Avec une consommation de 14 hamburgers par an et par individu, la France se place derrière le Royaume-Uni (17 hamburger) et devant l'Allemagne (12), ainsi que l'Espagne (9) et l'Italie (5).

Avec une consommation de 14 hamburgers par an et par individu, la France se place derrière le Royaume-Uni (17 hamburger) et devant l'Allemagne (12), ainsi que l'Espagne (9) et l'Italie (5).

L'Express

L'année dernière, la consommation de hamburgers a augmenté de 17% en France, d'après le cabinet NDP Group. En mangeant 14 hamburgers par an et par individu, les Français se placent derrière les Britanniques (17 hamburgers) et devant les Allemands (12), ainsi que les Espagnols (9) et les Italiens (5). "Le burger a quitté le périmètre de la restauration rapide pour s'installer à la carte des brasseries et restaurants à table", explique Christine Tartanson, directrice de la division Food Service chez NPD Group au journal le Figaro.

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Une cible très large

La recette de leurs succès: les hamburgers touchent une large cible. Certains chefs étoilés le déclinent en produit haut de gamme. Dans d'autres restaurants ou brasseries, on le vend comme une alternative à la crise: c'est un meilleur rapport qualité-prix (il est souvent moins cher que le reste de la carte tout en étant consistant) et fait l'unanimité chez toute la famille. Il est aujourd'hui aussi bien consommé en pause-déjeuner qu'au dîner, que ce soit à Paris ou en Province. Venus des Etats-Unis, les food-trucks, camions ambulants à l'exemple du Camion qui fume à Paris, distribuent d'ailleurs des hamburgers faits à la minute qui s'arrachent.

Les Français mangent de plus en plus hors foyer

Si les hamburgers sont de plus en plus appréciés, ils profitent d'une tendance générale des Français à s'alimenter hors de leurs foyers. Désormais marché de masse, la restauration rapide haut de gamme est en haut du tableau en France. Sushis bar, bars à pâtes, coffee-bars et autres concepts de restauration enregistrent une croissance supérieure à 23%. Secteur le plus dynamique, les snacking où l'on ne trouve ni sandwich ni hamburger, représentent d'ailleurs un marché de 850 millions d'euros.

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