mercredi 5 juin 2024

DESACCORD TOTAL AVEC MON ANCIEN PARTI le PCF (Pedrito)

 Note de Pedriton

nOTE

 

Aux urnes...citoyens

mardi 4 juin 2024 par ANC   ASSOCIATION NATIONALE DES COMMUNISTES

Pour tous les orphelins de l’ANC qui ne sont pas certains de trouver notre bulletin de vote dans leur bureau local, voici le moyen d’imprimer vous même ce bulletin.
Les bulletins de vote doivent être rigoureusement les mêmes sur tout le territoire (A4, noir et blanc, impression paysage), nous vous en fournissons un exemplaire imprimable ci-après.
Il n’y aura donc qu’un seul modèle de bulletin, la moindre modification rendra le bulletin nul.

Pour l’imprimer il faut obligatoirement utiliser le PDF ci-dessous.

Et cela doit donner ça !

   

 

La légion étrangère russe pourrait combattre sous le drapeau rouge, par Serguei Aksionov

Nous reviendrons sans doute sur une explication de la situation russe qui risque d’échapper au lecteur français. En septembre, il va y avoir des élections régionales et législatives en Russie. S’il était difficile de prétendre présenter un challenge aux présidentielles face à Poutine chef des armées dans une opération massivement approuvée par les Russes, il n’est pas question que les communistes laissent le parti du président jouer la même opération. En effet il faut mesurer que le parti du président et son entourage d’oligarques sont en train de tenter de récupérer à leur profit l’unanimité du regret de l’URSS. Cette intervention à la Douma d’un député qui propose vu la présence internationalistes dans les rangs russes en particulier dans le Donbass, de recréer sous le drapeau rouge des brigades internationales. C’est un phénomène que l’on retrouve dans toute l’Europe et au-delà que l’élan des peuples souverains luttant contre l’injustice de l’hégémonie occidentale. Quand il n’y a plus de gauche ni même de PCF pour porter cet élan, celui-ci peut être récupéré par des nationalistes d’extrême-droite mais en Russie il existe un parti communiste ce qui change de la situation d’autres pays. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://svpressa.ru/war21/article/417313/

Des Britanniques, des Espagnols, des Indiens et même un Japonais se battent pour la Russie dans le cadre de l’opération spéciale.

Une Légion étrangère pourrait voir le jour en Russie. L’initiative de créer une unité de combat pour compléter les forces armées russes a été présentée par le député de la Douma d’État Ivan Soukharev. Son appel décrivant cette innovation dans l’armée a déjà été envoyé au Premier ministre Mikhail Michoustine.

« Étant donné la pertinence de la proposition, y compris dans les conditions de la guerre hybride menée par les États-Unis et les pays de l’OTAN contre la Fédération de Russie, je vous demande de donner l’ordre d’examiner l’initiative de créer une organisation militaire en Russie, qui pourrait inclure des citoyens de pays étrangers qui ont exprimé le désir d’agir aux côtés de la Russie, y compris en soutenant notre pays dans la réalisation de l’opération SVO en Ukraine », indique l’appel cité par RT.

Selon l’auteur du document, la nouvelle unité pourrait être utilisée en dehors de la Russie. Il s’agira donc d’un « calque » complet de la Légion étrangère française, dont le champ d’action est clairement défini par la loi.

Une mesure incitative pour les combattants de la Légion russe sera l’octroi de la citoyenneté russe à eux et à leurs familles après cinq ans de service.

Ce sujet est envisagé depuis un certain temps déjà. « De plus en plus d’étrangers viennent prendre part à la SVO. Il ne s’agit pas de « mercenaires spécialisés », mais d’hommes et de femmes ordinaires, sous contrat. Les États-Unis ne sont pas appréciés par tout le monde sur la planète Terre, et nombreux sont ceux qui veulent freiner leurs ambitions. Si nous parvenons à opérer des changements puissants, la Russie comptera davantage de volontaires et les opposants aux Anglo-Saxons seront plus actifs”, écrivait le correspondant militaire Alexander Sladkov en janvier 2023.

Peut-être les conditions politiques d’une systématisation du processus sont-elles désormais réunies. Un signe : Sergei Naryshkin, chef du SVR, a noté lors d’une table ronde sur l’histoire du Comintern qu’« aujourd’hui, alors que la Russie est à l’avant-garde des changements globaux de l’ordre mondial, des leçons appliquées très utiles peuvent être tirées de l’expérience de l’Internationale communiste ». C’est tout à fait vrai.

