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Ecological and taxonomic differences between rare and common plants of southwestern Ontario

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Pages 397-406 | Received 02 Aug 2001, Accepted 22 Feb 2002, Published online: 23 Mar 2016
 

Abstract

We compared ecological attributes in rare and common native plants of southern Ontario (n = 1,398 flowering plant species; of these, 375 are identified as provincially rare). Compared with patterns for common species, rare species were significantly (P > 0.05) over-represented in one taxonomic order (Fabales) and two families (Boraginaceae and Fabaceae) and significantly under- represented in two orders (Alismatales and Saxifragales) and one family (Salicaceae). Rare species were significantly more likely than common species to be associated with open-habitat communities (tallgrass prairie, alvar, and meadow) and significantly less likely to be found in aquatic habitats. Rare species were also significantly more likely to be insect-pollinated and to have larger fruits than common species. Furthermore, they were less likely to be dioecious, wind-pollinated, shrubby, clonal, or to produce fruits having many seeds. Rare-common differences were examined across nine large, ordinal-level monophyletic groups in order to reduce the phylogenetic influences of derived traits. Results concerning pollination, fruit size, number of seeds per fruit, life form, and clonality were each confirmed within at least one monophyletic group, suggesting that over-abundance of derived traits did not produce these rare- common results. In a separate comparison of rare woody species, rare species were significantly more likely (than common woody ones) to have a short flowering period, animals as dispersers, and large fruits; rare woody species were less likely to be wind dispersed or to inhabit moist/wet substrates. An inability to exploit new habitats or to cope with anthropogenic change appear to be the most important general features associated with rarity. These results support previous conclusions that no single characteristic can reliably predict which species are or will become rare.

Résumé

Nous avons comparé les caractéristiques écologiques de plantes rares et communes du Sud de l’Ontario grâce à une base de données comprenant 1398 espèces de plantes à fleurs, dont 375 sont identifiées comme rares dans la province. Lorsqu’on les compare aux espèces communes, les espèces rares sont significativement (P > 0,05) surreprésentées dans un ordre taxonomique (Fabales) et au sein de deux familles (Boraginaceae et Fabaceae). D’autre part, elles sont sous-représentées dans deux ordres (Alismatales et Saxifragales) et dans une famille (Salicaceae). Les espèces rares sont plus souvent associées aux communautés des milieux ouverts (prairies d’herbes hautes, alvars et prés); on les trouve moins souvent dans les milieux aquatiques. Les espèces rares sont plus susceptibles d’être pollinisées par des insectes et de produire de gros fruits que les espèces communes. De plus, elles sont rarement dioïques, pollinisées par le vent, arbustives ou clonales et elles produisent moins souvent de fruits avec un grand nombre de graines. Les différences entre les espèces rares et communes ont été examinées à l’aide de neuf grands groupes monophylétiques à niveaux ordinaux afin de réduire les influences phylogénétiques des traits dérivés. Les résultats concernant la pollinisation, la taille des fruits, le nombre de graines par fruit, la forme de croissance et la propagation végétative ont tous été confirmés dans au moins un groupe monophylétique, ce qui suggère que la surabondance des traits dérivés n’est pas à l’origine des différences constatées entre les espèces rares et communes. Dans une autre série de comparaisons ayant pour objet les espèces ligneuses, nous avons trouvé que les espèces rares ont plus de chances d’avoir une période de floraison courte, d’être disséminées par les animaux et d’avoir de gros fruits que les espèces communes. Les espèces ligneuses rares sont moins susceptibles d’être disséminées par le vent ou de coloniser des substrats humides. Parmi les principales caractéristiques associées à la rareté, celles qui apparaissent les plus importantes sont l’incapacité de coloniser de nouveaux habitats et la difficulté à faire face aux changements d’origine anthropique. Ces résultats appuient l’hypothèse qu’il est impossible de prédire avec certitude et à l’aide d’une seule caractéristique quelles espèces sont rares ou celles qui pourraient le devenir.

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