Hollande et ses francs-maçons

Pouvoir. Il y avait longtemps qu'un gouvernement n'avait pas compté autant d'initiés. Notre enquête.

Temps de lecture : 9 min

Trois ministres régaliens sur quatre : c'est un ratio digne des meilleures heures de la IIIe République, un pourcentage jamais égalé depuis des décennies, peut-être plus d'un siècle, dans un gouvernement. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ne fait pas mystère d'avoir été initié très jeune au Grand Orient de France, qu'il assure avoir quitté il y a plus de dix ans faute de temps. Mais quitte-t-on jamais la franc-maçonnerie ? La garde des Sceaux, Christiane Taubira, appartient toujours à la Grande Loge féminine française, où elle est rattachée à un atelier parisien. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, appartient au Grand Orient, comme son directeur de cabinet, Cédric Lewandowski.

Pour que les obédiences obtiennent le carré d'as, il aurait fallu que le ministère des Affaires étrangères soit conquis aussi, autrement dit que Laurent Fabius soit passé sous le bandeau. Il ne l'est pas, comme tous ceux qui ont nourri les plus hautes ambitions et préfèrent s'entourer de frères que se commettre eux-mêmes dans les loges.

Si l'on s'en tenait au décompte officiel, outre Manuel Valls, il conviendrait de mentionner seulement le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, entré au Grand Orient à la fin des années 80, en Guadeloupe, à la loge Acacia des tropiques. Alors député et président du conseil régional de Guadeloupe, c'est lui qui avait accompagné, pendant la campagne présidentielle, François Hollande à la tenue blanche fermée de la Rue Cadet, siège du Grand Orient, dans le 9e arrondissement de Paris. Le candidat y avait fait un tabac. L'appartenance n'est pas obligatoire, mais fortement conseillée pour un ministre chargé des Départements et des Territoires d'outre-mer, où les frères sont localement très nombreux, surtout en politique.

Au ministère du Travail, une attache fraternelle reconnue ne peut pas non plus nuire. Michel Sapin, titulaire du portefeuille, se défend d'avoir été initié au Grand Orient de France. Plusieurs grands anciens ont pourtant le souvenir de l'avoir croisé en loge au cours des années 90. Cette ambiguïté ne peut pas nuire dans un univers où, de Force ouvrière à Pôle Emploi, les affiliations sont nombreuses, surtout au Grand Orient de France.

Alors qu'il a longtemps été député de Lot-et-Garonne, sur des terres labourées par la franc-maçonnerie, Jérôme Cahuzac a laissé plus de souvenirs Rue Cadet qu'à Villeneuve-sur-Lot, dont il était le maire. Cette ville compte pourtant une loge très ancienne, installée depuis... 1759."Il est difficile de faire de la politique, surtout à gauche, dans la région sans être lié à la franc-maçonnerie", explique un frère implanté localement. L'exemple d'une exceptionnelle longévité maçonnique est offert par Henri Caillavet, initié à Toulouse en... 1935, à l'âge de 21 ans, et qui a été député puis sénateur de Lot-et-Garonne entre 1946 et 1983. Avec un passage au gouvernement dans les années 50 comme... ministre de la France d'outre-mer. Déjà !

Le ministre des Relations avec le Parlement bénéficie d'un meilleur réseau s'il fait partie de la famille. C'est le cas d'Alain Vidalies. Ses liens fraternels ne peuvent nuire dans un Sénat très maçonnique, depuis l'élection à sa présidence de Jean-Pierre Bel, ancien de la Fraternelle parlementaire, et la présence de François Rebsamen, pilier du Grand Orient, à la tête du groupe socialiste.

Trois autres membres du gouvernement Ayrault sont perçus par les frères du Grand Orient comme des membres de cette grande famille : Stéphane Le Foll à l'Agriculture, Frédéric Cuvillier, qui vient du Pas-de-Calais, où l'appartenance est presque obligatoire, aux Transports, et Benoît Hamon à l'Economie sociale et solidaire, un secteur où, du milieu associatif à la sphère mutualiste, les initiés sont très nombreux.