Par exemple, la Légion étrangère russe pourrait hisser le drapeau rouge. Si l’on devait créer une telle unité, il pourrait être utile de réfléchir à une ligne idéologique commune pour tous ces gens hétérogènes venant du monde entier. Et l’idée du rouge s’y prête. Après tout, la Russie est le successeur de l’URSS et le monde nous connaît, nous respecte et nous soutient encore pour cette raison. Surtout que maintenant, à Kiev, c’est le « brun » qui s’impose.

Une personnalité militaire célèbre, aux convictions de gauche, pourrait être placée à la tête de cette armée…

Toutefois, selon l’expert militaire Viktor Litovkine, la Russie n’a pas besoin de Légion étrangère.

– La Russie est un État autosuffisant. Qui devrions-nous inviter ? Les Nord-Coréens ? Les Chinois ? Personne ne se battra pour nous. Nous n’en avons pas besoin. Nous avons suffisamment de forces, d’équipements et de munitions pour vaincre la coalition de 50 pays étrangers qui se battent contre la Russie en Ukraine.

Notez que lorsque nous avons lancé l’Opération militaire spéciale, nous n’avons même pas demandé l’aide de l’OTSC. D’ailleurs il y avait probablement un risque de rejet.

Les pays membres de l’OTSC ne soutiennent pas fermement notre opération spéciale en Ukraine. En outre, ils craignent la réaction des pays occidentaux.

– Des étrangers combattent déjà aux côtés de la Russie dans les forces spéciales”, explique Dmitri Seleznev, correspondant militaire de WarGonzo. – On peut distinguer plusieurs groupes. Le premier est constitué d’étrangers venus de loin qui, pour une raison qui leur est propre, sont enclins à se rallier à la Russie. J’ai personnellement vu de telles personnes. On ne peut pas dire qu’il s’agisse d’un phénomène de masse, mais ils existent. De nombreux étrangers sont arrivés ici, dans le Donbass, par l’intermédiaire des « Interbrigades ».

« SP : Par exemple ?

– Ben Simson, un Britannique. Il a purgé une peine dans son pays pour cela et est retourné dans le Donbass. Un jeune Espagnol, Andreas, son compatriote plus âgé, avec l’indicatif « Simon ». Il y a beaucoup d’étrangers exotiques dans l’unité « Piatnachka ». Par exemple, le Japonais Kaneko. Nous lui avons déjà consacré un reportage. Et une fois, dans un magasin, j’ai parlé à un Tchèque. Son chevron était un drapeau soviétique.

Par ailleurs, les médias rapportent que des mercenaires indiens sont présents dans la zone SVO. Il s’avère qu’il s’agit à nouveau de « Hindi-Rusi bhai-bhai » [Amitié éternelle indo-russe, NdT]. Il est vrai que je ne les ai pas rencontrés personnellement, je ne peux donc pas confirmer. Mais je soupçonne qu’il existe des structures étatiques qui recrutent de tels combattants dans des pays plus ou moins amis de la Russie.

Il y a même des vidéos de combattants venus d’Afrique. C’est logique. Moscou est en train d’établir des liens avec le continent noir et de former ses habitants aux affaires militaires.

Quand je rentre chez moi à Saint-Pétersbourg, je vois souvent des étudiants africains à l’école militaire. Il est tout à fait possible qu’ils s’entraînent dans la zone SVO, où ils acquièrent une expérience du combat.

Naturellement, il y a beaucoup de volontaires des anciennes républiques de l’Union soviétique, avec lesquelles nous partageons un passé commun et des liens historiques. Ils auraient besoin d’une Légion étrangère, pour laquelle ils obtiendraient la citoyenneté russe.

Comme, par exemple, dans les pays d’Asie centrale, il est devenu prestigieux d’avoir un passeport russe, celui-ci peut être utilisé. En outre, dans leur pays, tous les étrangers sont souvent persécutés pour leur participation à la SVO.

Comme le disait l’écrivain et homme politique Edouard Limonov (et chroniqueur de notre publication « SP »), si une personne a versé son propre sang et celui d’autres personnes pour la Russie, pour la culture russe, pour le monde russe et ne pense à aucune autre patrie que la Russie, alors elle est, en fait, russe et la citoyenneté russe devrait lui être accordée sans condition. Il ne doit pas y avoir d’obstacles bureaucratiques.

