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L’Athlétisme est un sport universel : son origine remonte aux temps les plus anciens de l’humanité et il est pratiqué sur tous les continents. C’est le ‘’sport-roi’’ des Jeux Olympiques.

Rappel de l'histoire

Antiquité
Dès les premiers âges de la civilisation, les hommes furent chasseurs et pêcheurs pour assurer leur subsistance et s’écarter des dangers. Durant leurs temps de ‘’loisir’’, ils concouraient entre eux et se mesuraient en vitesse, en endurance, en détente et en force ; qualités qui composent ou recouvrent l’éventail des spécialités de l’athlétisme contemporain. Ces concours spontanés, sporadiques se déroulaient de manière anarchique et rudimentaire.
Par les ruines, les vases, les peintures, les écrits, on retrouve des traces de l’activité physique de nos ancêtres. Chez les Aztèques ou les Incas, des messagers faisaient des concours de vitesse par relais de 3 à 5 kilomètres ; au Japon, il existait des courses de longue durée entre les conducteurs de pousse-pousse ;en Asie centrale des concours ou des combats étaient organisés pour les cérémonies mortuaires.
L’activité physique était un loisir en Egypte, une institution en Grèce. Raison d’état pour former des soldats à Sparte, des concours animaient les fêtes, pour honorer les dieux, les héros ou les hôtes de marque. Progressivement, ces rassemblements vont se développer dans toute la péninsule hellénique et aboutir à des jeux Pythiques, Isthmiques, Néméens ou Olympiques ; ces derniers seront les plus illustres.

Sur le site d’Olympie, on peut repérer les ruines d’un gymnase, d’une palestre, d’écuries, d’un hippodrome et d’un stade entouré d’un remblai gazonné formant amphithéatre ; on peut même distinguer une piste avec des plots de départ, des trottoirs limitant les zones de concours. Les athlètes admis aux Jeux subissaient un entraînement d’une trentaine de jours et devaient prêter serment de combattre loyalement.
Les Jeux furent abolis en 393 après J-C par l’empereur Théodose qui les trouvaient trop païens.

Période ‘’classique’’, du 5ème au 19ème siècle
Dans les pays nordiques et anglo-saxons (Celtes, Vikings, Ecossais, Irlandais), on note une permanence de jeux et concours divers (hauteur, perche, lancers de pierres, de piques, du marteau de forgeron, etc…) et des courses longues qui sont autant de défis. Chaque contrée a son ‘’green’’, terrain d’ébats en pelouse permettant d’effectuer ces ‘’jeux sportifs » ». L’amour profond de la compétition caractérise l’esprit anglo-saxon qui se perpétue jusqu’à nos jours.
A la fin du 18ème siècle, on organise des compétitions entre coureurs ‘’professionnels’’, notamment les valets qui précèdent les montures pour dégager la voie ou éclairer la route ; il existait des paris entre les maîtres et de l’argent à la clef pour leurs ‘’poulains’’. Il subsiste néanmoins une forme ludique de pratique.
En France, les principales pratiques physiques sont l’escrime, la paume, l’équitation, réservées à l’aristocratie.

Période moderne : naissance du sport actuel
C’est principalement l’action de Thomas Arnold (1795-1843) qui va révolutionner le système pédagogique anglais : enseignant, homme d’église et sportif convaincu, il applique sa doctrine : ‘’instruire, éduquer et surtout entraîner les corps et les esprits’’.
Nommé directeur du collège de Rugby en 1828, il va lancer le mouvement sportif qui sera suivi par les collèges d’Eton, d’Oxford et de Cambridge. L’athlétisme deviendra une véritable institution vers 1840. Il se crée des clubs où ce sont les étudiants qui prennent en charge les organisations ; des règles s’élaborent pour que les rencontres se répandent de collèges en collèges et même en dehors du milieu scolaire ou estudiantin.
Rudyard Kipling a écrit : ‘’Des collèges sont sortis les bâtisseurs de ponts, les capitaines courageux, les conquérants de l’impossible, qui ont porté sur toutes les mers et sur tous les continents cet esprit de compétition qui demeure la marque distinctive des Britanniques’’.
Les premiers championnats nationaux anglais se déroulent en 1866 avec des courses, des sauts et des lancers très divers.

Aux Etats-Unis, la première compétition a lieu en 1868, mais en salle ! Plus tard seulement l’athlétisme de plein-air réunira les Universitaires. En Amérique, l’activité sportive concerne surtout les masses populaires alors qu’en Grande-Bretagne, elle touche principalement les classes aisées.
A la même époque, d’autres sports se structurent comme l’aviron, le football, le rugby, le tennis, la natation et le patinage. C’est en 1868 qu’apparaît l’ancêtre de la bicyclette, ce qui donnera lieu tout de suite à des compétitions.
Parallèlement, dès 1800, se dessine un mouvement pour développer les exercices physiques, en Allemagne, en Suède, en Suisse et en France (avec Amoros), mais qui s’oriente vers des mouvements plus ou moins ‘’construits’’, avec ou sans appareils et qui donneront plus tard naissance à des méthodes d’éducation physique puis à la gymnastique aux agrès.

