En l’absence d’expertise interne, les donneurs d’ouvrage publics dépendent de consultants externes pour la planification, la réalisation et le contrôle des travaux à réaliser. L’impartition de certaines tâches à des firmes externes ne pose pas problème, lorsqu’elle répond à des besoins d’expertise spécifique ou en raison d’une hausse temporaire du volume de travail à effectuer. Toutefois, le manque d’expertise interne empêche les donneurs d’ouvrage d’apprécier à leur juste valeur les solutions proposées par leurs fournisseurs et d’évaluer le travail accompli par ces derniers. Lorsque la perte d’expertise interne est trop prononcée, ils sont alors complètement dépendants des firmes externes. (pp. 1,243-1,244)
…
Ce rapport met entre autres en lumière d’importantes hausses de coûts et déplore que les ingénieurs du [Ministère des Transports du Québec] soient devenus «des gestionnaires de projet cantonnés dans des tâches administratives » alors que les firmes de génie-conseil préparent « 100 % des estimations relatives aux contrats d’infrastructure routière à Montréal et 95 % dans les autres régions ».
Il peut être avantageux de recourir aux firmes de génie-conseil lorsque les besoins d’un donneur d’ouvrage requièrent une expertise très pointue ou se manifestent durant une période de pointe. La Commission juge toutefois qu’il est primordial de rééquilibrer le recours aux firmes de génie-conseil et de redonner aux donneurs d’ouvrage les coudées franches lorsque vient le temps de déterminer si des travaux doivent être réalisés à l’interne ou octroyés en sous-traitance. (pp. 1,336, Recommendation 23)
En l’absence d’expertise interne, les donneurs d’ouvrage publics dépendent de consultants externes pour la planification, la réalisation et le contrôle des travaux à réaliser. L’impartition de certaines tâches à des firmes externes ne pose pas problème, lorsqu’elle répond à des besoins d’expertise spécifique ou en raison d’une hausse temporaire du volume de travail à effectuer. Toutefois, le manque d’expertise interne empêche les donneurs d’ouvrage d’apprécier à leur juste valeur les solutions proposées par leurs fournisseurs et d’évaluer le travail accompli par ces derniers. Lorsque la perte d’expertise interne est trop prononcée, ils sont alors complètement dépendants des firmes externes. (pp. 1,243-1,244)
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Ce rapport met entre autres en lumière d’importantes hausses de coûts et déplore que les ingénieurs du [Ministère des Transports du Québec] soient devenus «des gestionnaires de projet cantonnés dans des tâches administratives » alors que les firmes de génie-conseil préparent « 100 % des estimations relatives aux contrats d’infrastructure routière à Montréal et 95 % dans les autres régions ».
Il peut être avantageux de recourir aux firmes de génie-conseil lorsque les besoins d’un donneur d’ouvrage requièrent une expertise très pointue ou se manifestent durant une période de pointe. La Commission juge toutefois qu’il est primordial de rééquilibrer le recours aux firmes de génie-conseil et de redonner aux donneurs d’ouvrage les coudées franches lorsque vient le temps de déterminer si des travaux doivent être réalisés à l’interne ou octroyés en sous-traitance. (pp. 1,336, Recommendation 23)