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Blondin, cent ans de solitude

Antoine Blondin en 1979. ULF ANDERSEN/Aurimages via AFP

SUR LES TRACES D’ANTOINE BLONDIN (5/5) - Ignoré des commémorations officielles, l’auteur du Singe en hiver compte encore de nombreux fidèles.


Né à Paris le 11 avril 1922, disparu le 7 juin 1991, l’auteur d’ Un singe en hiver laisse derrière lui l’image d’un auteur fantasque et une œuvre poignante et mélancolique. Retour sur le parcours d’un poète désenchanté.


À Salas, hameau du Limousin auquel on accède par la C31, la maison est située sur un chemin de terre: Notre ferme - qui est loin d’être une fermette -, s’enorgueillit Blondin en la faisant visiter à la fin des années 1970 aux lectrices de La Maison de Marie-Claire, se compose d’une vaste grange aux profondeurs de cathédrale, flanquée de deux pièces en guise de presbytère et d’une étable.» Derrière le portail blanc, un chien montre les dents. Il a mordu un voisin. Une pancarte prévient: «Vous pénétrez dans cet enclos à vos risques et péril.» Après la mort d’Antoine, le 7 juin 1991, puis de sa femme, Françoise, six ans plus tard, la maison a été vendue à un type qui a fait faillite. Mise en liquidation judiciaire, elle a été revendue aux enchères à un couple franco-irlandais…

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3 commentaires
  • Participe Passé

    le

    J'ai vu "Un singe en hiver" à l'Alliance Française" de Lima au Pérou en 1981. C'est un des films que l'on n'oublie pas.

  • anonyme

    le

    ’’ Même l’église était bourrée ” ça c'est de la Une

  • Yann

    le

    La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des mortels…

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