En France

Après une période de jeux locaux au moyen-âge, il ne reste guère, au ‘’grand siècle’’, que l’escrime ou la paume dans l’éducation du noble. Au début du 19ème siècle, existaient bien quelques courses de ‘’professionnels’’ valets de pied ou pédestrians’’ sur lesquels se faisaient des paris ; les coureurs étaient affublés de casaques et de toques bariolées comme les jockeys, maniant quelquefois une cravache et portaient des pseudonymes.
Vers 1880, ce sont les étudiants et les lycéens qui s’organisent pour lancer le sport à la mode anglaise, fuyant les tristes séances de gymnastique dans des préaux poussiéreux. Au jardin du Luxembourg ou dans la salle des ‘’pas-perdus’’ de la gare Saint-Lazare, naissent des compétitions entre potaches.
Le premier club, le Racing Club de France, est créé en 1882 par les élèves des lycées Monge, Rollin et Condorcet, puis, l’année suivante, le Stade Français est lancé par les élèves du lycée Saint-Louis.

En 1884, des statuts établissent l’aspect omnisports des clubs et le principe d’amateurisme.
Le premier championnat sur notre territoire voit le jour en 1886 à la Croix-Catelan, opposant des Belges, des Anglais et des Français. Le programme comportait : 100m, 400m, 1500m et 120m haies. On peut considérer que c’est la date de naissance de l’athlétisme en France. Les concours (sauts et lancers) n’apparaissent qu’en 1892.
Imprégné de culture anglo-saxonne et d’hellénisme, le Baron Pierre de Coubertin se jure de rétablir les Jeux Olympiques, imitant ceux de l’antiquité. En 1884, un Congrès est réuni à la Sorbonne et, en 1896, les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne se déroulent à Athènes, rassemblant 285 sportifs de 13 nations.

A ses débuts, comme pour les autres sports, l’athlétisme n’était pratiqué que par les hommes. Progressivement, les femmes s’y sont mises ; prenant conscience de leur importance grandissante dans la société, notamment durant la guerre de 1914-1918, où elles furent obligées de faire le travail des hommes partis au front. Elles participèrent à des compétitions ouvertes spécialement pour elles et, à l’instigation d’Alice Milliat en France, elles furent admises pour la première fois en athlétisme aux Jeux Olympiques d’Amsterdam en 1928. Dans certains sports, elles participaient déjà, comme en natation ou en tennis.
Le sport va progressivement se structurer pour aboutir à ce que nous connaissons actuellement : une fédération par sport, tant au niveau national qu’international ; pour l’athlétisme ce sera chose faite en 1920.

La Fédération Française d’Athlétisme

Création
En 1887, est créée l’Union des Sociétés Françaises de Course à Pied (USFCP) qui deviendra en 1889, l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques (USFSA), ébauche de la future fédération, chaque sport prenant progressivement son autonomie, surtout après la guerre de 1914.
En 1912, la Fédération Internationale (IAAF) voit le jour et reconnaît les premiers records.
En 1920, la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) voit le jour le 20 novembre, elle sera reconnue ‘’d’Utilité Publique’’ par décret du 7 avril 1925. Elle rassemble alors près de 800 sociétés ; notons qu’elle couvre aussi le basket dont elle se séparera en 1933.

Présentation
La fédération est une Association régie par la Loi de 1901, elle regroupe l’ensemble des clubs faisant pratiquer l’athlétisme.
Elle est affiliée à la Fédération Internationale d’Athlétisme Amateur (IAAF) devenue Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (même sigle) depuis 2001. Elle est aussi affiliée au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), lui-même né de la fusion, en 1968, du Comité National des Sports (CNS) et du Comité Olympique Français (COF).

Actuellement, son siège se situe : 33, avenue Pierre de Coubertin - 75013 Paris.

Structures

Administratives
La FFA est administrée par un Comité Directeur de 37 membres, élus par l’Assemblée Générale. Dès l’élection du Comité Directeur, celui-ci propose à l’Assemblée Générale un de ses membres comme Président, qui doit recevoir les suffrages de ladite Assemblée. Lors de sa première réunion, le Comité Directeur procède, par élection, à la formation de son Bureau (14 membres) qui constitue l’antenne permanente du Comité Directeur.
Le Bureau comprend, outre le Président, 7 Vice-Présidents, un Secrétaire Général et son Adjoint, un Trésorier Général et son Adjoint et deux membres.

Pour l’aider dans son fonctionnement, la Fédération institue des Commissions qui couvrent l’ensemble de ses activités : actuellement, elles sont au nombre de 13 (organisation, marche, jeunes, vétérans, courses hors stade, officiels, statuts et règlements, finances et budget, classements, médicale, formations, sport en entreprise, haut-niveau), sans compter les Commissions Spéciales que sont les Commissions Disciplinaires (première instance et appel pour les infractions et le dopage).
Il est créé, en outre, des Groupes de Travail sur des sujets particuliers.

Commissions ou Groupes de Travail comprennent des élus et des bénévoles disponibles et compétents. Au niveau de la gestion administrative, la Fédération emploie un certain nombre de personnes rémunérées, sous l’autorité d’un Directeur Général et en coordination avec des responsables de services (comptabilité, communication et partenariat, informatique, juridique, médical, presse, compétitions, etc…).
Des Statuts et un Règlement Intérieur définissent les prérogatives de la Fédération.
Ses moyens d’action sont : l’organisation de compétitions, l’organisation et le contrôle de la formation sportive, l’établissement des règles techniques, la mise en œuvre de contrôles anti-dopage, la délivrance de licences, la tenue d’assemblées périodiques, organisation de cours, conférences, stages…,  la publication d’une revue officielle,  etc…

Des Comités Départementaux et des Ligues Régionales sont créés sous forme d’Associations régies par la loi de 1901, ces organismes ont comme ressort territorial celui des Services extérieurs du Ministère chargé des Sports. Ils jouissent de l’autonomie sportive, financière et administrative dans la limite des Statuts et des différents règlements de la FFA.

