Après la signature des accords d’Evian le 18 mars 1962 et la proclamation du cessez le feu le lendemain, il va falloir 3 gros mois à l’Algérie pour accéder totalement à son indépendance. L’éxecutif provisoire est mis en place en en avril 1962 à Boumèrdes, puis le 1er juillet 1962 aura lieu le référendum d’autodétermination : 99.7 % en faveur de l’indépendance. Elle est proclamée le 5 juillet 1962.
Pendant ce temps, pieds-noirs et juifs quittent le pays. Destination principale, la France. Mais aussi Israël… Particulièrement Ashdod. La ville du sud d’IsraËl est celle qui attire le plus les juifs d’Algérie. C’est aussi celle qui ressemble le plus à l’Algérie. Il n’y a que du sable. Tout est à faire. Tout est à construire.
Les premiers désaccords éclatent entre les séfarades et ashkénazes. Certains quittent Israël pour Paris. Mais la plupart reviendront soutenir Israël en 67, juste après qu’Oum Kalthsoum interprète son succès “Edbah al Yahud” (égorge les juifs).
Le reportage suivant est tiré des archives de l’INA. Il revient sur les juifs d’Algérie ayant choisi Israël comme terre d’accueil. Intéressant à souhait!
Merci à Meir pour la vidéo!
extrait wikipedia
Pieds-Noirs [modifier]
A l’origine, la dénomination « pied-noir » désigne précisément les Français « de souche européenne » vivant en Algérie française, officiellement nommés « Français d’Algérie ».
Par extension, elle s’est appliquée aux Juifs séfarades dont l’arrivée en Algérie a été antérieure à la conquête française de 1830 (par exemple,qui se sont établis en Afrique du Nord en époque romaine ou lors de l’exode des Juifs d’Espagne en 1492 )
Le terme pied-noir englobe, du moins selon la définition du dictionnaire Larousse, les rapatriés des protectorat français de Tunisie et protectorat français du Maroc, qui à la différence de l’Algérie et du Sahara français étaient terres étrangères sous protection française et non des départements faisant partie du territoire national, c’est-à-dire des citoyens de nationalité française qui retournent dans leur patrie, la France
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Ashdod en 62 , j’y étais !
Un vrai désert , le port en construction mais c’était toujours mieux que Beer-Shevaou Dimona .
Les rapatriés qui y habitaient y subissaient un deuxième exil .
Mon père qui avait trouvé du travail à l’usine Rogozyne , rentrait le soir fourbu , dans des rues envahies par les chacals .
Tout le contraire du luxe qu’ il avait laissé pour sauver sa famille de la haine
Les plus méritants y ont fait leur vie , les plus occidentalisés sont rentrés en France .
Souvent à regret …
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” Rogozyne
ça alors !!
les Rousski faisaient eux aussi suer le burnous ??
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étrange vidéo…
je n’en reviens pas qu’ils se qualifient “algériens”…
n’avaient-ils pas été faits “français” par décret ?
shocking…
Mais bon…
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Mécré
je pense que c’est plus pour renseigner l’ auditeur
en traduisant ça signifierait “je suis originaire d’ Algérie”
maintenant il est vrai qu’il y eut des juifs qui collaborèrent a la réalisation de l’ Indépendance algérienne
mais eux aussi, on leur a vite ouvert les yeux pour leur rappeler qu’ils ne furent que des instruments et qu’il fallait tourner la page
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cher Yéhoudi,
c’est surtout les russes et les amerlok qui ont beaucoup “oeuvré” pour ça… sans compter tous les cocos français.
résultats de leur connerie : tous cocus et les algériens en premier !!!
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Bravo pour cet article et pour avoir retrouver cette vidéo de l’Ina, fortement teinté d’idéologie tout de même (les “algériens” d’origine juive – sic- !!!!)
J’aime beaucoup la fin, quand le journaliste un peu azimuté insiste pour demander s’ils se sont bien “assimilés” …. je crois qu’il n’a pas vraiment compris qu’il était beaucoup plus facile de retrouver l’atmosphère d’Oran ou d’Alger en Israël qu’à Paris
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Pour être restée quelques jours à Beer Shava en 62, faut dire qu’il fallait s’accrocher pour y rester. N’avoir plus aucun point d’attache par ailleurs. Cette lignée d’HLM dans le sable !!! J’admire ceux qui y sont restés, c’est aussi grâce à eux qu’Israël a pu se construire.
Comment est la ville aujourd’hui ? A-t-elle embellie ? ou ressemble-t-elle à Sarcelles ?
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Oh cela m ‘ étonnerais que Beer Sheva ressemble à Sarcelles béton !!
Sarcelles pourtant est appelée “la petite Jerusalem ” c est beau quand même !!
mais il n ‘y a aucun rapport sauf qu’ il y a la plus grande communauté juive de la région Parsienne , suivit de Créteil Montmesly 94 qui une belle commuanuté , sa synagogue et ses magasins casher comme à Sarcelles 95 !!
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Jacqueline : ma comparaison entre Beer Sheva et Sarcelles s’arrêtait au béton et à la laideur des constructions des années 60. Quel que soit le pays, les architectes avaient aussi peu d’imagination, bon faut dire qu’il y avait affluence, c’est leur seule excuse !
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Christiane ,
Israël d’aujourd’hui n’a aucun point commun avec celui des années 60 .
Les villes se sont embellies et la propreté est un maitre mot .
J’ai hésité longtemps avec de retourner à voir Ashdod , qui n’était symbole que de souffrances . La ville est devenue grande , moderne et d’une propreté irréprochable malgré les différents flux migratoires que la ville a absorbé .
Quant à Beer-Sheva , il est question d’ en faire le centre économique et culturel du secteur sur d’Israel .
Étonnant ?
Retourne -y !
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