Antoine Blondin

Cette année, l'écrivain aurait eu 100 ans. A cette occasion, les éditions de La Table Ronde viennent de rééditer son roman "Un singe en hiver" dont a été tiré le film éponyme, avec Gabin et Belmondo. Retour sur Blondin, son livre et ce film.

Chercher la tranquillité en prenant la route, sur le Tour de France ou ailleurs : Antoine Blondin n’est pas seulement l’écrivain farceur et fantasque souvent raconté. Derrière cette façade, une mélancolie et une envie de prendre la fuite.

Antoine Blondin a publié un très grand nombre de chroniques littéraires sur ses contemporains, mais aussi sur des œuvres du passé, parmi elles, celle d'Alexandre Dumas, et parmi elle, sa grande trilogie de la Renaissance.

Il existe un style Antoine Blondin. Mais qui était ce journaliste et écrivain, hérissé par les intellectuels de la rive gauche, journaliste dans des publications d’extrême droite, admirateur de Morand et chroniqueur du Tour de France ?

Dans cette troisième émission consacrée aux sports, nous discutons cyclisme avec Antoine Blondin avant d'écouter le sportif roumain Vasile Dimitru, en pleine Guerre froide. Enfin, c'est au stade Charléty que nous nous rendons à l'occasion des Jeux universitaires de 1957.

Dans "Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée" l'écrivain Antoine Blondin, qui venait de recevoir le prix Interallié pour son roman "Un Singe en hiver", se confiait au micro de José Pivin. (1ère diffusion : 05/12/1959 France II Régionale).

Retour sur la vie et l’œuvre d'Antoine Blondin (1922-1991), amoureux du vélo et du sport. Il a suivi vingt sept éditions du Tour de France et sept olympiades pour le journal l’Équipe. Il est aussi l'auteur du roman "Un singe en hiver".

Auteur de plus de 40 films et d’une dizaine d’ouvrages, lauréat du prix Albert-Londres, journaliste, écrivain, réalisateur et producteur, Christophe Péan de Ponfilly incarne à tout jamais une vision aventurière et romantique du métier de reporter.

L'auteur d'Un singe en hiver porté à l'écran par le tandem Henri Verneuil-Michel Audiard et immortalisé par les interprétations de Jean Gabin et de Jean-Paul Belmondo, fut aussi un brillant journaliste dont les dérives éthylique ont donné naissance à une mythologie germanopratine de leveurs de coude

En 1988, Antoine Blondin acceptait de se raconter au micro de Pierre Assouline. Rendez-vous était pris dans un café. Evidemment dans un café, car comme l'on sait, Blondin vivait, buvait et écrivait dans les cafés. Il s'était livré au travail de la mémoire mais aussi à celui de l'oubli.