Abstract
We investigated the potential role of selected excitation–contraction coupling processes in females with work-related myalgia (WRM) by comparing WRM with healthy controls (CON) using tissue from extensor carpi radialis brevis (ECRB) and trapezius (TRAP) muscles. For the ECRB, age (mean ± SE) was 29.6 ± 3.5 years for CON (n = 9) and 39.2 ± 2.8 years for WRM (n = 13), while for the TRAP, the values were 26.0 ± 2.1 years for CON (n = 7) and 44.6 ± 2.9 years for WRM (n = 11). For the sarcoplasmic reticulum (SR) of the ECRB, WRM displayed concentrations (nmol·(mg protein)−1·min−1) that were lower (P < 0.05) for Total (202 ± 4.4 vs 178 ± 7.1), Basal (34 ± 1.6 vs 30.1 ± 1.3), and maximal Ca2+-ATPase activity (Vmax, 168 ± 4.9 vs 149 ± 6.3), and Ca2+-uptake (5.06 ± 0.31 vs 4.13 ± 0.29), but not SERCA1a and SERCA2a isoforms, by comparison with CON. When age was incorporated as a co-variant, Total, Basal, and Ca2+-uptake remained different from CON (P < 0.05), but not Vmax (P = 0.13). For TRAP, none of the ATPase properties differed between groups (P > 0.05) either before or following adjustment for age. No differences (P > 0.05) were observed between the groups for Ca2+-release in the SR for either TRAP or ECRB. Similarly, no deficiencies, regardless of muscle, were noted for either the Na+–K+-ATPase content or the α and β subunit isoform distribution in WRM. This preliminary study provides a basis for further research, with expanded numbers, investigating the hypothesis that abnormalities in SR Ca2+-regulation are involved in the cellular etiology of WRM.
Résumé
Les auteurs ont examiné le rôle potentiel de processus de couplage excitation–contraction sélectionnés, chez des femmes souffrant de myalgie professionnelle (MP), en les comparant à des contrôles sains (CON), en utilisant des biopsies du muscle court extenseur radial du carpe (MCERC) et du trapèze (TRAP). L’âge des participantes à l’étude du MCERC (moyenne ± SE) était de 29,6 ± 3,5 ans et de 39,2 ± 2,8 ans pour les CON (n = 9) et les MP (n = 13), respectivement, alors que les participantes à l’étude du TRAP étaient âgées de 26,0 ± 2,1 ans et de 44,6 ± 2,9 ans pour les CON (n = 7) et MP (n = 11). Dans le réticulum sarcoplasmique (SR) (MCERC), les sujets avec MP présentaient des concentrations (nmol·(mg protéine)−1·min−1) qui étaient plus faibles (P < 0,05) sur le plan de l’activité totale (202 ± 4,4 vs 178 ± 7,1), basale (34 ± 1,6 vs 30,1 ± 1,3) et maximale de la Ca2+-ATPase (Vmax, 168 ± 4,9 vs 149 ± 6,3) et de la captation de Ca2+ (5,06 ± 0,31 vs 4,13 ± 0,29), mais pas en ce qui concerne les isoformes SERCA1a et SERCA2a, comparativement aux contrôles. Lorsque l’âge était considéré comme co-variable, l’activité totale et basale et la captation de Ca2+ demeuraient différentes des CON (P < 0,05), contrairement au Vmax (P = 0,13). En ce qui concerne le TRAP, les propriétés des ATPases ne différaient pas en fonction des groupes (P > 0,05), avant ou après l’ajustement en fonction de l’âge. Aucune différence (P > 0,05) n’était observée entre les groupes sur le plan de la libération de Ca2+ du SR du TRAP ou du MCERC. De la même façon, aucun déficit n’était noté sur le plan du contenu en Na+–K+-ATPase ou de la distribution des isoformes des sous-unités α et β chez les sujets avec MP, quel que soit le muscle. Cette étude préliminaire jette la base d’une recherche future avec un plus grand nombre de sujets, permettant de vérifier l’hypothèse que des anomalies de la régulation du Ca2+ dans le SR sont impliquées dans l’étiologie cellulaire de la MP. [Traduit par la Rédaction]