Si le passage de la ministre déléguée chargée de la Décentralisation, Anne-Marie Escoffier, à la Grande Loge féminine française ne fait aucun doute, l'ancrage de Sylvia Pinel est plus ambigu. La ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme progresse en terrain hautement maçonnique depuis le début de sa carrière. Cette jeune femme du Sud-Ouest - elle a tout juste 35 ans - d'abord chargée de mission, est ensuite devenue chef de cabinet de Jean-Michel Baylet au conseil général de Tarn-et-Garonne, qui lui obtient une circonscription lors des législatives de 2007. Pendant sa campagne, elle bénéficie de tous les réseaux de Baylet, président du Parti radical de gauche, mais surtout franc-maçon dans un fief où les frères sont nombreux et toujours influents.

Codé. Reste un cas étrange, celui d'Arnaud Montebourg, que beaucoup de frères imaginent franc-maçon. Une hypothèse peu vraisemblable pour une personnalité qui s'est attaquée de front aux tribunaux de commerce, lesquels connaissent une concentration maçonnique record."Il a toujours un mot codé, y compris dans ses discours publics, analyse pourtant un haut dignitaire.Il parle de construire l'édifice, d'assembler des pierres, de cimenter la fraternité..." Le ministre du Redressement productif a en tout cas réussi un coup formidable grâce au réseau fraternel. Quand il n'est encore que simple député, début 2012, il est contacté par un frère prêt à reprendre le site Lejaby d'Yssingeaux. L'affaire capote, car le gouvernement Fillon trouve un autre repreneur, un fournisseur de LVMH. C'est finalement une autre usine de Lejaby, à Bourg-en-Bresse, qui va revivre grâce au projet d'Assya Hiridjee, la soeur de la fondatrice de Princesse Tam Tam. Aujourd'hui, 13 ouvrières travaillent à une nouvelle collection qui sortira au printemps 2013."Je dois louer l'énergie, la combativité d'Arnaud Montebourg, explique Michel Fournier, le directeur de la nouvelle marque, qui fait partie du cercle des initiés. S on cabinet et lui-même ont toujours été disponibles et se sont beaucoup investis." Quand les réseaux servent de tels desseins, il convient de le saluer.

Il y avait longtemps, en tout cas, qu'un gouvernement n'avait pas compté autant d'initiés, qu'ils soient toujours actifs ou non. Et encore plus longtemps que le Grand Orient n'avait pas été la seule obédience masculine représentée. "Evidemment, c'est plus agréable, nous n'avons plus besoin de demander à Alain Bauer de passer des messages ou d'obtenir des rendez-vous", plaisante Jean-Michel Quillardet, ancien grand maître du Grand Orient et président de l'Observatoire international de la laïcité. Alain Bauer, lui aussi ancien grand maître, était l'envoyé spécial des frères auprès de Nicolas Sarkozy, pour lequel il avait écrit quelques passages de discours sur la République durant la campagne de 2007 et qu'il a ensuite conseillé, à l'Elysée, sur les questions de sécurité. Ami de Manuel Valls depuis l'université, le criminologue Alain Bauer a toujours ses entrées Place Beauvau, où il connaît tout le monde, mais le ministre a pris garde de ne pas faire un conseiller officiel de son vieux camarade, certes parrain de l'un de ses enfants, mais aussi recyclé de façon très tapageuse dans le sarkozysme.