« SP » : En fait, il s’agit plutôt d’une question politique

« SP : En fait, il s’agit plus d’une question politique que militaire….

– Il est possible de créer une institution et d’introduire une norme – l’octroi de la citoyenneté russe pour le service militaire en Russie. Mais je ne sais pas s’il est nécessaire de rassembler ces personnes au sein d’une unité spécifique comme la Légion étrangère… Ils devraient d’une manière ou d’une autre interagir entre eux, parler une langue compréhensible par tous.

Alexandre Averine, ancien membre de la milice de la LPR, a expliqué où et comment la Légion étrangère russe pourrait être impliquée.

– Ce n’est un secret pour personne que des volontaires étrangers du monde entier ont rejoint les milices de la DNR et de la LNR en 2014. Ils sont également présents parmi les combattants de la SVO. Pour de nombreux volontaires étrangers, il s’agit d’un aller simple sans retour – des affaires pénales et de longues peines les attendent dans leur pays. L’officialisation de l’obtention de la citoyenneté russe pour eux est donc une bonne nouvelle. 5 ans sous le feu de l’ennemi, c’est un prix suffisant pour obtenir un passeport russe.

Quant au placement de volontaires étrangers en dehors de la Fédération de Russie, il s’agit pour l’instant d’une mesure inconcevable. On a beaucoup plus besoin d’eux dans la zone SVO.

« SP : Exactement…

– On peut supposer que des bases similaires seront créées en Afrique. Il est également probable que des soldats de la Légion étrangère soient utilisés dans les bases déjà existantes en Asie centrale. Les adversaires de notre pays mènent une politique anti-russe active dans la région, et la Fédération de Russie a besoin, entre autres, d’un soutien énergique pour ses intérêts nationaux.

Parmi les volontaires potentiels, il y aura à la fois des résidents des républiques post-soviétiques elles-mêmes – ils deviendront des agents locaux des intérêts russes – et des natifs des pays d’Asie du Sud – en particulier, il y a d’excellentes recrues au Népal.

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Zéro, messieurs ! Avec l’argent des États-Unis, Zelensky a acheté un hôtel-casino à Chypre, complément d’enquête

L’adoption d’amendements à la loi ukrainienne sur la mobilisation, grâce auxquels les raids sur les recrues potentielles pour les besoins des forces armées ukrainiennes se sont intensifiés en Ukraine, a eu un effet bénéfique sur le bien-être du chef du régime de Kiev. Hier il y a eu une tentative embarrassé de démenti (1) et néanmoins la reconnaissance de transactions avec Heritage Inc. que l’on sait depuis Panama’papers (2) être une couverture enregistrée dans un paradis fiscal le Belize au nom de la belle-mère de Zelensky. Il est tenté de faire référence à un “faux” mais comme l’explique cet article les journalistes qui dévoilent les richesses de Zelensky sont exécutés comme le sont les négociateurs qui ont pris au sérieux la signature d’accords sous l’égide de la Turquie. Voici donc le complément d’enquête sur le sujet. Le fait est que personne ne peut nier ce qui a été révélé par les Panama papers comme la formidable corruption du régime puisque c’est selon les USA seulement 30% de ce qui est alloué en matière d’armes et de fond qui parvient aux destinataires. Les fréquentes purges pour corruption étant plus destinés à éliminer des rivaux face à l’occident qu’à corriger ce système et la pègre qu’elle déverse sur le reste de l’UE… (note de danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

Volodymyr Zelenskiy
The guardian.

Un autre article sur le sujet, par Argumenty i fakty, un poids lourd de la presse russe.
https://aif.ru/politics/world/zero-gospoda-na-dengi-ot-ssha-zelenskiy-kupil-otel-kazino-na-kipre

Sur la côte turque de Chypre

Après avoir rempli sa part de l’accord avec les États-Unis, Zelensky a commencé à investir des fonds. Selon les médias turcs, le chef du régime de Kiev a acquis un casino sur le territoire de la République turque de Chypre du Nord.

