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Jean-Marc Jancovici Jean-Marc Jancovici is an Influencer

Founding Partner, Carbone 4 - President, The Shift project

Avec le climat, la biodiversité est aussi un sujet de préoccupation majeur pour quiconque s'intéresse à l'environnement (et aussi pour les autres, sauf qu'ils ne le savent pas :) ). Pourquoi s'en occuper moins visiblement que du climat dans les entreprises, alors ? Il se trouve que le climat dispose d'éléments "favorables" pour pousser les acteurs à regarder le problème : - il a un guichet unique d'accès à l'information scientifique actif depuis longtemps (le GIEC), - il y a un seuil planétaire pour les émissions à ne pas dépasser (3000 milliards de tonnes de CO2 en cumulé de 1850 à 2100), - à cause de la persistance du CO2 dans l'air, le lieu d'émission est sans importance, et donc les émissions sont fongibles, - la nuisance se monétarise (prix du carbone mais pas que). La biodiversité n'a pas cela. Son GIEC (IPBES) est récent, la tonne équivalent grenouille jaune reste à inventer, et le seuil quantifiable est difficile à établir. Mais on progresse doucement... Les Nations Unies, CDC Biodiversité et Carbon 4 Finance vous proposent un webinaire pour faire le point Mardi 8 décembre. Et vivent les vers de terre !

Biodiversity measurement for business & finance – An update on recent developments and lessons learnt

Biodiversity measurement for business & finance – An update on recent developments and lessons learnt

https://www.mission-economie-biodiversite.com

Jane Vuillier

Co-founder at Querceo

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En effet les enjeux de la Biodiversité sont majeurs... et complexes! La Fresque de la Biodiversité est un très bon outil pour appréhender la Biodiversité et sa complexité, et pour comprendre pourquoi chaque organisation devrait s'y intéresser. Un premier pas... avant l'invention de la tonne équivalent grenouille jaune

Yann Lemoine

Founder and President

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Comme je l'évoquais dans un de mes récents posts, il faut aussi souligner que s'attaquer au CC en produisant des NRJ renouvelables est aujourd'hui rentable. C'est donc un changement acceptable par le système actuel (la croissance "verte"), qui ne nécessite pas de le remettre en cause fondamentalement. S'attaquer à l'érosion de la biodiversité passe inéluctablement par réduire la production / consommation, donc la croissance. Pas acceptable aujourd'hui.

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Nicolas Servant

📐Comptable Carbone / Animateur d'ateliers climat

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On connait peut être aussi un peu mieux les vulnérabilités de nos sociétés face aux conséquences du RC. Les vulnérabilités de nos activités face à un effondrement de la biodiversité, c'est moins documenté. D'ailleurs, on préfère associer la COVID 19 à un acte isolé malheureux de mangeur de pangolin qu'à une perturbation des écosystèmes. C'est pourtant bien une perturbation d'écosystème qui fait augmenter les flux d'agents biologiques qui étaient jusque là bien cloisonnés dans leur écosystème.

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Arnaud Boucheny

Ecologue - Chargé de projets - Formateur

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Peut-être aussi que les enjeux climatiques ont mieux réussi à être intégrés à l'économie de marché ? Peut-être que les activités responsables des changements climatiques sont plus "facilement" identifiables ? Peut-être aussi que la biodiversité est pas mal trop complexe pour avoir des indicateurs utilisables. Un gramme de CO2, c'est 1 gramme de CO2. 1 gramme de sol, , c'est bien plus qu'une valeur numérique. Quoiqu'il en soit et de manière subjective et provocatrice, en termes d'environnement, on en fait sans doute trop pour le climat (sous entendu, pas assez pour la biodiversité et sa grande sœur, la nature 😉)

Jean-Pierre Beaulier

Président de la SAS COMST

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La biodiversité est directement liée au changement climatique anthropique La pression anthropique sur la forêt, le plancton,la vie bactérienne,....influence directement le devenir du climat. Un effet probable d’addition avec la consommation des énergies fossiles ne fera qu’aggraver les choses ....malheureusement !

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Philippe Vannerot

Academic Relations Manager

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L'impact de l'augmentation de température dû à notre consommation d'énergie fossile a des résultantes présentes et à venir multiples et le plus souvent directement invisibles non palpables. Le (notre) soucis du profit immédiat propre à nos économies est généralement en contradiction avec la notion véritable de pérennité au minimum de l'espèce humaine dans le cadre du "Développement Durable" qui nous est cher. Au risque de choquer l'Homme fait partie intégrante d'une chaîne (pas qu'alimentaire) dont chaque maillon est important. Peut-être même est-on en droit de se demander si certains régulateurs du moment, virus ou bactéries, du moment où ils sont naturels et pas le fruit de la recherche humaine n'y ont pas leur place ? Ceci est une question philosophique afin de prendre du recul et surtout de relativiser la puissance de l'humanité / à celle de la Terre (la Nature).

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Olivier EROL

AgriFood I Sustainability I Cocoa I Nature Based Solutions

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Alexandra Stoecklin

✒ Rédaction web SEO : Je mets mes compétences scientifiques au service de la création de contenus optimisés pour les entreprises à impact positif

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Quand on se rendra compte de l'impact économique de la disparition de certaines espèces comme les abeilles, la biodiversité sera sans doute prise en compte, mais trop tard. Des études chiffrent déjà depuis des années l'impact de la perte de biodiversité, mais comme l'homme à tendance à attendre qu'il soit trop tard, nous aurons le plaisir d'apprécier le coût économique de tout cela en vrai...

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