Couverture fascicule

Henri GILLES. Les Etats de Languedoc au XVe siècle. Toulouse, Edouard Privat, 1965. (Bibliothèque méridionale, 2e série, t. XL.)

[compte-rendu]

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Henri Gilles. Les États de Languedoc au XVe siècle. Toulouse, Edouard Privat, 1965. In-8°, 363 pages, couverture illustrée. (Bibliothèque méridionale, 2e série, t. XL.)

Notre confrère H. Gilles, professeur à la Faculté de droit et des sciences économiques de l'Université de Toulouse, étudie dans cet important ouvrage les débuts véritables de l'une des plus célèbres institutions provinciales de l'Ancien Régime. États et province de Languedoc (en ses vingt-deux diocèses) ont d'ailleurs une origine commune, comme on le verra plus loin.

En tête du livre est la table des matières, suivie d'une courte introduction et du recensement des sources et des publications utilisées. Comme les États de Languedoc n'ont pas organisé un dépôt d'archives proprement dit avant la fin du xve siècle, l'auteur a été obligé de rassembler les éléments d'une documentation très dispersée 1. La liste des ouvrages imprimés paraît complète en ce qui concerne l'histoire institutionnelle et financière du Midi.

La première partie (Histoire des États de Languedoc de 1417 à 1515 : p. 21-78) consacre d'abord un chapitre aux assemblées consultatives du xme siècle et aux assemblées réunies pendant le xive siècle en vue de fournir les subsides demandés par le roi. L'auteur retrace ensuite les vicissitudes des relations entre le pouvoir royal et les États jusqu'à l'époque où ceux-ci achèvent de devenir une institution et tendent même à se scléroser. Il n'a pas cherché à faire la chronique de chaque session, le sujet ayant déjà été traité par l'Histoire générale de Languedoc de Dom Devic et Dom Vaissète (nouvelle édition, t. IX et XI, et surtout les preuves dans les t. X et XII) et par les

1. Les principaux dépôts mis à contribution ont été les Archives départementales de l'Hérault, de la Haute-Loire et de la Haute-Garonne, les Archives municipales de Toulouse et de Montpellier et, à Paris, la Bibliothèque et les Archives nationales, qui conservent de nombreuses épaves des pièces envoyées par les comptables languedociens à la Chambre des comptes de Paris.

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