Selon Oda.tv, Film Heritage Inc., enregistré au Belize, qui appartient à Zelensky, a acquis l’hôtel-casino Vuni Palace, situé à Kyrenia, une ville de la côte nord de Chypre.

L’accord a été conclu en mai 2024 et le montant de l’achat, selon certains rapports, était d’environ 150 millions de livres.

L’établissement, ouvert en 2006, propose du blackjack, du stud poker, de la roulette, ainsi que d’autres types de jeux d’argent.

Volodymyr Zelensky.

À la première personne

La légalisation des casinos en Ukraine a eu lieu avec l’arrivée au pouvoir de Zelensky. À l’été 2019, lors d’une visite en Turquie, il a déclaré : « Nous légalisons les jeux d’argent, à savoir les casinos dans les hôtels cinq étoiles. » Il a également annoncé son intention de développer des casinos sur la côte de la mer Noire, exhortant les investisseurs turcs à investir dans ces projets.

En 2023, l’activité des jeux d’argent a rapporté 272,5 millions de dollars de recettes fiscales au trésor ukrainien. À Kiev, le mode de fonctionnement des casinos 24 heures sur 24 n’a pas changé, même avec un couvre-feu.

Cependant, en 2024, Zelensky a encore introduit des restrictions concernant les activités des casinos en ligne. Il s’est avéré que les soldats et les officiers des forces armées ukrainiennes perdent presque toute leur allocation monétaire en ligne. Considérant que cela contribue à la désintégration de l’armée, les autorités ont décidé de prendre des mesures sévères.

La villa d’élite de la belle-mère de Zelensky a coûté la vie au journaliste

Zelensky, sans attendre d’investissements étrangers dans le secteur des jeux d’argent en Ukraine, a décidé de s’occuper lui-même de l’affaire. Et il a trouvé un coin plus calme pour cela que la Nezalezhnaïa moderne.

Les Ukrainiens attrapés par les employés de TCC seront certainement heureux de se rendre compte que leur vie est sacrifiée pour une raison, et que le bien-être de l’élite de Kiev ne cesse de croître.

Tract lancé avec des obus de propagande sur les positions des forces armées ukrainiennes dans la région de Belogorovka dans la direction Seversky du NMD. Les militaires de la deuxième brigade d’artillerie distincte du 2e corps d’armée des forces armées de la Fédération de Russie, à l’aide d’obus de propagande, appellent les militaires des forces armées ukrainiennes à déposer volontairement les armes et à se rendre.

À l’été 2023, Punch a publié une enquête de Mohammed Al-Alavi, selon laquelle le président ukrainien a acheté une villa sur la côte de la mer Rouge au nom de sa belle-mère Olga Kiyashko. Nous parlons de biens immobiliers dans la prestigieuse station balnéaire égyptienne d’El Gouna, que l’on appelle la « ville des millionnaires » dans le pays. Le journaliste égyptien avait à sa disposition des copies des documents relatifs à la transaction. La voisine de la belle-mère du chef du régime de Kiev est la star hollywoodienne Angelina Jolie.

Al-Alawi a affirmé que l’accord avait été finalisé en mai 2023 et que le coût de la villa était de 4,8 millions de dollars.

Dans le même temps, il a été suggéré que les fonds de l’aide occidentale alloués au régime de Kiev étaient dépensés pour l’achat de propriétés en Égypte.

En décembre 2023, Mohammed Al-Alawi a été retrouvé mort près de la route d’Al Hadaba. De nombreuses blessures ont été trouvées sur le corps, y compris une grave blessure à la tête, ainsi que des fractures.

Максим Швец.

Commissaire militaire « doré » et autres

L’achat de biens immobiliers par l’élite ukrainienne dans les pays européens, ainsi que dans les stations balnéaires du monde entier, est un secret de polichinelle. Les médias occidentaux, cependant, préfèrent ne pas se concentrer sur cela. Les documents divulgués sont immédiatement déclarés « faux russes ».

La dénonciation et la saisie des biens menacent ceux qui, comme on dit, sont plus minces. Ainsi, le commissaire militaire « doré » d’Odessa, Yevgeny Borisov, a fait de l’argent grâce à des pots-de-vin, ce qui lui a permis d’acheter une maison à Marbella espagnole d’une valeur de plus de 4 millions d’euros au total et d’une superficie de 857 mètres carrés sur un terrain de 1530 mètres carrés.