En 2016, la Fédération a pour président André Giraud, élu pour 4 ans ; successivement ont occupé ce poste :
Joseph Genet            1920-1937
Paul Méricamp           1937-1942
Pierre Tonelli          1942-1944
Paul Méricamp           1944-1953
René Pisticcini         assure l’intérim après le retrait du précédent 1953-1954
Raymond Sergeant        1954-1957
Pierre Tonelli          1957-1967
Henry Meley             1967-1973
Michel Marmion          1973-1985
Michel Bernard          1985-1987
Lucien André            par intérim
Robert Bobin            1987-1993
Jean Poczobut           1993-1997
Philippe Lamblin        1997-2001
Bernard Amsalem     2001-2016
André Giraud            2016...

Techniques
Dès 1939, Léo Lagrange alors Ministre des Sports, nomme un technicien auprès de la Fédération : il s’agit de René Mourlon mais, faute de moyens, il se trouve réduit au rôle de sélectionneur. Il tiendra néanmoins ce poste jusqu’en 1957.
Préfigurant les réformes, André Gardien est nommé à son tour en 1958, et la refonte des structures intervient en 1959 (nouvelle Constitution à l’instigation du Général de Gaulle), la Direction des Sports crée officiellement une Direction Technique Nationale.

Les différents Directeurs (DTN) seront successivement :
Robert Bobin            1959-1973
Christian Dubreuilh   1973-1976
Jacques Dudal          1976-1978
Jean Poczobut          1978-1984
Alain Godard            1984-1985
Alain Piron               1985-1988
Serge Bord              1988-1993
François Juillard       1993-1997
Richard Descoux      1997-2001
Robert Poirier          2001-2005
Franck Chevallier     2005-2009
Ghani Yalouz           2009-2017
Patrice Gerges         2017- ...

Retrouvez un texte de Jean Huitorel relatif à l'apparition du poste de DTN en cliquant ici

Le sport français bénéficie du concours de Cadres Techniques – formation d’Etat – mis à sa disposition et rétribués par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Actuellement, l’athlétisme dispose de 100 cadres techniques répartis dans les régions ou nommés responsables de pôles ou encore responsables de spécialité au plan national.
Le programme d’action sportive est défini par le DTN dans le cadre de la politique générale de la FFA, en principe pour la durée d’une olympiade. Ce programme concerne principalement les athlètes de ‘’Haut-Niveau’’, leur suivi sportif et social ; il définit aussi le contenu des formations de cadres (entraîneurs).

Direction générale
Au niveau de la gestion administrative, la Fédération emploie un certain nombre de personnes rémunérées, sous l’autorité du Directeur général (avant 2001 cette fonction n'existant pas c'est le Directeur administratif qui était chargé de l'administration de la FFA) et en coordination avec des responsables de services (comptabilité, communication et partenariat, informatique, juridique, médical, presse, compétitions, etc.).

Les derniers gestionnaires de l'administration fédérale ont été :
Pierre Weiss, Directeur administratif de 1978 à 1985
Philippe Dechanay, Directeur administratif de 1985 à 1987
Pierre Weiss, Directeur administratif de 1987 à 1992
Jean Gracia, Directeur administratif de 1992 à 2001
Jean Gracia, Directeur général de 2001 à 2013
Julien Mauriat, Directeur général de 2014 à 2017
Frédéric Sanaur, Directeur général en 2018
Souad Rochdi, Directrice générale depuis 2019...

Relations extérieures
La Fédération Française d’Athlétisme (FFA) est affiliée à l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF) dont elle suit les règlements. Elle dépend aussi de l’Association Européenne d’Athlétisme (AEA), association continentale qui gère les compétitions au niveau européen. Elle peut correspondre avec l’ensemble des Fédérations étrangères affiliées à l’IAAF.
Au plan national, la Fédération est en relation avec le Ministère Jeunesse et Sports qui lui octroie des subventions et rémunère les cadres techniques mis à disposition. Elle est affiliée au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) qui réunit l’ensemble des Fédérations Sportives pour en défendre les intérêts et assurer la représentation aux Jeux Olympiques.
La FFA est en relation avec l’ensemble des Fédérations Sportives, mais principalement avec les Fédérations ‘’multisports’’ qui font pratiquer l’athlétisme, comme les fédérations dites ‘’Affinitaires’’ (FSCF, FSGT, UFOLEP) et les fédérations Scolaires (UNSS, UGSEL) et Universitaire (FFSU), pour harmoniser les calendriers de compétition et garantir le respect de la réglementation.
Les autres relations de la Fédération sont celles, obligées, avec les Ligues Régionales et celles, de courtoisie, avec les Médias, les Collectivités Territoriales, les Fournisseurs d’équipements ou de matériel sportif, l’Assureur, etc…

Les Epreuves d’Athlétisme

L’athlétisme recouvre un grand nombre de spécialités qui en font un sport complexe et varié, et dont l’activité s’étend à longueur d’année.

