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PassepART, le programme qui convie les arts, la culture et le patrimoine au sein des écoles francophones canadiennes
 
Plus de 130 demandes de microfinancement ont été soumises depuis le lancement du programme PassepART, le 25 septembre dernier, et 28 activités ont déjà eu lieu. Notre équipe se réjouit de la rétroaction positive de plusieurs organismes sans but lucratif (OSBL) et des écoles.

Dans cette infolettre, des histoires à succès de l’Alberta, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick vous sont présentées. Nous vous offrons également les réponses aux questions fréquemment posées au sujet du programme PassepART.

Rappelons que PassepART permet aux organismes artistiques, culturels et communautaires de recevoir une microsubvention de 1 500 $ pour offrir des activités aux élèves par le biais d’un partenariat avec une des 721 écoles de langue française en contexte minoritaire.

Bonne lecture !

Âme, slam, trame – quand la poésie parle aux jeunes
 
Qui aurait cru qu’une tournée de poètes serait bien accueillie par des adolescents au secondaire? Et pourtant, c’est ce qui est arrivé les 14 et 15 octobre derniers lorsque le Conseil provincial des sociétés culturelles du Nouveau-Brunswick (CPSCNB) a organisé, pour la première fois, une tournée scolaire d’artistes de poésie et de slam.

Les élèves de la 6e à la 8e année de l’École Antonine-Maillet à Dieppe, et ceux de la 7e et 8e de l’École Abbey-Landry à Memramcook, ont pu participer aux ateliers grâce aux microsubventions du programme PassepART. C’était la première fois que les élèves entendaient parler de slam. 

Selon la directrice générale du CPSCNB, Marie-Thérèse Landry, le slam est le moyen par excellence de bâtir son sens d’appartenance culturelle à la langue française : « Grâce au slam, l’élève s’approprie les mots, leur sens et se découvre lui-même. Il doit se présenter devant les autres et déclamer sa création ». 

« Après une période initiale où ils se sentaient déstabilisés face à cette nouvelle forme d’expression, ils ont embarqué », dit Dany Émond, enseignant à l’école Abbey-Landry. L’important était de laisser libre cours à l’expression orale, selon lui. Il est fier de l’effet durable qu’a eu cet atelier de slam sur ses élèves – même après l’atelier, ils continuent d’enregistrer leurs œuvres sur un fond musical rythmé. L’école a d’ailleurs l’intention d’organiser un concours de slam au cours des prochains mois.

Marie-Thérèse Landry affirme que grâce à PassepART, l’expérience sera à répéter l’an prochain dans plusieurs autres écoles. Elle prévoit même de développer un guide pédagogique permettant de mieux accompagner les élèves dans leur apprentissage du slam en lien avec le curriculum.

Faire vibrer les jeunes franco-ontariens aux rythmes de la musique électronique

Pier-Bernard Tremblay n’est pas un DJ comme les autres. Le Franco-Ontarien, qui a pour nom de scène DJ UNPIER, cherche à partager son amour de la musique électronique avec les jeunes francophones partout en Ontario. 

Les 22 et 24 octobre derniers, le DJ a animé des ateliers de musique pour un groupe de 100 élèves de l’École secondaire catholique Monseigneur-Jamot à Peterborough, ainsi que 200 élèves de l’École secondaire Ronald-Marion à Pickering. C’est le Conseil des organismes francophones de la région de Durham (COFRD) qui avait fait les demandes de microfinancement pour cette tournée. 

Gerta Sambour, directrice de l’École secondaire Ronald Marion, est de l’avis que l’atelier et le spectacle de DJ UNPIER sont des exemples parfaits de construction identitaire : « Les élèves ont tendance à trouver que la musique en français, ce n’est pas cool, mais DJ UNPIER connaît leurs goûts. Il est capable de les engager. Il leur permet de voir une autre facette de la langue française », explique-t-elle.

Écoutez la courte vidéo ci-dessus 
[1.25 m.] où DJ UNPIER explique les avantages des activités artistiques et culturelles tant pour les élèves que pour la relève artistique francophone.

RaJE, une activité rassemblant la jeunesse franco-albertaine

Le RaJE, le plus important rassemblement de jeunes en Alberta-français, en était à sa 20e édition, le 4 octobre dernier, lorsqu’il a réuni des jeunes des quatre coins de la province à St-Albert, au nord-ouest d’Edmonton. 