Pour vanter la qualité des contacts au plus haut niveau, un dirigeant actuel du Grand Orient renchérit : "Dans son entourage, François Hollande a de vrais francs-maçons. Et j'en connais plusieurs personnellement au cabinet de Jean-Marc Ayrault." Le Premier ministre n'appartient pas à la confrérie. Mais, à Nantes comme à Paris, il a toujours coopté certains de ses membres dans son entourage proche."Quand la Compagnie générale des eaux, devenue Veolia, négociait des contrats avec la mairie de Nantes, les participants aux réunions étaient tous initiés des deux côtés de la table", raconte un ancien du groupe, qui a lui-même longtemps fréquenté les loges. D'ailleurs, l'un des campus de Veolia est installé à Saint-Herblain, la ville de la banlieue nantaise dont Ayrault a été le maire entre 1977 et 1989. A Matignon, son directeur de cabinet, Christophe Chantepy, ainsi que Bernard Candiard, conseiller spécial chargé de la communication, figurent sur les tablettes du Grand Orient. Et on assure, Rue Cadet, bien connaître d'autres collaborateurs du Premier ministre.

Celui-ci a aussi pris soin, localement, d'apporter assistance aux loges. En février 2008, comme maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000 euros à son conseil municipal, sous l'intitulé "dispositions diverses à caractère budgétaire et financier". Il s'agit de satisfaire, en deux versements de 200 000 euros, une demande d'aide financière déposée par l'Association fraternelle d'études sociales (Afes) afin de "requalifier et restructurer les espaces utilisés par l'Afes et de créer un espace culturel de rencontres, de conférences, d'expositions et de documentation ouvert au public et aux associations". Les espaces en question sont en fait les locaux maçonniques situés au 33, rue Jean-Jaurès, qui comptent deux temples accueillant les frères de la Grande Loge et du Grand Orient de France. Et l'Afes, l'association qui gère cette fraternelle copropriété : pourquoi se dissimuler ainsi ? Parce que la franc-maçonnerie est une société discrète ? Trop discrète pour solliciter une subvention à visage découvert ?

A l'Education nationale, qui compte la plus importante fraternelle maçonnique de la fonction publique, il n'est pas inutile d'avoir quelques initiés au sommet de la pyramide. Compter avec les francs-maçons est presque aussi important que câliner les syndicats. Au cabinet de Vincent Peillon, son directeur, Pierre-Yves Duwoye, ancien secrétaire général du ministère, joue ce rôle à la perfection, de même que Jean-Paul Delahaye, nommé directeur général de l'enseignement scolaire, un poste stratégique de quasi-vice-ministre.

La mission de concertation qui a travaillé jusqu'en octobre avait pour animateur l'inamovible et transpolitique Christian Forestier, membre du Grand Orient, un ancien recteur qui avait coprésidé, en 2010, le comité de pilotage sur les rythmes scolaires installé par Luc Chatel. Parmi les membres de la concertation, plusieurs frères ont pu faire entendre leur voix, parmi lesquels Jean-Michel Quillardet. La montagne a-t-elle accouché d'une souris ? Pas tout à fait. La proposition d'introduire la morale laïque dans l'enseignement est un cadeau offert au Grand Orient... et une compensation pour les espoirs déçus.

Flirt. Pendant la campagne, le candidat Hollande s'est en effet livré à un flirt poussé avec cette obédience, la plus acharnée à défendre la laïcité. En février, devant des centaines de frères réunis dans le temple Arthur-Groussier de la rue Cadet, il a évoqué l'idée d'inscrire les principes fondamentaux de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution. Il en a fait la promesse numéro 46 de ses 60 engagements pour la France, proposant même un deuxième alinéa à l'article 1er ainsi rédigé : "La République garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des Eglises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des conditions particulières applicables en Alsace et Moselle." Toussotements dans les loges ! Le régime concordataire qui prévaut dans l'est de la France depuis 1801 est, pour les défenseurs de la laïcité, une scorie insupportable de l'ère napoléonienne. L'évoquer dans la même phrase que la constitutionnalisation de la loi de 1905 ressemble pour eux à une provocation."Hollande a eu une gestion clientéliste de ce dossier, remarque Bernard Teper, membre du Grand Orient de France et de l'Ufal (Union des familles laïques).Mais en voulant faire plaisir à tout le monde en une seule phrase, il n'a satisfait personne. Pour nous, le concordat est en contradiction totale avec la notion de laïcité."