Les spécialités
Le terme ‘’athlétisme’’ recouvre un ensemble d’activités variées comme :
l’athlétisme de stade ou en salle comprenant les courses, les sauts, les lancers et les épreuves combinées ;
la marche sur piste ou sur route ;
le cross-country en pleine campagne
les épreuves hors stade

Les épreuves
L’athlétisme de stade se subdivise en courses, sauts, lancers, épreuves combinées et marche avec des variantes en fonction des catégories d’âge et de sexe.
Voici les épreuves qui sont au répertoire des Championnats du Monde :

Hommes
Courses : 100m – 200m – 400m – 800m – 1500m – 5000m – 10000m – Marathon (avec départ et arrivée sur le stade) - 110m haies – 400m haies – 3000m steeple - 4x100m – 4x400m
Sauts : Hauteur – Perche – Longueur – Triple saut
Lancers : Poids (7,260kg) – Disque (2kg) – Marteau (7,260kg) – Javelot (0,800kg)
Epreuves combinées :  le Décathlon comprenant : 1er jour : 100m – Longueur – Poids – Hauteur – 400m; 2ème jour : 110m haies – Disque – Perche – Javelot – 1500m
Marche : 20km et 50km (avec départ et arrivée sur le stade).

Femmes
Courses : 100m – 200m – 400m – 800m – 1500m – 5000m – 10000m – Marathon (avec départ et arrivée sur le stade) - 100m haies – 400m haies – 3000m steeple - 4x100m – 4x400m
Sauts : Hauteur – Perche – Longueur – Triple saut
Lancers : Poids (4kg) – Disque (1kg) – Marteau (4kg) – Javelot (0,600kg)
Epreuves combinées :  l’Heptathlon comprenant : 1er jour : 100m haies – Hauteur – Poids – 200m;  2ème jour : Longueur – Javelot – 800m
Marche : 20km (avec départ et arrivée sur le stade)

Il existe d’autres épreuves faisant l’objet d’un record du monde même si elles ne figurent pas au programme des Championnats :
1000m – Mile – 2000m – 3000m – 20000m – Heure – 4x200m – 4x800m – 4x1500m
Ces épreuves peuvent être organisées au niveau national ou régional ou lors de meetings.

L’athlétisme en salle reprend en partie les épreuves de stade maies aménagées en raison de l’exiguïté des installations
Courses : 60m – 200m – 400m – 800m – 1500m – 5000m - 60m haies - 4x400m
Sauts : Hauteur – Perche – Longueur – Triple saut
Lancer : Poids

La marche propose des distances de 5 à 20km sur piste tant à l’intérieur qu’à l’extérieur (20 km femmes en épreuve officielle) mais c’est principalement sur route que s’expriment les marcheurs avec des parcours de 35 à 50km pour les épreuves officielles masculines ? mais aussi sur 100 ou 200km.
En France, il existe une épreuve particulière de longue durée : Paris-Colmar (anciennement Strasbourg-Paris).

Le cross-country : parcours en pleine nature, sur terrains variés en sols et en profils, comportant des obstacles naturels (troncs d’arbres, petits rus, buttes de terre etc…), il se pratique sur des distances allant de 3 à 12km selon les catégories d’âge et de sexe. Le cross se pratique essentiellement en période hivernale et fait très souvent l’objet de classements par équipes.

Les épreuves hors-stade : issues de la mode du jogging, elles ont fait l’objet d’organisations souvent privées avant d’être intégrées dans le giron fédéral. De distances libres ou de parcours de ville à ville, les courses sur route évoluent vers des distances définies et précisément mesurées pour obtenir un ‘’label’’ puis reconnaître des records et décerner des titres nationaux et internationaux comme le 10km, le semi-marathon et le marathon (42km195), mais aussi des épreuves de longue durée comme le 100km ou les 24 heures. Depuis quelques années, sont organisées des courses en montagne, qui jouent plus sur le profil que sur la distance.

Les compétitions
Elles sont de plus en plus nombreuses et peuvent être classées en diverses catégories :

Internationales
Jeux Olympiques : Ils ont lieu tous les 4 ans (années paires), depuis 1896, avec interruption en 1916, 1940 et 1944. Ils regroupent plusieurs sports et sont organisés par le Comité International Olympique avec l’appui des Fédérations Internationales. L’athlétisme a toujours été représenté aux J.O.
Championnats du Monde : Créés en 1983, ils avaient lieu tous les 4ans, au début, puis tous les 2 ans depuis 1991 , les années impaires. Ils sont organisés par l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF).
Championnats du Monde en Salle : Les premiers se sont déroulés en 1987 (après les Jeux Mondiaux en Salle disputés à Paris-Bercy en 1985), ils ont lieu tous les 2 ans, les années impaires.
Championnats du Monde de Cross : Ils ont lieu tous les ans depuis 1973 et sont issus de Championnats Internationaux Européens existant depuis 1903, passant par le Cross des 6 Nations, avant d’être sous la tutelle de l’IAAF.
Championnats du Monde de Semi-Marathon : Tous les ans depuis 1992.
Championnats du Monde Juniors : Depuis 1986, ils se déroulent tous les 2 ans, les années paires.
Championnats du Monde Cadets : Depuis 1999, ils se déroulent tous les 2 ans, les années impaires.
Championnats d’Europe : Créés en 1934, ils ont lieu tous les 4 ans, les années paires, en alternance avec les Jeux Olympiques. Ils sont organisés par l’Association Européenne d’Athlétisme.
Championnats d’Europe en Salle : Après 4 années de ’’Jeux Européens’’ en salle, ils sont officiels depuis 1970 et se déroulent tous les ans jusqu’en 1990, puis tous les 2 ans, après la création des Championnats du Monde, ils ont lieu les années paires.
Championnats d’Europe de Cross : Organisés depuis 1994, ils ont lieu tous les ans.
Championnats d’Europe des ‘’moins de 23 ans’’ : Depuis 1997, ils ont lieu tous les 2 ans, les années impaires.
Championnats d’Europe Juniors : Après deux ‘’Jeux Européens Juniors’’ en 1966 et 1968, ils sont officiellement créés en 1970 et se déroulent tous les 2 ans, les années impaires.

