---- Title: Ecologie : les dossiers urgents... aux mains d’Agnès Pannier-Runacher ---- ... La ministre de la transition énergétique est à la manœuvre en attendant de connaître le nom de la personne qui succèdera à Amélie de Montchalin, à la transition écologique. Lire aussi Entravé par la situation politique, le gouvernement fait face à un risque d’immobilisme Deux mille six cent soixante et onze voix ont décidé de l’avenir d’Amélie de Montchalin. Le 19 juin, la ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires a été battue dans la 6e circonscription de l’Essonne par le socialiste, candidat de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale _Nupes_, Jérôme Guedj. A 37 ans, et après quarante jours à la tête de ce ministère, selon une règle en vigueur depuis Nicolas Sarkozy qui veut qu’un ministre battu aux législatives ne peut rester au gouvernement, elle s’apprête donc à quitter l’hôtel de Roquelaure. En attendant de connaître la personne qui lui succédera, Amélie de Montchalin, qui a annoncé vouloir « continuer à servir [son] pays » le soir de la défaite, reste aux commandes. De fait, son agenda de ministre est fourni. Pour le seul mardi 28 juin, une visite au Salon des maires d’Ile-de-France, un déjeuner avec les préfets et directeurs des agences de l’eau pour évoquer la sécheresse, une réunion avec les représentants des transports aériens et ferroviaires « pour s’assurer de leur pleine mobilisation pour garantir aux Français une mobilité sereine tout au long de l’été », sans oublier la réunion avec les associations représentatives des locataires sur la protection de leur pouvoir d’achat. Mercredi et jeudi, Amélie de Montchalin sera à Lisbonne à la conférence des Nations unies sur l’océan, où elle présidera, entre autres, « un dialogue de haut niveau sur le rôle de la recherche et de l’innovation dans la préservation des océans ». Il ne s’agit pas d’une simple gestion des affaires courantes mais du travail d’une ministre en action, martèle-t-on dans son entourage. « Le pays vit un moment de grands défis, il n’y a pas d’interruption. La première ministre restant, l’architecture nouvelle du gouvernement sur l’écologie demeure et il n’y aura pas de pause dans l’action politique. On ne peut pas perdre de temps », a confié au Monde Amélie de Montchalin. Une analyse que ne partage pas le directeur général de Greenpeace France. « On a l’impression qu’il ne se passe rien, qu’on est dans une phase d’attente. Les législatives ont mis un coup d’arrêt à l’élan gouvernemental voulu par Macron. Et ce n’est pas parce qu’un agenda est rempli que les choses se font », estime Jean-François Julliard
---- Title: Ecologie : les dossiers urgents... aux mains d’Agnès Pannier-Runacher ---- ... La ministre de la transition énergétique est à la manœuvre en attendant de connaître le nom de la personne qui succèdera à Amélie de Montchalin, à la transition écologique. Lire aussi Entravé par la situation politique, le gouvernement fait face à un risque d’immobilisme Deux mille six cent soixante et onze voix ont décidé de l’avenir d’Amélie de Montchalin. Le 19 juin, la ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires a été battue dans la 6e circonscription de l’Essonne par le socialiste, candidat de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale _Nupes_, Jérôme Guedj. A 37 ans, et après quarante jours à la tête de ce ministère, selon une règle en vigueur depuis Nicolas Sarkozy qui veut qu’un ministre battu aux législatives ne peut rester au gouvernement, elle s’apprête donc à quitter l’hôtel de Roquelaure. En attendant de connaître la personne qui lui succédera, Amélie de Montchalin, qui a annoncé vouloir « continuer à servir [son] pays » le soir de la défaite, reste aux commandes. De fait, son agenda de ministre est fourni. Pour le seul mardi 28 juin, une visite au Salon des maires d’Ile-de-France, un déjeuner avec les préfets et directeurs des agences de l’eau pour évoquer la sécheresse, une réunion avec les représentants des transports aériens et ferroviaires « pour s’assurer de leur pleine mobilisation pour garantir aux Français une mobilité sereine tout au long de l’été », sans oublier la réunion avec les associations représentatives des locataires sur la protection de leur pouvoir d’achat. Mercredi et jeudi, Amélie de Montchalin sera à Lisbonne à la conférence des Nations unies sur l’océan, où elle présidera, entre autres, « un dialogue de haut niveau sur le rôle de la recherche et de l’innovation dans la préservation des océans ». Il ne s’agit pas d’une simple gestion des affaires courantes mais du travail d’une ministre en action, martèle-t-on dans son entourage. « Le pays vit un moment de grands défis, il n’y a pas d’interruption. La première ministre restant, l’architecture nouvelle du gouvernement sur l’écologie demeure et il n’y aura pas de pause dans l’action politique. On ne peut pas perdre de temps », a confié au Monde Amélie de Montchalin. Une analyse que ne partage pas le directeur général de Greenpeace France. « On a l’impression qu’il ne se passe rien, qu’on est dans une phase d’attente. Les législatives ont mis un coup d’arrêt à l’élan gouvernemental voulu par Macron. Et ce n’est pas parce qu’un agenda est rempli que les choses se font », estime Jean-François Julliard