Sur ce dossier, les francs-maçons les plus lucides ont donc le sentiment de s'être fait avoir. Bien sûr, ils sont reçus avec le sourire à l'Elysée et le secrétaire général Pierre-René Lemas est proche des loges. Bien sûr, ils peuvent compter sur les leurs, nombreux dans les cabinets. Mais pas assez pour faire changer la Constitution.

Gouvernement Ayrault : qui en est vraiment ?

Manuel Valls

Le ministre de l'Intérieur a été initié au Grand Orient de France alors qu'il n'avait pas 30 ans, au début des années 80. Il n'en fait pas mystère et a démissionné dix ans plus tard.

Christine Taubira

La garde des Sceaux est affiliée à la Grande Loge féminine française, où on ne la voit plus depuis qu'elle exerce ses fonctions ministérielles mais où l'on confirme, officieusement, son appartenance.

Sylvia Pinel

La ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme est une protégée du président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, un initié de longue date qui a tissé de nombreux réseaux fraternels.

Victorin Lurel

Le ministre des Outre-Mer a été initié dans une loge guadeloupéenne du Grand Orient il y a une trentaine d'années. C'est lui qui a accompagné le candidat Hollande pour une tenue blanche fermée rue Cadet.

Alain Vidalies

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement a été initié au Grand Orient de France. Une appartenance très utile dans la fonction gouvernementale qu'il occupe.

Jean-Yves Le Drian

Le ministre de la Défense est toujours membre du Grand Orient de France, qu'il a intégré au début des années 80. Il a donc au moins trente ans de franc- maçonnerie derrière lui.

Stéphane Le Foll

Le ministre de l'Agriculture est proche du Grand Orient de France et aurait été initié dans une loge sarthoise. Des liens qui lui ont servi lorsqu'il était directeur de cabinet de François Hollande au PS.

Benoît Hamon

Pour être ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire, la proximité avec les loges est presque indispensable. La nébuleuse associative et plus encore le secteur mutualiste sont peuplés de frères.

Anne-Marie Escoffier

La ministre déléguée chargée de la Décentralisation fait partie de la Grande Loge féminine française depuis de longues années. Une appartenance qui ne peut nuire pour discuter avec les élus locaux.

Michel Sapin

Le ministre du Travail nie toute appartenance à la franc-maçonnerie. Il a pourtant été vu au siège du Grand Orient de France dans les années 90. Il n'y appartient plus aujourd'hui.

Frédéric Cuvillier

Silence radio pour le ministre des Transports, très discret sur ses liens avec le Grand Orient au travers des loges du Pas-de-Calais, son département d'origine, où la plupart des élus et des notables sont initiés.

Jérôme Cahuzac

Le ministre du Budget a, jusqu'à son accession au gouvernement, été élu dans le Sud-Ouest, où la franc-maçonnerie est une vieille tradition. Néanmoins, il ne fréquentait guère les loges locales.

Les conseillers initiés :

Peillon

Jean-Paul Delahaye. directeur général de l'enseignement scolaire.

Christian Forestier. Animateur de la concertation pour la refondation de l'école.

Pierre-Yves Duwoye. Directeur de cabinet du ministre de l'Education nationale.

Ayrault :

Christophe Chantepy. Directeur de cabinet du Premier ministre.

Bernard Candiard. Conseiller spécial chargé de la communication.

e t aussi...

Jean-Pierre Bel. Le président socialiste du Sénat, membre du Grand Orient de France, a appartenu à la Fraternelle parlementaire. Son cabinet compte de nombreux frères.

François Rebsamen. Le président du groupe PS au Sénat a été initié à Dijon, la ville dont il est maire depuis 2001. Christian Bataille. Le député PS du Nord est le président de la Fraternelle parlementaire, qui réunit environ 150 élus au Sénat et à l'Assemblée.