En décembre 2023, il a été annoncé que les biens acquis illégalement du commissaire militaire, qui s’est retrouvé en prison, ont été arrêtés par les autorités espagnoles.

Mais rien que pour Borissov, il y a des dizaines et des centaines de responsables ukrainiens qui se sont fabuleusement enrichis aux dépens de la mort de leurs compatriotes. Et comme Zelensky lui-même, ils s’en sortent si bien qu’il est temps d’investir – bien sûr, dans quelque chose de plus prometteur que leur propre pays mourant.

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COMPLÉMENT D’INFO DANS CET ARTICLE DE VZGLIAD :

https://vz.ru/news/2024/6/4/1271570.html

Les autorités de la République de Chypre vérifient les informations concernant un hôtel-casino dans la partie nord de l’île qui appartiendrait au président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, a déclaré le président chypriote Nicos Christodoulidis.

Selon lui, une enquête sur l’achat éventuel par Zelenskyi d’un hôtel-casino dans la partie nord de Chypre est menée avec des partenaires d’autres pays, mais rien n’a été révélé jusqu’à présent. Christodoulidis a promis qu’il communiquerait les résultats plus tard, a rapporté TASS.

(1) Voici grace à une lectrice de ce blog ce qui a été trouvé pour infirmer la nouvelle :

« La confusion semble provenir du site web de l’hôtel-casino, qui attribue ses droits d’auteur à une société du nom de Film Heritage Inc. Film Heritage Inc. est le nom d’une société appartenant à Olena Zelenska, l’épouse de Zelensky, et qui possédait des actifs en Ukraine, en Biélorussie, en Russie, au Belize et à Chypre au moment de la publication des documents de Panama en 2019. Cependant, le porte-parole du groupe Oscar a insisté sur le fait que le nom était une coïncidence et qu’une société du même nom avait développé le site web du casino. Il a ajouté que la société n’avait pas l’intention de vendre l’hôtel. La rumeur semble provenir d’un rapport du site d’information turc OdaTV. Le site Web a également souligné que l’hôtel n’accepte pas actuellement les réservations via le site Web de réservation populaire Booking.com, et a déclaré que cela était « probablement dû au processus de changement de propriétaire ».Toutefois, l’hôtel continue de prendre des réservations sur son propre site web ». Marianne qui parle je le répète Russe et Turc et qui avait déjà signalé ce lieu en Turquie chipriote qui accueille les oligarques (donc les grecs n’y sont pour rien) a déjà eu ces renseignements dont le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont peu évidents, puisque la societe dont il est question a bien le même nom que celle de madame Zelensky repérée dans les Panama paper’s. 

2) Avant que Kamenka ne soit enrôlé avec d’autres dans les bonnes oeuvres de la CIA, il avait publié une enquête dans l’Humanité sur ces panama papers’ et Zelensky dont Daniel Ariaas a retrouvé le lien ainsi que celui du journal The Guardian.

Voici ce que relayait avant le grand retournement l’Huma et un journaliste bien connu des lecteurs de ce blog et du journal de toute la gauche.

https://www.humanite.fr/monde/ukraine/ukraine-volodymyr-zelensky-piege-par-les-pandora-papers

Le Guardian aussi se faisait écho des mêmes révélations.

https://www.theguardian.com/news/2021/oct/03/revealed-anti-oligarch-ukrainian-president-offshore-connections-volodymyr-zelenskiy

Depuis il semble que les girouettes soient coincées, avis de tempête, grands vents d’ouest annoncés.

L’Huma un (trop) bref article sur la guerre et les élections européennes:

https://www.humanite.fr/politique/europeennes-2024/europeennes-2024-la-guerre-enjeu-brulant-du-scrutin-europeen


mercredi 29 mai 2024

 

Le sens de l’histoire et la gestation du socialisme

Franck Marsal a commenté le compte-rendu du Morning star concernant le travaif de Chen Enfu, un marxiste chinois qui fait partie des contributions que nous avons choisi de publier dans le cadre de ce à quoi nous sommes confrontés. La campagne des Européennes a eu le mérite de marquer la présence communiste. Mais cette campagne témoigne de l’état idéologique et politique de la société française, qui correspond à l’état réel du parti après près de trente ans de démission. Le peuple français contemple ébahi le niveau médiatico politique. Cette situation est dangereuse, elle n’a apparemment d’issue que dans la guerre et le fascisme. Il y a la nécessité d’un “travail” de réflexion dont ont un urgent besoin les communistes, on n’ose même plus parler de la “gauche” vu son état alors que nous sommes dans un basculement historique qui nécessite l’intervention populaire dans des formes inusitées. (note de Danielle Bleitrach)

L’économie vulgaire capitaliste se présente comme des concepts hors du temps et de l’espace. On y parle de masses monétaires, de croissance, de taux, sans égard pour la réalité matérielle et temporelle de ce que représente la monnaie, de ce qui doit croître et du temps de vie qui se cache derrière les taux.

