Nicolas Ker, leader du groupe de rock français Poni Hoax, est mort à l’âge de 50 ans, a-t-on appris, lundi 17 mai, auprès du service de presse de son label. La cause de son décès n’a pas été précisée. L’homme était connu pour avoir mené une vie tout en excès, comme on peut le voir dans le documentaire sur une tournée folle de Poni Hoax, Drunk in the House of Lords.
« Nicolas était le dernier des rockeurs à la voix d’or. C’était la figure même du rockeur au cœur déchiré, du poète incandescent, il avait une grâce dionysiaque, un être rare fin et beau, nous le pleurons », a réagi auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Arielle Dombasle, avec qui il était associé ces dernières années.
Musiques de films
Rencontrés par l’AFP à l’occasion de la sortie de leur disque Empire en juin 2020, dans un grand hôtel parisien, les deux artistes se vouvoyaient, alors qu’ils en étaient à leur second album et avaient aussi tourné un film – déjanté – ensemble.
« Leurs comportements ne sont pas en rapport avec les canons médiatiques. Mais ils partagent beaucoup de choses. Nicolas a ce côté punk, mais aussi ce côté cultivé, savant », avait dépeint à l’AFP le journaliste Matthieu Culleron, auteur du documentaire Drunk in the House of Lords.
Né à Phnom Penh, au Cambodge, d’un père français et d’une mère cambodgienne, ce dandy de l’underground français s’était établi à Paris. Ker avait également composé des musiques de films pour Bernard-Henri Lévy, compagnon d’Arielle Dombasle.
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