Laurence Boone (OCDE): «Le pire des scénarios serait celui d’une propagation de l’épidémie à l’hémisphère sud»
Dans le meilleur des cas, la chef économiste de l’organisation internationale prévoit une récession mondiale au premier trimestre provoquée par le coronavirus Covid-19, suivie d’une reprise progressive de la croissance
Les faits -
L’OCDE publie ce lundi des prévisions macroéconomiques revues nettement à la baisse après l’émergence du coronavirus Covid-19. Dans le meilleur des cas, l’impact sera de 0,5 point sur la croissance mondiale. Mais si le virus se propage en Asie et dans les économies avancées à un niveau équivalent à la Chine, l’impact pourrait aller jusqu’à 1,5 point, divisant par deux la croissance mondiale.
Laurence Boone est chef économiste de l’OCDE.
Sur le même thème
-
CartelA 90 dollars le baril, le pétrole (re)commence à chauffer
Le cours du Brent est reparti à la hausse, il a regagné plus de 20 % depuis le creux de la mi-décembre 2023 -
Mystère
Pourquoi la hausse des taux d'intérêt n’a pas tué la croissance américaine
La récession, maintes fois annoncée après le tour de vis inédit de la politique monétaire de la Fed, n’est pas survenue -
L'aéronautique redécolle
Industrie: les divergences entre secteurs au plus haut depuis 30 ans
Bonne nouvelle, la productivité dans le secteur de l'aéronautique, en berne, pourrait bondir en 2024 grâce à Airbus -
Passe la seconde !
La croissance repart poussivement début 2024
Grâce à la désinflation, l'augmentation des salaires et des prestations sociales devrait redonner un peu de pouvoir d'achat aux ménages -
Scénario gris
L'économie française en 2024, ce sera plutôt «Attention fragile» que «l'Echappée belle»
Au sein d'une économie européenne qui flirte avec la récession depuis quelques trimestres, la France a peu de munitions pour jouer la locomotive -
Game changer
Pascal Saint-Amans (Brunswick): «L’impôt minimum effectif de 15 % sur les sociétés fonctionne»
INTERVIEW. L'ancien directeur fiscal de l'OCDE, qui a mené la négociation sur la réforme de la fiscalité internationale, explique pourquoi l'impôt minimal mondial sur les grandes entreprises peut fonctionner même s'il n'est appliqué ni par la Chine ni par les Etats-Unis.
Recommandé pour vous
Débat
Européennes: au Medef, l'audition des simplificateurs
Sept candidats ont détaillé face aux patrons comment ils comptaient alléger les normes pour les entreprises
