Volume 49, Issue 2 p. 141-149

Distribution of savannah elephants (Loxodonta africana africana Blumenbach 1797) within Nazinga game ranch, Southern Burkina Faso

Emmanuel M. Hema

Corresponding Author

Emmanuel M. Hema

Université de Ouagadougou, UFR/SVT, laboratoire de Biologie et Ecologie Animales, 09 B.P. 848 Ouagadougou 09 – Burkina Faso

Correspondence: E-mail: [email protected] or [email protected]Search for more papers by this author
Richard F. W. Barnes

Richard F. W. Barnes

Ecology, Behavior and Evolution Section, Division of Biological Sciences MC-0116, University of California at San Diego, La Jolla, CA 92093-0116, U.S.A.

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Wendengoudi Guenda

Wendengoudi Guenda

Université de Ouagadougou, UFR/SVT, laboratoire de Biologie et Ecologie Animales, 09 B.P. 848 Ouagadougou 09 – Burkina Faso

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First published: 06 October 2010
Citations: 16

Abstract

en

We tested the hypothesis that elephant distribution inside the Nazinga Game Ranch (Southern Burkina Faso) during the wet season is influenced by villages outside, while in the dry season elephants are restricted only by water. Occupancy was evaluated by recording elephant dung-piles on 54 line transects in each of three seasons: wet 2006, dry 2007 and dry 2008. We measured the distance of each transect from nearest villages, nearest permanent water sources, nearest guard posts and tourist camps. The results were unexpected: elephant occupancy in the wet season was independent of villages but influenced by poaching, while their occupancy in both dry seasons was determined by the proximity of villages as well as water. In the dry season, elephants were attracted to villages by grain stores and fruiting trees. There has been a dramatic shift in the dry season distribution of elephants, and consequently in browsing pressure, over the last two decades. We suggest that this change is a consequence of the expansion of human activities outside the ranch. This study shows that the effects of growing human disturbance on elephant populations in small protected areas are not predictable. Correcting for spatial autocorrelation had a negligible effect upon the models.

Résumé

fr

Nous avons testé l’hypothèse selon laquelle la distribution des éléphants dans le Ranch de Gibier de Nazinga (dans le sud du Burkina Faso) était influencée, durant la saison des pluies, par des villages situés à l’extérieur, tandis que, en saison sèche, les éléphants ne sont limités que par l’eau. On a évalué l’occupation en enregistrant les tas de crottes d’éléphant sur 54 transects linéaires pendant trois saisons: saison pluvieuse 2006, saison sèche 2007 et saison sèche 2008. Nous avons mesuré la distance entre chaque transect par rapport aux villages les plus proches, les points d’eau les plus proches, les postes de gardes et les camps de touristes les plus proches. Les résultats furent inattendus : l’occupation des éléphants en saison des pluies ne dépendait pas des villages mais plutôt du braconnage alors que pendant les deux saisons sèches, leur taux d’occupation était déterminé par la proximité des villages et de l’eau. En saison sèche, les éléphants étaient attirés vers les villages par les stocks de grain et les arbres qui fructifiaient. Il y a eu un spectaculaire changement de la distribution saisonnière des éléphants, et par conséquent la pression de broutage en saison sèche, au cours des deux dernières décennies. Nous suggérons que ce changement est une conséquence de l’expansion des activités humaines hors du ranch. Cette étude montre que les effets des croissantes perturbations humaines sur les populations d’éléphants dans de petites aires protégées ne sont pas prévisibles. Le fait d’apporter une correction pour l'autocorrélation spatiale n’avait qu’un effet négligeable sur les modèles.

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