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La grotte ornée d'Escoural (Portugal)

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La grotte ornée d'Escoural (Portugal)

PAR l'Abbé GLORY, Maxime VAULTIER et Farinha dos SANTOS *

A trois kilomètres du bourg de Santiago do Escoural (région de l'Estrémadoure, province de l'Alentèje), entre les villes de Monte- mor-o-Novo et Evora, un coup de mine dans une carrière de marbre précambrien ouvrit, le 17 avril 1963, une brèche assez large pour laisser passer un homme.

L'ouvrier Valentin Domingos Fernandès y pénétra le premier et s'enfuit précipitamment en apercevant sous lui de nombreux crânes humains.

Le Professeur Manuel Héléno délégua sur place son collaborateur, le Professeur Farinha dos Santos, qui requit la force publique pour interdire l'accès de la Caverne, jusqu'à la pose d'une porte forte. La loi portugaise, en effet, revendique comme bien national, tous les objets et Monuments archéologiques découverts fortuitement dans le sous-sol ; quitte, ensuite, à indemniser le propriétaire, s'il le demande.

Du 28 avril 1963 au 11 septembre 1963, une équipe du Musée de Bélem, dirigée par M. F. dos Santos, fouillèrent avec soin la vaste salle de l'entrée artificielle jusqu'à une profondeur de trois mètres. La seule couche archéologique rencontrée était néolithique. Dans une seconde campagne du 10 octobre au 31 décembre 1963, les archéologues découvrirent des restes de peintures rupestres rouges et noires, qui furent attribuées à un faciès régional de l'Art franco-cantabrique.

Dans la publication « О Arqueologo Portugues », tome V, 1964, p. 1 à 47, M. Farinha dos Santos, dans une courte monographie, inventoriait neuf figures qu'il classait dans le cycle auri- gnaco-périgordien par comparaison de style avec les peintures des grottes françaises. M. Vaultier, industriel portugais, élève de l'abbé Breuil, d'accord avec M. F. dos Santos, fit appel à l'expérience de l'un de nous pour donner un âge aux peintures que certains archéologues classaient au Néolithique. Très avertis de la Préhistoire française, ces Messieurs ont désiré que la S. P. F., dont ils sont membres, soit associée à cette découverte ; aussi c'est avec joie que nous publions ici le résumé de nos premiers travaux, à la suite de deux séjours dans la Grotte, en janvier 1965.

(*) Séance de Mai 1965.

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