Nous sommes tellement plongés quotidiennement dans cette pensée insignifiante que nous en perdons de vue l’essentiel.

Or, l’économie est avant tout constituée par des forces productives, des outils de production et des rapports sociaux, et cela, nous devons, nous aussi marxistes, l’intégrer.

Dans la vie matérielle, on ne peut pas sauter toutes les étapes. Comme chacun sait, une femme fait naître un bébé en 9 mois, mais il n’y a aucun moyen de réunir 9 femmes pour obtenir une naissance en un mois. On le voit aujourd’hui dans la course que mène la Chine pour produire des puces au niveau de ce que font les meilleurs mondiaux, à Taïwan et en Corée : les chinois vont vite, mais ils doivent quand même passer les étapes de finesse de gravure de puces une à une : Ils ont réussi il y a plus d’un an à atteindre les 7 nanomètres (nm), ils sont en passe d’atteindre les 5 nm et ce sera un énorme et long travail encore pour parvenir au sommet actuel des 3 nm .

De même, on ne peut pas, à partir de certains stades de croissance, échapper à la question de la taille critique nécessaire pour les franchir. Car le développement des forces productives au fur et à mesure qu’il s’effectue, devient de plus en plus qualitatif et complexe. C’est la pointe d’une pyramide qui doit s’élargir à sa base pour pouvoir être rehaussée. L’accès aux technologies les plus avancées nécessite l’accumulation de recherches et de développements de plus en plus longs et difficiles, qui doivent ensuite se déployer dans un large système productif, pour permettre de dégager encore plus de ressources pour l’investissement, la recherche et les développements futurs.

Le socialisme permet, et cela est confirmé désormais par plusieurs expériences historiques. L’URSS a été la première, réalisant une croissance économique tout à fait extraordinaire de 1917 à 1960 environ. D’un pays arriéré, autocratique et à peine sorti du servage, elle est devenue la première puissance capable d’envoyer un homme dans l’espace. La Chine fournit au autre exemple. Le Vietnam un troisième.

Mais le socialisme n’est pas une baguette magique. L’URSS s’est considérablement développée. Mais le besoin de développement était encore immense pour rattraper complètement le niveau de vie atteint par des pays qui avait commencé leur industrialisation un à deux siècles plus tôt et qui avaient puisé sans vergogne dans la ressource facile de l’esclavagisme et du colonialisme. Cela mit à rude épreuve l’équilibre des rapports sociaux. Des couches sociales cherchaient évidemment à s’affranchir du socialisme pour se vendre à l’impérialisme et accéder aux “merveilles de l’occident”. On voit bien ces difficultés aussi dans le chemin extrêmement difficile que doit traverser l’économie cubaine. Sur une île isolée, soumise au blocus, le socialisme ne permet pas de fabriquer instantanément du pétrole ni tout un tas de bien techniques indispensables au développement. Cuba est de plus soumis à une torture sadique : les USA font croire à la levée du blocus pendant quelques années, laissant l’espoir d’un développement accéléré et suscitant des investissements ciblés en ce sens, pour mieux le détruire ensuite en tapant exactement là où cela fait le plus mal. Cuba lutte sans relâche, mais dans ces conditions, le chemin est long et ardu.

