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1803-2003
Deux siècles de Chancellerie fédérale
Parcours à travers l'histoire de la Chancellerie fédérale

La Chancellerie fédérale existe depuis 1803. Cette institution est donc plus ancienne que l’État fédéral qui remonte à 1848. Avant la fondation de ce dernier, le chancelier et le secrétaire d’État étaient à peu près les seules personnes au service permanent de la Confédération. Avec la fondation de l’État fédéral, la chancellerie perdit d’abord de son importance. Elle devint un service administratif du Conseil fédéral et du Parlement, chargé de rédiger les procès-verbaux de leurs séances. Elle publiait en outre les textes de loi et la Feuille fédérale, représentait une première en termes de relations publiques. Avec les réformes administratives introduites dans les années 1960, la Chancellerie fédérale s’est transformée en service d’état-major du gouvernement suisse.

La Chancellerie fédérale est aujourd'hui un centre administratif moderne et performant qui comprend les trois secteurs principaux « Affaires du Conseil fédéral », « Planification et stratégie » et « Information-communication ». Du 10 avril au 5 juillet, une exposition présentée dans la Tour des prisons (Käfigturm) à Berne renseigne sur les activités actuelles de la Chancellerie fédérale. Le « parcours virtuel » vous mène à travers l’histoire de cette institution et vous présente les chanceliers et les vice-chanceliers (qui se sont tour à tour nommés greffiers, secrétaires d’État, substituts puis enfin vice-chanceliers).

Avant la Chancellerie fédérale
Les chancelleries, ou plutôt les tâches qui leur sont confiées, existent depuis qu’il existe des administrations. Les peuples extra-européens et européens de l’Antiquité en ont déjà décrit les activités sur leurs rouleaux de papyrus ou de parchemin. Le royaume franc et les États qui lui ont succédé, notamment l’Empire allemand, disposaient d’un tel office. Par contre, l’association distendue des cantons de l’ancienne Confédération, dont l’organe supérieur était la Diète, n’avait pas de chancelier fédéral en propre, alors même que les cantons, eux, connaissaient cette fonction. Le titulaire en était le plus souvent désigné sous le nom de « greffier » (Schreiber).