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«Marées populaires» : 31 700 manifestants à Paris, selon Occurrence pour un collectif de médias

Partis, associations et syndicats organisent samedi une «marée populaire» un peu partout en France pour dénoncer la politique d'austérité d'Emmanuel Macron.
par LIBERATION
publié le 26 mai 2018 à 13h43
(mis à jour le 26 mai 2018 à 16h33)

Des «marées populaires» avec des dizaines de milliers de personnes se sont déroulées ce samedi à Paris et en province, à l'appel inédit d'une soixantaine de syndicats, partis politiques et associations, pour protester contre la politique d'Emmanuel Macron, qui répond par avance que «ça ne l'arrêtera pas».

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Cette «super fête à Macron», dixit Jean-Luc Mélenchon (et en interview ce week-end dans Libération), est organisée par Attac et la fondation Copernic, réunissant la gauche de la gauche (La France insoumise mais aussi PCF, EELV, Générations, NPA...) ainsi que syndicats et associations.

A Paris, la manifestation est partie en début d’après-midi de la Gare de l’Est direction Bastille, en passant par République. D’autres défilés ont lieu en France, notamment à Marseille avec Jean-Luc Mélenchon.

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Revivez le déroulé de la manifestation avec nos journalistes présents sur place :

Interpellations. A Paris, 39 personnes ont été arrêtées - 32 avant la manifestation et 7 pendant celle-ci-, dont 26 ont été placées en garde à vue, notamment pour port d'arme, rébellion ou participation à un groupement en vue de commettre des violences.

A Marseille. Dans une ville où les écarts de chiffres sont souvent très larges, la CGT a annoncé 65.000 manifestants, contre 4.200 côté police. (Ci-dessous quelques photos de Patrick Gherdoussi)

En images. Nouveaux clichés de la manifestation de notre photographe Boris Allin (Hans Lucas pour Libération).

Comptage. Le cabinet d'études indépendant Occurrence a, de son côté, comptabilisé 31 700 manifestants dans le cortège parisien.

A Nantes. Des incidents ont éclaté à Nantes quand le cortège de tête, composé d'une centaine de militants anticapitalistes vêtus de noir, est passé devant la préfecture, rapporte l'AFP. Des manifestants ont lancé divers projectiles (bouteilles en verre, pierres, billes de peinture, lacrymogènes, bâtons et papier toilette) en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué en faisant usage d'une lance à eau.

En chiffres. A Paris, la CGT a dénombré 80.000 participants à cette «marée populaire», contre 21.000 selon la préfecture de police.

Politiques. Benoit Hamon, fondateur du mouvement Générations, le communiste Pierre Laurent et Olivier Besancenot pour le NPA.

En images. Dans le cortège toujours, quelques clichés de notre photographe Boris Allin (Hans Lucas pour Libération)

A Marseille. «Aujourd'hui c'est l'heure de la #MareePopulaire en France. Unis, nous marchons pour le droit au service public contre le monde des riches et de leur président», a tweeté Jean-Luc Mélenchon, qui a commencé à manifester en début d'après-midi à Marseille. «Il faut que les gens se prouvent à eux-mêmes qu'ils sont en nombre, en force. Ils en ont besoin pour vaincre la peur, la résignation, le sentiment d'être isolé et perdu», a-t-il déclaré dans un entretien fleuve à Libération. (Photos : Patrick Gherdoussi)

Cortège. Le comité Adama, formé en mémoire d'Adama Traoré mort par asphyxie en 2016 lors d'une interpellation, s'est placé en amont avec dans ses rangs l'écrivain Edouard Louis, derrière une banderole dénonçant notamment les «crimes policiers» et la «gestion coloniale des quartiers». (Photo Boris Allin. Hans Lucas pour Libération)

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