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Naissance : 21 janvier 1887
Décès : 27 mars 1926
Intronisation : 1991
Catégorie : Athlète
Au début du XXe siècle, Georges Vézina est reconnu comme un excellent gardien au hockey « bottine » à Chicoutimi! Lorsqu’il se décide à chausser des patins, il réussit à conserver cette réputation. Tant et si bien que lors d’une partie d’exhibition entre le National et le Club de hockey de Chicoutimi, Joseph Cattarinich, le gardien montréalais, remarque la qualité du jeu de Vézina.
Impliqué comme gardien et directeur général du Canadien à ses débuts en 1909, Cattarinich mentionne le nom de Vézina comme étant un gardien talentueux. Ce dernier est alors invité à Montréal et il signe un contrat le 26 décembre 1910 avec le Canadien.
Alors que les règles de l’époque interdisent aux gardiens de se jeter sur la glace pour arrêter les rondelles, Vézina, vif comme l’éclair, excelle avec ses bras, ses jambes et son bâton. Son sang froid devant le filet lui vaut le surnom de « Concombre de Chicoutimi » qui dérive de l’expression anglaise « as cool as a cucumber ».
À sa première partie avec le Canadien le 31 décembre 1910, Vézina est loin de se douter qu’il gardera les buts pour cette équipe lors de 328 parties consécutives en plus de 35 autres en séries! Cette impressionnante suite de parties sans blessure se déroule de 1910 à 1925.
Alors que le Canadien joue au sein de l’Association nationale de hockey (1909-1917) Vézina aide son équipe à remporter deux championnats et sa première coupe Stanley en 1916.
Après la fondation de la Ligue nationale de hockey en 1917, il devient le premier gardien de but à blanchir l’adversaire dans une victoire de 9 à 0 face aux Arenas de Toronto. Il aide son équipe à mettre la main sur la coupe Stanley pour une deuxième fois en 1924. À plusieurs reprises au cours de sa carrière, il demeure le gardien avec la meilleure moyenne de buts alloués.
Le 28 novembre 1925, c’est un Vézina fiévreux qui se présente devant son filet à l’Aréna Mont-Royal. Mais sa santé est précaire depuis quelques semaines. À bout de force, il s’écroule en deuxième période. Par la suite, les médecins prononcent le diagnostic : Georges Vézina est atteint de la tuberculose. Le 27 mars suivant, la maladie vient à bout de cet athlète d’exception.
Suite à son décès, on organise diverses activités pour venir en aide à sa famille. Les propriétaires du Canadien (Léo Dandurand, Jos. Cattarinich et Louis Létourneau) offrent également une coupe à la Ligue nationale afin de rendre hommage à leur gardien disparu. Ce trophée est attribué de 1927 à 1981 au(x) gardien(s) de l’équipe ayant alloué le moins de buts. Depuis la saison 1981-1982, le Georges-Vézina est décerné au meilleur gardien de but par vote des directeurs généraux de la ligue.
Lors de la fondation du Temple de la renommée du hockey en 1945, il est parmi les douze premiers intronisés. Il est également reçu au Temple de la renommée des sports du Québec lors de la première intronisation en 1991.