Christian Bataille. Le député PS du Nord est le président de la Fraternelle parlementaire, qui réunit environ

Michèle André. La sénatrice PS du Puy-de-Dôme est membre de l'obédience Droit humain. Présidente d'honneur du Groupe fraternel d'étude des questions africaines, elle est aussi vice-présidente de la Fraternelle parlementaire.

Jean Le Garrec. L'ancien ministre et ex-député du Nord, qui fut président de la Fraternelle parlementaire, est toujours président du Cercle Ramadier.

La guerre des obédiences

La Grande Loge nationale française (GLNF),

la plus marquée à droite, vit des heures difficiles depuis deux ans. Ses hauts dignitaires se sont écharpés pour le pouvoir et l'institution a été placée sous la responsabilité d'un administrateur provisoire, avant de retrouver son autonomie le 1er décembre, avec l'élection d'un nouveau grand-maître, Jean-Pierre Servel. Entre-temps, en septembre, la GLNF a perdu la reconnaissance de la Grande Loge unie d'Angleterre, sorte de Saint-Siège de la franc-maçonnerie. Ce label est accordé à une seule obédience par pays, celle qui respecte le mieux cet ensemble de règles, ou landmarks,édifiées au XVIIIe siècle à Londres.

Pour certains frères, la régularité est un critère déterminant de leur engagement. Au point de migrer vers la prochaine obédience qui l'obtiendra ?

La Grande Loge nationale française (GLNF),

La Grande Loge de France , qui arrive en troisième position en termes d'effectifs, a toutes les chances de conquérir le label suprême. Caractérisée par une grande diversité d'opinions politiques, elle se réfère au Grand Architecte de l'Univers, condition sine qua non pour obtenir la reconnaissance tant convoitée.

Le Grand Orient de France,

Plus à gauche, n'a aucune chance de décrocher le label tant convoité, puisqu'il a gommé toute référence à un Etre suprême pour devenir la tête de pont de la franc-maçonnerie dite " libérale et adogmatique ". Il s'est récemment éloigné un peu plus des préceptes londoniens en initiant des femmes. Même s'il accueille des frères de toutes sensibilités, il reste marqué politiquement. Ses deux forces résident dans sa supériorité numérique et dans son antériorité historique, puisqu'il a été le premier à régner sur le paysage maçonnique français. Pour maintenir son rang, ses responsables opèrent des rapprochements avec des organisations plus modestes, telle la Grande Loge mixte universelle.

Quand, en 2010, le Grand Orient s'est finalement résolu à initier des femmes, les obédiences mixtes, GLMU mais aussi Le Droit humain, ont craint un moment que leurs ouailles ne soient tentées de le rejoindre en masse. Notamment pour des raisons de prestige. Mais la maçonnerie française, finalement, conserve sa diversité par-delà les évolutions, petites et grandes.

Arnaud Montebourg

Il n'est pas franc-maçon, mais un haut dignitaire s'interroge sur son vocabulaire très codé avec force " pierres " et " édifices " !

" Il faut cinq années pleines pour reconstruire pierre par pierre notre édifice. "

" Tout le monde doit participer au changement, apporter sa pierre à l'édifice. "

Arnaud Montebourg (Libération, 20 août 2012)

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Commentaire (1)

  • LYCA

    Mais il y a tentative... Comme l'indique le ministre de la Défense, qui a fustigé aujourd'hui la "tentative d'assassinat médiatique" qui vise, selon lui, le président de la république française, fragilisé par le livre de son ex-compagne et dont la cote de popularité est désastreuse.
    "Je vous demande de la vigilance car, si on n'y prend pas garde, il peut y avoir une tentative de déstabilisation des institutions de la République. Cet acharnement peut nous y conduire", a dénoncé le ministre, un fidèle de longue date du chef de l'Etat.
    Il a notamment évoqué le supposé mépris pour les pauvres qu'il'éprouverait, d'après le livre de son ex compagne !
    "Je le connais depuis 1984, il n'a jamais varié dans ses engagements : je l'ai toujours connu proche des gens, aimant les gens et faisant du combat pour la justice le coeur de son action", a-t-il souligné. "