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"Expedition Bigfoot" : l’ADN d’un primate inconnu découvert dans le Kentucky

L'équipe d'Exploration Bigfoot
L'équipe d'Exploration Bigfoot © DR
D.R.

L’équipe de la série Expedition Bigfoot assure avoir mis au jour dans les Appalaches l’ADN d’un primate non répertorié. Pourrait-il s’agir de la première preuve de l’existence de la mythique créature anthropoïde ? 

Il est peu fréquent qu’une émission de télévision partie sur les traces d’une créature mythique comme le Bigfoot ou le monstre du Loch Ness revienne avec des éléments tangibles. Pourtant, il se pourrait que la série documentaire Expedition Bigfoot constitue l’exception à la règle. Du moins si l’on en croit le communiqué enthousiaste de la chaîne : «Pendant ce tournage au coeur de la nature sauvage des Appalaches, au Kentucky, de l'ADN collecté dans le sol sous une structure arborescente découverte par les Dr Mayor et LeBlanc a livré des résultats aussi surprenants que passionnants. L'ADN environnemental (ADNe) est le matériel génétique laissé naturellement par les animaux. L’analyse scientifique de ces échantillons offre un instantané de toutes les créatures vivantes évoluant dans un lieu donné. Cet outil révolutionnaire est de plus en plus utilisé pour confirmer la présence d’animaux insaisissables.»

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Contrairement aux prélèvements d’ADN classiques qui nécessitent la collecte de poils, d’excréments ou de tout autre matériel biologique, l’ADN environnemental est prélevé «à l’aveugle» dans le sol, les sédiments ou en milieu aquatique. Son principe repose sur le fait constaté que tous les animaux laissent derrière eux des fragments d’ADN qui, bien qu’infimes, contiennent les données cruciales permettant d’identifier une espèce. Ces fragments constituent le code-barres ADN dont la séquence est caractéristique d’une espèce. «Cette stratégie permet d’identifier les espèces présentes dans un milieu alors même que les individus n’y sont pas facilement accessibles» expliquent les biologistes François Pompanon et Wasim Shehzad. Le code-barres ADN est donc une formidable aubaine, non seulement pour les scientifiques qui s’efforcent de dresser un panorama complet de la biodiversité mais aussi pour les cryptozoologues en quête d’animaux inconnus…

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Et, après analyse des échantillons prélevés, l’équipe d’Expedition Bigfoot assure avoir touché le gros lot. La généticienne Miroslava Munguia Ramos, de l’université d’UCLA fait part de ses premières observations : «Ce que j’ai trouvé est très intéressant. Oui, nous avons détecté de l’ADN humain dans ces zones, mais nous voyons aussi l’ADN d’un primate différent, un ADN proche du chimpanzé commun qui n’est pas censé habiter dans les Appalaches… C’est un véritable casse-tête.»

Plus intrigant encore, «les échantillons ont été recueillis sous une structure constituée de grosses branches dont la construction a nécessité à la fois une grande force physique, une intention et une capacité à planifier» explique le primatologue Mireya Mayor. Simple teaser destiné à faire le buzz ou véritable découverte ? On en saura sans-doute plus après la diffusion de l’épisode aux Etats-Unis le 28 mars…

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