Gabriel Kreiner, directeur général à Francophonie jeunesse de l’Alberta (FJA), cherchait à faciliter la participation des jeunes franco-albertains du sud de la province, même si les distances rendaient le transport dispendieux. Grâce aux microsubventions de PassepART, une centaine d’élèves de cinq écoles des régions de Calgary, Brooks et Medicine Hat ont pu participer au RaJE. 

Les jeunes ont pu s’adonner à plusieurs activités culturelles dont un concert par et pour des jeunes artistes franco-albertains, des ateliers et même un spectacle de magie. La journée a été clôturée par un concert du groupe musical Bleu jeans bleu. 

Selon M. Kreiner, le RaJE brise l’isolement des élèves fréquentant les écoles secondaires francophones : « Ça leur permet de comprendre que la francophonie, c’est beaucoup plus grand que leur école. Ça créé un sens d’appartenance, de communauté et de solidarité », affirme-t-il.

Des réponses à vos questions !

Qui doit déposer une demande de microfinancement? L’école ou l’organisme sans but lucratif?

C’est à l’organisme de déposer une demande de microsubvention en ligne, à la suite de la confirmation d’un partenariat avec une ou plusieurs écoles. La microsubvention sera automatiquement versée dans le compte bancaire de l’organisme sans but lucratif (OSBL) qui en a fait la demande. Tout OSBL canadien dûment constitué en vertu des lois fédérales ou provinciales et territoriales peut demander une microsubvention.

Je suis un organisme sans but lucratif et j’aimerais collaborer avec les écoles de ma région afin d’offrir une activité artistique, culturelle ou patrimoniale. Par où commencer?


Il est conseillé de consulter le répertoire des écoles. C’est ainsi que vous verrez quelles écoles sont encore admissibles pour recevoir une activité PassepART pour l’année scolaire en cours. De plus, vous obtiendrez le nom de la personne à contacter pour chaque école. Ce partenaire scolaire désigné pourra vous informer de la procédure à suivre dans son conseil, district, division ou commission scolaire. C’est d’ailleurs ce partenaire scolaire qui est responsable d’approuver ou de refuser les demandes de microsubventions soumises par le biais de la plateforme en ligne. Il faut donc le tenir au courant de vos démarches.

Est-ce possible d’offrir plus d’une activité par école par année?


Non. Chaque école peut recevoir une seule activité PassepART par année scolaire. Lorsqu’une école reçoit une activité, elle n’est d’ailleurs plus disponible dans le formulaire de demande en ligne. Pour voir les écoles qui sont toujours admissibles, il suffit de consulter le répertoire des écoles. À noter qu’un organisme sans but lucratif peut toutefois proposer une activité qui se déroulera en plusieurs dates (par exemple, une série de trois ateliers de danse qui culmine en un spectacle offert à raison d’une fois par semaine pendant un mois). 


Date limite

La date limite pour soumettre une demande pour une activité prévue pendant l’année scolaire 2019-2020 est le  14 février 2020 


Pour en savoir plus

Nous avons regroupé tous les outils en un seul et même endroit : monpassepart.ca.
Nous vous invitons à lire les lignes directrices du programme avant de soumettre une demande de microfinancement.

Pour toute question : contactez Marie-Ève Laramée-Gauvreau, gestionnaire du programme, par courriel à passepart@fccf.ca, ou par téléphone au 1 800 267-2005, poste 23.
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PassepART se met à l’œuvre aux quatre coins du pays !
 
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Le 25 septembre 2018, la FCCF était officiellement mandatée par le ministère du Patrimoine canadien pour être la tierce partie responsable de l’implantation et de la livraison d’un programme de microfinancement au sein de la francophonie canadienne. Cette initiative découle du Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023 : Investir dans notre avenir.

De mars à juillet 2019, des rencontres ont eu lieu dans chaque province et territoire, sans exception, afin de mettre en œuvre une stratégie de consultation des partenaires clés des milieux éducatif, communautaire, artistique, culturel et de la jeunesse. Plus de 35 000 km ont été parcourus, pour une cinquantaine de rencontres avec plus de 300 partenaires clés. Forte de sa démarche, la FCCF est fière d’amorcer aujourd’hui le processus de demandes pour l’octroi de microsubventions PassepART.

Fondée en 1977, la FCCF est un organisme national sans but lucratif qui a pour mission de promouvoir l’expression artistique et culturelle des communautés francophones et acadienne et d’agir en tant que porte-parole des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne.
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