Tous ces championnats sont des compétitions individuelles (en dehors des relais 4x100m et 4x400m) et sont accessibles à un nombre limité d’athlètes par nation (par exemple : 3 par épreuve pour les J.O. ou les Championnats seniors, 2 pour les juniors…).

Des compétitions par équipes sont organisées, elles portent souvent le nom de ‘’Coupe’’ :
Coupe du Monde d’Athlétisme : qui regroupe des équipes de continents.
Coupe du Monde de Marathon.
Coupe du Monde de Marche.
Coupe d’Europe des Nations où les pays sont répartis en divisions avec un système annuel de montées et descentes établi par un classement ‘’à la place’’, sur un programme presque complet, avec un athlète par épreuve.
Coupe d’Europe d’Epreuves Combinées établie selon le même principe, mais par addition des points de 3 représentants sur 4.

Les Championnats du Monde et/ou d’Europe de Cross, de Marche, de Semi-Marathon et de Marathon font aussi l’objet de classements par équipes.

Il existe des compétitions particulières comme :
Les Jeux Méditerranéens organisés tous les 4 ans par le Comité Olympique.
Les Jeux de la Francophonie sous l’égide du Ministère de la Francophonie et
Les Universiades organisées tous les 2 ans par la Fédération Internationale du Sport Universitaire.
Les Jeux Européens de la Jeunesse (pour les Cadets Scolaires).

Nationales

Les Championnats de France : organisés par la Fédération, ils sont nombreux, car ils concernent différents secteurs d’activité :
Individuels
Salle Seniors, Salle Jeunes (cadets, juniors, espoirs), Salle épreuves combinées, Cross (cadets, juniors, espoirs, seniors, vétérans) Sur piste ‘’Elite’’
Sur piste ‘’National 2’’ ou ‘’Promotion’’, Sur piste Jeunes (cadets, juniors, espoirs), Epreuves combinées ‘’Elite’’, Epreuves combinées ‘’National 2’’ et Jeunes (cadets, juniors, espoirs), 10000m piste, 10km route, Semi-marathon, Marathon, Montagne100km, 24 heures
Championnats par équipes
Championnats Interclubs, Championnats de cross (communs avec les Championnats individuels), Championnats de Relais, Coupes de spécialités (sauts, lancers, épreuves combinées, marche), Ekiden, Semi-marathon et marathon (dans le cadre des Championnats individuels)

La majorité de ces compétitions sont déclinées au niveau départemental puis régional avec qualifications successives pour aboutir au plus haut niveau.

Les Meetings
Initiatives ‘’privées’’ s’appuyant sur des ‘’partenaires’’ publics ou ‘’sponsors’’ privés, pour rentabiliser l’organisation, les meetings sont des compétitions pour le spectacle. Ils prévoient généralement un programme réduit, pour des athlètes choisis (donc sur invitation), avec des primes aux participants mais surtout aux performances.
Les meetings sont organisés au niveau international, national et/ou régional. L’IAAF organise un circuit de meetings classés par niveaux et coordonnés pour aboutir à la ‘’Finale du Grand Prix’’. La FFA coordonne une grande partie des meetings de son territoire pour répartir les dates et les épreuves afin d’aider les athlètes à prévoir leur programme de compétitions.

Les Matches Internationaux
Ce sont des rencontres par équipes conclues de ‘’gré à gré’’ entre deux ou plusieurs nations, sur un programme presque complet (type Coupe d’Europe), permettant la confrontation avec des étrangers pour des athlètes qui pratiquent des spécialités dont le niveau est inaccessible au plan international individuel, et ayant aussi l’avantage de développer l’esprit d’équipe.
Ce genre de rencontres est en diminution depuis l’extension du nombre de meetings (depuis 1983, notamment) ; elles sont souvent reportées sur les catégories de jeunes. Ces matches peuvent être organisés pour des spécialités particulières comme les épreuves combinées ou la marche.

Les installations
Le stade d’athlétisme doit répondre à certaines normes pour officialiser les compétitions et les performances qui s’y déroulent.

La piste : Elle a un développement de 400m, formé de deux lignes droites parallèles et deux virages identiques et comporte de 6 à 8 couloirs de 1,22m de large. Sa surface est réalisée en matériau synthétique.
Elle comporte, en outre, une portion intérieure ou extérieure à son tracé pour recevoir un fossé d’eau de 3,66x3,66m, profond de 70cm au plus bas et s’élevant progressivement, précédé d’une barrière fixée au sol, pour l’épreuve de 3000m steeple.