La direction communiste chinoise a remarquablement analysé toutes les expériences et tiré parti de sa situation unique pour accélérer le développement et devenir aujourd’hui le premier centre industriel planétaire. Plusieurs générations de chinois ont dû faire des sacrifices énormes pour y parvenir, travaillant sans relâche, et le gouvernement chinois lui-même s’est concentré exclusivement sur cet objectif, lissant tout ce qui pouvait l’être, n’usant quasiment jamais de son droit de veto au Conseil de Sécurité de l’ONU et rétablissant largement une économie de marché capitaliste favorable aux investisseurs étrangers. Ils ont envoyé des millions de leurs jeunes apprendre dans les universités étrangères, et les ont fait revenir. Les meilleurs d’entre eux dirigent désormais en Chine des laboratoires de premier rang mondial. Ils ont étudié toutes les industries minutieusement. Ils ont accepté de commencer leur développement pas les industries les plus ingrates et les moins rémunératrices, comme le textile ou les jouets en plastiques, puis ont remonté pas à pas ce que les économistes bourgeois appellent les chaînes de valeur. Ils ont commencé à développer quelques régions côtières en “zone franche”, puis ont progressé par cercles concentriques pour intégrer l’ensemble de leur vaste pays à ce processus. Ils arrivent aujourd’hui au sommet dans bien des domaines et ne peuvent plus être rattrapés.

Mais ils savent que pour continuer à se développer, la surface économique sur laquelle opèrent les forces productives doit encore s’élargir. C’est tout le sens des routes de la soie, qui ne vise pas seulement à acheminer des produits en Europe, mais à transmettre ce processus de développement à l’ensemble des pays voisins, à permettre enfin aux milliards de travailleurs du “Sud global” d’accéder au développement économique et industriel et de sortir du sous-développement dans lequel l’occident libéral les avaient enfermés. Ce processus là non plus ne peut désormais plus être arrêté.

Et le socialisme ?

Le secteur capitaliste chinois est un pan de l’économie socialiste de marché, et il est sous contrôle de celle-ci, comme on l’a vu avec la remise dans le cadre d’un certain nombre de dirigeants et le nettoyage encore en cours du secteur immobilier. L’économie chinoise a encore grand parti à tirer de son insertion dans le marché mondial, y compris les marchés de l’occident impérialiste et comme le soulignent les dirigeants chinois, la rupture des chaînes logistiques internationales serait une catastrophe économique mondiale.
Mais il me semble que la propriété socialiste se développe naturellement dans un tel contexte même si on manque de chiffres. On voit bien en tous cas que l’investissement public progresse alors que dans nos pays capitalistes, il régresse constamment et ne parvient plus que difficilement à assurer le maintien de nombres d’infrastructures clés.

Mais la logique du développement entrepris par la Chine, à l’opposé sur ce plan de ce que l’URSS (dans son contexte propre) avait réalisé, c’est qu’il s’agit d’un développement du socialisme intégré dans l’économie mondiale développée. Ce n’est plus un camp socialiste en course de vitesse avec un camp capitaliste. La question qui nous est posée, la transition vers le socialisme est posée au niveau mondial, avec une locomotive chinoise, certes, mais avec tous les wagons derrière, dont un certain nombre ont actionné les freins pour essayer de se détacher ou de faire dérailler la machine. Les capitalistes dominant de l’occident sont prêt à ralentir au maximum le développement économique et social, voire à faire basculer le monde dans la régression guerrière pour retarder l’émergence globale du socialisme.

L’idée qu’il suffirait que la merveilleuse Chine établisse le socialisme et montre un tellement bel exemple que nous n’aurions plus qu’à dire : “regarder, faisons pareil”, est une idée à oublier. Cela ne peut pas se passer comme cela. Il faut encore constituer une masse suffisante de pays qui se mettent dans le bon sens du développement, de la coopération internationale équitable et saine, renverser la domination impérialiste mondiale pour rehausser ensuite étapes par étapes le standard mondial de socialisation dans la production.

La clé aujourd’hui pour nous, c’est donc de ne pas renvoyer dos à dos la Chine et les USA, mais au contraire de montrer qu’il y a là deux voies: celle du développement commun et celle de la domination intéressée. Ce qu’il faut rejeter, c’est la logique de blocs opposés. L’avenir est encore et toujours à la coopération internationale, sur la base du respect mutuel et de l’avenir partagé de l’humanité. C’est de dire que l’UE ne peut en aucun cas être une voie propre, encore moins un troisième bloc. D’abord, car elle est depuis toujours le cheval de Troie des USA. Ensuite et surtout parce que la question n’est pas de constituer un bloc autonome mais de s’unir avec le monde qui nous entoure, pour le développement et avec tous ceux qui le portent et donc avec les BRICS.

Franck Marsal