E. EFtNAULT

NOTES D'ÉTYMOLOGIE BRETONNE

(Suite).

101. Paoad, Pauad, Paoata, Pao A, Paù, Pao, Paoghen, Paoghennog ; Paotet

1. Le van. paùad coup de poing sur la figure, soufflet, est masculin, quoiqu'il dérive de paù patte, fém. : cf. quêrhein ar é zïbau « marcher à-chatons » l'A. Mais paw est masculin hors de Vannes : cf. ar pau-bras la grande branche de la fourche de la charrue, ar pau-bihan la petite branche Grég., et Le Gon. v. paô, etc. On dit en petit Tréguier eur paoad un coup de patte, un soufflet, ailleurs en Trég. paoed, de pao m.

M. du Rusquec donne : piaffer, paôata, part, eat; paôataer m. pi. ien piaffeur, paôatèrez m. piaffement; paoaterez piétinement; paoatach ar c'hlujiri poudrier, ébat des perdreaux; puis paoata v. a. jouer des pattes, paota id. ; Troude paoata, part, et, v. n. patauger, barboter. M. l'abbé Biler a trouvé en Goello paoata piaffer.

Mil. ms porte : « paoa et paota » (écrit par inadvertance pœoia) « v. a. et n. Jeter la patte, le pied, les griffes sur quelque chose, se saisir de la main, du pied, des griffes de quelque chose, tâtonner, tâter, manier. »

2. M. Besco signale en haute Cornouaille giviniz du paotet blé noir gelé; ceci doit être pour baofet, voir plus haut, n° 68,

o.

3. Grégoire donne « un homme qui a de grandes pâtes . . .