Les aires de sauts : elles sont en matériau synthétique. Hauteur : une surface plane de 20x20m environ pour installer le sautoir. Perche : un couloir d’élan de 40m minimum de long sur 1,22m de large possédant en bout un bac d’appel qui précède le tapis de réception. Longueur et/ou Triple Saut : une piste d’élan de 40m de long sur 1,22m de large, aboutissant à une fosse de réception de 9m de long sur 2,75m de large, remplie de sable fin, de niveau avec la piste. Des planches d’appel sont fixées dans le sol en travers de la piste d’élan (en matériau rigide, elles auront 1,22m de long sur 20cm de large et 10cm d’épaisseur), elles sont de niveau avec la piste et situées entre 1m et 3m de la fosse de sable pour le saut en longueur et à 11m et 13m (respectivement pour les femmes et les hommes) pour le triple saut.

Les aires de lancers : Aires d’élan : Pour le Poids, le Disque et le Marteau, le lancer s’effectue à partir d’un cercle fait d’une bande de fer dont le haut est de niveau avec le sol à l’extérieur ; l’intérieur du cercle de 14 à 26mm au-dessous du sol est une surface de béton, d’asphalte ou d’un autre matériau dur mais non glissant. Le cercle a un diamètre de 2,135m pour le poids et le marteau et de 2,50m pour le disque. Pour le Javelot, le lancer s’effectue à partir d’une piste d’élan en synthétique, de 36m de long sur 4m de large et limitée par un arc de cercle de 8m de rayon.
Secteurs de chute : Pour le Poids, le Disque et le Marteau, le secteur de chute est en cendrée, en herbe ou en stabilisé pour que l’engin puisse laisser une empreinte sans s’abimer. Il est délimité par des lignes blanches de 5cm de large et formant un angle de 34°9 (calculé à partir du centre du cercle : soit 6m de large à 10m ou 12m à 20m).  Pour le Javelot, le secteur de chute est de préférence en herbe, il est délimité par des lignes blanches de 5cm de large, forme un angle d’environ 29°, déterminé par les lignes partant du centre de l’arc de cercle et s’appuyant sur les bords de l’arc (4m x 8m).

Au lancer de Poids, le cercle est est délimité à l’avant par un butoir peint en blanc, qui épouse la forme du cercle et fait 10cm de hauteur. Cas particulier des lancers de Disque et de Marteau : pour la sécurité des juges et du public, il est nécessaire d’avoir une cage de protection.

Toutes les installations sont réglementées par l’IAAF (dimensions, déclivité, disposition, tolérances…). Si possible, toutes les aires de concours sont dédoublées pour permettre des concours de qualification en parallèle ou pour choisir la direction favorable aux athlètes selon les conditions météorologiques.

En salle, la piste a une longueur maximum de 200m, les virages peuvent être relevés (18° maxi) et comporte de 4 à 6 couloirs de 1m de large. Une piste en ligne droite indépendante est nécessaire pour le sprint et les haies. Des aires de sauts et de lancer de poids sont prévues avec des spécifications similaires à celles de l’extérieur.

Le matériel
Pour équiper un stade, il est nécessaire d’avoir un matériel important :

Pour les courses : Des startings-blocs pour les courses de vitesse (du 60 au 400m y compris les haies, sans oublier les relais), si possible reliés avec un système de contrôle des faux-départs. Un système de chronométrage entièrement automatique avec photo d’arrivée. Une plate-forme ou échelle pour les juges à l’arrivée et les chronométreurs. Des haies (deux jeux de 80), des barrières de steeple. Des plots de départ pour indiquer les couloirs, des fanions pour indiquer les points particuliers (ligne de rabat du 800m, zones de relais…), des témoins pour les relais
Une installation mobile pour le starter et, si possible, un réseau électrique avec des prises aux divers endroits du stade où se donnent les départs (sinon, un grand nombre d’enrouleurs de câbles) pour relier le pistolet du starter à l’appareil de chronométrage et au détecteur de faux-départs. Un ou plusieurs anémomètres (pour les épreuves égales ou inférieures à 200m

Pour les sauts : Des matelas de réception pour les sauts en hauteur et à la perche. Des poteaux avec supports et des barres de saut, des toises pour la mesure.  Des pains de plasticine pour la longueur et le triple saut. Des doubles décamètres pour la mesure des sauts (ou appareil de visée optique). Des anémomètres pour mesurer la vitesse du vent. Des panneaux d’affichage pour chaque concours. Des râteaux pour niveler le sable

Pour les lancers : Divers engins de lancer : poids, disques, marteaux et javelots de marques différentes et de poids et dimensions conformes aux diverses catégories d’âge et de sexe. Des hectomètres pour la mesure des jets. Des bandes de plastique pour délimiter les secteurs de chute. Des cages pour les aires de disque et de marteau. Des panneaux d’affichages pour chaque concours

Pour l’ensemble de la compétition
Une sonorisation pour appeler les athlètes sur le terrain d’échauffement
Une sonorisation principale pour donner au public les informations générales sur la compétition (composition des séries, qualifications, résultats…)
Des talky-walkies pour des liaisons internes à la compétition
Un attirail de petit matériel de dépannage : couteaux, pinces, tournevis, piles électriques, épingles et collants de cuisses, planchettes et crayons pour le jury

Le règlement

L’athlétisme est un sport rigoureux et, pour être universel, il a fallu ériger des règles identiques pour tous. Juges et athlètes doivent parler le même langage. La référence est le Manuel de l’IAAF.

