Volume 47 Issue 4, December 2022, pp. 649-675

Background: Since 2012, the feminist term rape culture has been broadly used in Canada and the U.S. to explain the cultural and structural supports that reproduce sexual violence, yet in recent years it has come under attack by anti-feminists.

Analysis: This article examines opinion columns written by women published between 2012 and 2019 that target feminist frameworks on sexual violence, the terminology of rape culture, and campus feminism.

Conclusion and Implications: Anti-feminist columnists occupy key media positions from which to spread anti-feminist ideologies, connecting the various players of alt-right networks and right-wing movements and mainstreaming anti-feminism in the pages of Canada’s English language legacy press.

Contexte : Depuis 2012, le terme féministe de culture du viol est largement utilisé au Canada et aux États-Unis pour expliquer les soutiens culturels et structurels qui reproduisent la violence sexuelle, mais ces dernières années, il a été attaqué par les antiféministes.

Analyse : Cet article examine une conjoncture particulière de l’antiféminisme canadien centrée sur des chroniques d’opinion écrites par des femmes et publiées entre 2012 et 2019 qui ciblent ces cadres féministes sur la violence sexuelle, la terminologie de la culture du viol et le féminisme de campus.

Conclusion et implications : L’article conclut que les chroniqueurs antiféministes occupent des positions médiatiques clés à partir desquelles ils peuvent diffuser des idéologies antiféministes, en reliant les différents acteurs des réseaux de l’alt-right et des mouvements de droite et en intégrant l’antiféminisme dans les pages de la presse patrimoniale de langue anglaise du Canada.