Le premier match, Jeff Strasser me met arrière gauche et moi… je fais la gueule sans savoir pourquoi
Vous non plus n’aviez pas un tel niveau. C’est le fait de reculer sur le terrain qui vous a offert cette opportunité ?
Ça a commencé avec Giorgios Petrakis (NDLR : le coach de la saison passée). À la base, en fait, c’est le préparateur physique de la Jeunesse, Rui Lomar, qui a eu cette idée avant tout le monde. On le prenait tous pour un fou -et on lui disait !-, mais il n’arrêtait pas de me répéter que j’étais l’un des meilleurs récupérateurs de l’équipe et que je devrais reculer d’un cran.
Et puis un jour le coach m’a dit «Dennis (Besch) ne peut pas jouer, est-ce que tu penses que ru peux le faire?». C’était avant Rodange. Moi, je lui ai dit «pourquoi pas, mais je ne veux pas faire de la m… Voyons ce que ça donnera à l’entraînement». Et en vrai…j’ai kiffé! Personne ne pouvait arriver derrière moi, j’avais le jeu devant moi… Arrière gauche, c’est tellement tranquille à jouer !
C’est là que les gens ont commencé à me dire que je pourrais aller loin à ce poste. Et c’est quand tout le monde a commencé à me le répéter que je me suis dit à moi-même «fais pas le c…, restes-y». En arrivant, Jeff Strasser m’a demandé ce que je préférais, m’a expliqué qu’il m’aimait bien là et qu’il aimait un latéral qui se projette.
Mais le premier match, il me met là et moi… je fais la gueule. Je ne sais même pas pourquoi. Du coup, il a remis Dennis et moi, je me suis retrouvé sur le banc. On a fini par en parler, le coach et moi, je lui ai dit que j’avais réfléchi et que c’était bon, j’étais prêt à le faire. Et ça a marché. Je ne pense pas que je serais à l’Olympiakos aujourd’hui sans ce choix. On ne sait jamais où est son bonheur!
Jouer arrière gauche en D2 grecque, est-ce la même chose qu’en DN ?
Je fais deux à trois kilomètres de plus ! Vous savez, je suis souvent libre les dimanches alors je me mets devant mon ordinateur et j’attends. Puis je regarde. Tous leurs matches. Quand on est dans notre bulle, comme ça, on ne se rend pas compte à quel point on n’était pas bon offensivement. Il n’y avait aucune action finie.
Avec l’Olympiakos, les ballons ne sont pas perdus, ou on ne commet pas de faute. Pas avant d’avoir frappé. On conserve et on frappe. On ne rend pas le ballon. Du coup, dans les statistiques, on finit souvent avec vingt ou trente tirs au but par match. J’étais enfermé
Le premier match, Jeff Strasser me met arrière gauche et moi… je fais la gueule sans savoir pourquoi
Vous non plus n’aviez pas un tel niveau. C’est le fait de reculer sur le terrain qui vous a offert cette opportunité ?
Ça a commencé avec Giorgios Petrakis (NDLR : le coach de la saison passée). À la base, en fait, c’est le préparateur physique de la Jeunesse, Rui Lomar, qui a eu cette idée avant tout le monde. On le prenait tous pour un fou -et on lui disait !-, mais il n’arrêtait pas de me répéter que j’étais l’un des meilleurs récupérateurs de l’équipe et que je devrais reculer d’un cran.
Et puis un jour le coach m’a dit «Dennis (Besch) ne peut pas jouer, est-ce que tu penses que ru peux le faire?». C’était avant Rodange. Moi, je lui ai dit «pourquoi pas, mais je ne veux pas faire de la m… Voyons ce que ça donnera à l’entraînement». Et en vrai…j’ai kiffé! Personne ne pouvait arriver derrière moi, j’avais le jeu devant moi… Arrière gauche, c’est tellement tranquille à jouer !
C’est là que les gens ont commencé à me dire que je pourrais aller loin à ce poste. Et c’est quand tout le monde a commencé à me le répéter que je me suis dit à moi-même «fais pas le c…, restes-y». En arrivant, Jeff Strasser m’a demandé ce que je préférais, m’a expliqué qu’il m’aimait bien là et qu’il aimait un latéral qui se projette.
Mais le premier match, il me met là et moi… je fais la gueule. Je ne sais même pas pourquoi. Du coup, il a remis Dennis et moi, je me suis retrouvé sur le banc. On a fini par en parler, le coach et moi, je lui ai dit que j’avais réfléchi et que c’était bon, j’étais prêt à le faire. Et ça a marché. Je ne pense pas que je serais à l’Olympiakos aujourd’hui sans ce choix. On ne sait jamais où est son bonheur!
Jouer arrière gauche en D2 grecque, est-ce la même chose qu’en DN ?
Je fais deux à trois kilomètres de plus ! Vous savez, je suis souvent libre les dimanches alors je me mets devant mon ordinateur et j’attends. Puis je regarde. Tous leurs matches. Quand on est dans notre bulle, comme ça, on ne se rend pas compte à quel point on n’était pas bon offensivement. Il n’y avait aucune action finie.
Avec l’Olympiakos, les ballons ne sont pas perdus, ou on ne commet pas de faute. Pas avant d’avoir frappé. On conserve et on frappe. On ne rend pas le ballon. Du coup, dans les statistiques, on finit souvent avec vingt ou trente tirs au but par match. J’étais enfermé