Athlète : Il est normalement inscrit avant la compétition. Lorsqu’il arrive sur le stade, il doit se présenter au secrétariat pour se faire pointer et retirer son dossard. Il doit être au courant de l’horaire des épreuves et peut alors s’échauffer sur le terrain réservé à cet effet. A l’heure indiquée, il va se présenter à la ‘’chambre d’appel’’ où il est informé de sa série ou de sa position dans le concours et des modes de qualification pur les tours suivants
Sur le terrain de compétition, il y pénètre avec les autres concurrents et se dirige vers le lieu de son épreuve (départ ou aire de concours)

Courses  : Jusqu’au 400m inclus (y compris les haies) les athlètes courent dans le couloir qui leur est affecté, d’un bout à l’autre de l’épreuve et partent obligatoirement en starting-blocs/ Le starter vérifie la tenue des athlètes et leur dossard, il attribue les couloirs et, à l’heure prévue donne les commandements suivants : ‘’à vos marques’’, puis ‘’prêts ?’’ avant de déclencher le coup de pistolet, à condition que les coureurs soient immobiles. Les coureurs ne doivent pas changer de couloir ni empiéter sur la ligne intérieure de leur couloir, surtout en virage
A partir du 800m, les coureurs partent en position debout, sans starting, après le seul commandement ‘’à vos marques’’ avant le coup de feu.
En dehors du 800m où les coureurs effectuent un virage en couloir avant de se rabattre ‘’à la corde’’ (bord intérieur de la piste), les athlètes partent ‘’en ligne’’ avant de se rabattre sans se gêner ni se bousculer
Pour les relais, sont définies des zones de transmission marquées sur la piste, ainsi que des zones d’élan pour les relayeurs. Le 4x100m se déroule entièrement en couloirs ; le 4x200m et le 4x400m ont une portion en couloir ; les autres relais se déroulent en ligne.
Pour les épreuves d’obstacles, les coureurs doivent passer au-dessus de la haie et ne pas la renverser délibérément, les barrières de steeple sont franchies librement et la rivière doit être franchie dans sa longueur.

Sauts : En hauteur et à la perche, les montées de barre sont fixées à l’avance. L’ordre de passage des concurrents est tiré au sort. A l’appel de son nom, l’athlète dispose d’1 minute en hauteur et d’1,30 minute à la perche pour effectuer son essai. Il a droit à 3 tentatives par hauteur de barre mais au bout de trois échecs consécutifs, le sauteur est éliminé et l’on retient la dernière hauteur franchie pour effectuer le classement de l’épreuve. Le saut valable est le franchissement de la barre, sans la faire tomber avec son corps ou avec la perche.
En longueur et au triple saut, l’ordre de passage est tiré au sort. A l’appel de son nom, l’athlète dispose d’1 minute pour effectuer son essai. Tous les concurrents ont droit à 3 essais, chaque saut reconnu valable est mesuré et, au terme de ces 3 essais, les 8 meilleurs sauteurs ont droit à 3 essais supplémentaires, qu’ils exécutent dans l’ordre inverse du classement intermédiaire (c’est le meilleur saut de chaque athlète qui entre en ligne de compte). Le classement final du concours tient compte du meilleur essai des concurrents sur l’ensemble du concours (3 ou 6 essais).Le saut est reconnu valable si le sauteur ne dépasse pas la ligne d’appel au cours de sa tentative, et sort de la fosse de réception en avant de la marque laissée dans le sable.

Lancers : L’ordre de passage des concurrents est tiré au sort. A l’appel de son nom, l’athlète dispose d’1 minute pour effectuer son essai. Tous les concurrents ont droit à 3 essais, chaque lancer reconnu valable est mesuré et, au terme de ces 3 essais, les 8 meilleurs lanceurs ont doit à 3 essais supplémentaires qu’ils exécutent dans l’ordre inverse de ce classement intermédiaire (c’est le meilleur lancer de chaque athlète qui entre en ligne de compte). Le classement final se fait sur le meilleur essai de l’ensemble du concours (3 ou 6 essais).
Le règlement précise la manière de lancer, l’engin doit retomber à l’intérieur des lignes de secteur et le concurrent ne doit pas dépasser la limite de l’aire d’élan.

Le Jury
Une compétition d’athlétisme nécessite un important corps d’officiels pour assurer le bon déroulement des épreuves. La validité des performances est tributaire d’un jury compétent, d’où le besoin de formation sanctionnée par des diplômes de divers grades.

Organisation générale
Préalablement à la compétition, l’organisateur doit prévoir l’horaire, tenir compte du nombre de concurrents par épreuve, du nombre de tours prévus (séries, demi-finales, finale, concours de qualification ou non…), des installations pour répartir les concours, notamment. Il doit convoquer le jury, le répartir en fonction des épreuves et des compétences de chacun, s’assurer des postes de responsabilités (secrétariat, juge-arbitre, speaker…).
Pour les compétitions de haut-niveau, il est prévu un Directeur de compétition, responsablede l’organisation générale : logistique, médias, publicités, buvettes, tribune officielle, sécurité, service d’ordre, repas du jury, déplacements éventuels… Un Directeur de réunion est indispensable pour le déroulement proprement dit de la compétition : respect des horaires, passage des athlètes sur le terrain, liaison avec tous les postes.
Il est responsable du jury : présence, rotation, remplacement éventuel.
Il supervise le secrétariat : inscription et qualification des athlètes, attribution des dossards, tirages au sort, vérification des feuilles d’épreuves, modes de qualifications, montées de barres, vérifications des résultats de terrain, diffusion des résultats officiels…
Un Directeur Technique qui est responsable du terrain et du matériel (installation des haies, fourniture des engins de lancer et du matériel nécessaire aux diverses épreuves : instruments de mesure, plasticine, râteaux, balais, chiffons, fiches, drapeaux, anémomètres, panneaux d’affichage etc…Il s’assure, en outre, de la police du terrain : seuls les athlètes en compétition et les juges en activité seront sur l’aire de compétition.
Un Speaker, pour informer les athlètes et le public. Il annonce la composition des séries, le mode de qualification pour le tour suivant, les temps de passage pour les courses de demi-fond, les positions intermédiaires dans les concours, le résultat de toutes les épreuves et les records éventuellement améliorés, la présentation des vainqueurs et lauréats du podium. Son intervention doit être sobre, précise, à voix claire et distincte. En dehors des meetings, il doit limiter ses commentaires sur le déroulement des épreuves.

