Poursuivant son compagnonnage avec le label 12k, c’est assez logiquement qu’Arovane en vient à offrir un disque collaboratif avec Taylor Deupree, gérant de la structure états-unienne, et grand familier des albums partagés avec d’autres musiciens. Ici, ce sont deux figures marquantes de l’ambient et de l’électronique qui interfèrent, sur un long-format réalisé grâce à des échanges de fichiers par internet (la pandémie ayant empêché des interactions physiques entre eux). L’inclinaison progressivement prise, ces dernières années, par Arovane le conduit à trouver, avec Deupree, un condisciple tout à fait idoine pour croiser leurs bribes musicales lumineuses, leurs plages sonores délicates et leurs légères perturbations.
À ce titre, on se délecte des fins grésillements et des granulosités mis en place par Uwe Zahn et Taylor Deupree, habiles pendants de leurs aplats plus accueillants. Posés avec une économie de moyens très travaillée, ces matériaux viennent susciter à la fois un intérêt chez l’auditeur qui se trouve invité à scruter leur arrivée, mais aussi constituer une forme de respiration, insufflant une vie au sein des pistes des musiciens (Pfad_Onset ou Denn_Repp). Au-delà de ces propositions, l’Allemand et le New-Yorkais savent aussi livrer des objets beaucoup plus cotonneux, par la grâce de quelques tessitures ouatées (Sill_Lili) ou de notes de clavier tout aussi soyeuses (Neben_Ghost).
Au gré de l’avancée dans l’album, ces deux lignes se rejoignent, pour parvenir à des morceaux comme Stenn_Dispel (subtil croisement entre une synthèse granulaire contenue, des crissements maîtrisés et des notes perlées) ou Etta_Lorn (apparition de mini-explosions pendant que de douces notes rebondissent à la surface), voire, tout au bout du disque, à une conclusion plus onirique (Barn_Abnd, ses bruissements végétaux et ses pépiements d’oiseaux).
Poursuivant son compagnonnage avec le label 12k, c’est assez logiquement qu’Arovane en vient à offrir un disque collaboratif avec Taylor Deupree, gérant de la structure états-unienne, et grand familier des albums partagés avec d’autres musiciens. Ici, ce sont deux figures marquantes de l’ambient et de l’électronique qui interfèrent, sur un long-format réalisé grâce à des échanges de fichiers par internet (la pandémie ayant empêché des interactions physiques entre eux). L’inclinaison progressivement prise, ces dernières années, par Arovane le conduit à trouver, avec Deupree, un condisciple tout à fait idoine pour croiser leurs bribes musicales lumineuses, leurs plages sonores délicates et leurs légères perturbations.
À ce titre, on se délecte des fins grésillements et des granulosités mis en place par Uwe Zahn et Taylor Deupree, habiles pendants de leurs aplats plus accueillants. Posés avec une économie de moyens très travaillée, ces matériaux viennent susciter à la fois un intérêt chez l’auditeur qui se trouve invité à scruter leur arrivée, mais aussi constituer une forme de respiration, insufflant une vie au sein des pistes des musiciens (Pfad_Onset ou Denn_Repp). Au-delà de ces propositions, l’Allemand et le New-Yorkais savent aussi livrer des objets beaucoup plus cotonneux, par la grâce de quelques tessitures ouatées (Sill_Lili) ou de notes de clavier tout aussi soyeuses (Neben_Ghost).
Au gré de l’avancée dans l’album, ces deux lignes se rejoignent, pour parvenir à des morceaux comme Stenn_Dispel (subtil croisement entre une synthèse granulaire contenue, des crissements maîtrisés et des notes perlées) ou Etta_Lorn (apparition de mini-explosions pendant que de douces notes rebondissent à la surface), voire, tout au bout du disque, à une conclusion plus onirique (Barn_Abnd, ses bruissements végétaux et ses pépiements d’oiseaux).