La Compétition

Courses :
Un juge-arbitre doit s’assurer du bon déroulement des courses : départ, déroulement, arrivée. Il est aidé par des commissaires de course qui signalent toutes les infractions commises : respect du couloir, empiètement sur la ligne intérieure des virages, mauvais franchissement d’obstacles, passage de relais hors-zone, bousculades et incidents divers.
Un Starter en chef qui est maître des départs, en relation avec l’arrivée, des Starters de Rappel, des Aides-Starters pour vérifier la tenue des athlètes, leurs dossards, le placement dans les couloirs, surveillance des positions dans les blocs de départ, et, après le coup de feu, être prêts à réagir à un faux-départ, en avertir le fautif, retirer le matériel au moment opportun et préparer la course suivante.
Des Juges à l’Arrivée pour déterminer le classement dans l’ordre où les athlètes franchissent la ligne, tenant compte de la première partie du corps qui atteint la ligne (épaule ou torse).
Des Chronométreurs qui prennent le temps de chaque athlète entre le coup de pistolet et l’atteinte de la ligne d’arrivée. Actuellement, le chronométrage électrique entièrement automatique permet de donner le classement et les temps au 1/100 de seconde pour chaque concurrent. S’il existe une centrale de faux-départs, elle détermine le fautif et indique le temps de réaction des athlètes en appui sur les blocs de départ. Il est nécessaire de disposer d’un anémomètre pour les courses jusqu’à 200m. Situé au milieu de la ligne droite d’arrivée, le Préposé à l’Anémomètre règle l’appareil pour qu’il soit déclenché durant 10 secondes pour les 100m et 200m et 13 secondes pour les 100m et 110m haies ; la vitesse moyenne du vent est communiquée et permet d’homologuer ou non un record (limite à 2m/sec).

Sauts : Un Juge-Arbitre par concours aidé de plusieurs Juges-Officiels (5 au minimum) pour assurer l’ensemble des tâches. Appeler le concurrent, déclencher le chronomètre, vérifier l’exécution du saut et sa validité (à l’aide d’un drapeau blanc ou rouge, un juge indique à l’athlète et au public si le saut est bon ou mauvais), mesurer, remettre en état le sautoir (remonter la barre, façonner la plasticine, ratisser, niveler le sable, selon le cas), enregistrer la performance au centimètre, la vitesse du vent pour la longueur et le triple saut nécessitant un Anémométreur, informer les athlètes et le public en inscrivant les données sur un tableau d’affichage, établir le classement final avant de remettre les résultats au secrétariat, accompagner les lauréats au podium.

Lancers : Deux Juges-Arbitres par concours (un seul au poids) aidés par plusieurs Juges-Officiels (5 au minimum) pour assurer le bon déroulement de l’épreuve en assurant l’ensemble des tâches. Appeler le concurrent, déclencher un chronomètre, vérifier l’exécution du jet et sa validité, repérer le point de chute (impact précis), utiliser un drapeau blanc ou rouge pour indiquer si le lancer est validé, mesurer, enregistrer la performance au centimètre, informer l’athlète et le public à l’aide du tableau d’affichage, établir le classement définitif, faire parvenir les résultats au secrétariat et accompagner les lauréats au podium

Cross-Country : Une épreuve de cross nécessite un certain nombre de personnes pour le bon déroulement de la compétition. Il faut un ou plusieurs Starters pour assurer le départ du peloton (aide d’un élastique pour limiter les faux-départs, et maintenir les coureurs derrière la ligne). Des Juges-Arbitres sont nécessaires sur le parcours aidés de nombreux Commissaires situés aux endroits stratégiques, pour éviter les fraudes si le circuit n’est pas balisé, pour orienter les coureurs et éviter les erreurs de parcours quand les routes se croisent, empêcher les ‘’raccourcis’’ profitables aux tricheurs.
Au niveau de l’arrivée, il faut prévoir un système de couloirs pour canaliser les arrivants qui sont parfois ‘’en paquets’’ au moment du sprint, la fatigue peut amener certains coureurs à se faire dépasser dans les couloirs, là encore, des Commissaires sont utiles pour assurer le service d’ordre. En bout de couloirs des Juges récoltent les dossards (ou les numéros) pour que le secrétariat établisse le classement final de l’épreuve à gros effectif. Bien entendu, il y a des Chronométreurs qui prennent le temps de la course et les écarts entre les coureurs.

Le même système est utilisé pour les courses sur route ; si elle concerne une distance précise (10km, semi-marathon ou marathon), le parcours devra être mesuré par des Mesureurs officiels, qui utilisent une roue de géomètre.

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