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FAÉCUM | Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal

Lundi, 29 Novembre 1999 19:00

Histoire de la Fédération

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Au fil des ans, la FAÉCUM a pris de l’expansion jusqu’à représenter 37 000 étudiants regroupés au sein de 85 associations étudiantes membres. Ses secteurs d’activité se sont grandement diversifiés, passant de la simple politique interne à la prestation de services et à l’implication dans des dossiers d’envergure nationale.

Votre Fédération constitue aujourd’hui une force incontournable du mouvement étudiant, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du campus, et tente de répondre de plus en plus adéquatement aux besoins de ses membres. Voici quelques-unes de ses réalisations depuis sa création.

1989 : Membre fondatrice de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), la FAÉCUM est l’une des principales instigatrices de ce qui deviendra la plus importante organisation étudiante du Québec.

Automne 1993
: Suite au travail de représentation de l’Organisation nationale universitaire (ONU), les étudiants obtiennent du Parti québécois une prise de position publique en faveur d’un moratoire sur toute hausse des frais de scolarité. Le gouvernement libéral revient alors sur son engagement d’ajuster les frais de scolarité à la moyenne canadienne.

3 avril 1995
: L’Université de Montréal adopte sa Politique sur les droits des étudiantes et étudiants de l’Université de Montréal par laquelle elle accorde à ceux-ci une reconnaissance statutaire pleine et entière.

1996-1997
: Le gouvernement du Québec annonce une hausse des frais de scolarité. La FAÉCUM se lance dans une campagne de mobilisation et de sensibilisation pour faire reculer le gouvernement. Finalement, le gouvernement renoncera à la hausse des frais de scolarité.

Printemps 2000 : Suite à une vigoureuse campagne de la FAÉCUM, l’Université de Montréal consent à réduire significativement les frais de rédaction et d’administration.

Mars 2000 : La FAÉCUM, avec la FEUQ, prend part au Sommet du Québec et de la jeunesse pour revendiquer un réinvestissement massif dans l’éducation, ce qui conduit le gouvernement québécois à injecter un milliard de dollars additionnels dans le réseau.

Janvier 2001 : La FAÉCUM obtient un engagement de la part de la Direction des services auxiliaires afin d’abaisser le coût des photocopies de 10 à 5 ¢.

Mars 2001 : Suite à des pressions de la FEUQ, le gouvernement rétablit le critère d’autonomie financière de l’étudiant à l’obtention de 90 crédits et abolit la double prise en compte de la contribution étudiante dans les programmes de l’Aide financière aux études.

Juin 2001 : La FAÉCUM lance le Programme de reconnaissance de l’implication étudiante (PRIE) qui vise à récompenser l'implication bénévole des étudiants sur le campus. Il sera reconnu officiellement par l’Université le 12 juin 2001.

2001-2003 : Faisant suite aux revendications intensives de la FAÉCUM, la direction de l’Université de Montréal consent à augmenter le salaire des auxiliaires d’enseignement.

26 novembre 2001 : L’Université de Montréal adopte une politique linguistique qui affirme son caractère résolument francophone.

2001-2002 : Lors de la campagne électorale municipale, la FAÉCUM obtient l’élargissement du tarif réduit pour le transport en commun pour les étudiants de 18 à 25 ans.

Mai 2002 : La Loi sur l’aide financière aux études est modifiée pour permettre aux étudiants à temps partiel d’avoir accès au régime des prêts et bourses.

16 mai 2002 : La FAÉCUM obtient de la STM l’extension des heures de service sur la ligne bleue du métro.

Novembre 2003 : L’Université de Montréal adopte une politique d’achat et de placement responsables suite aux pressions de la FAÉCUM.

Janvier 2005 : À la demande de la FAÉCUM, l’Université de Montréal adopte une politique environnementale s’inspirant du principe du développement durable.

Mars 2005 : Diminution de l’endettement étudiant consistant en une réduction du plafond de prêt du régime d’aide financière aux études (de 3 260 à 2 400 $).

Avril 2005 : Rétrocession par le gouvernement libéral des 103 millions de dollars de bourses convertis en prêts (réinvestissement de 482 millions sur cinq ans dès 2006).

Mai 2005 : La FAÉCUM obtient de l’Université de Montréal une modification au Règlement sur le plagiat, qui tient davantage compte du principe de justice naturelle et rend ainsi le règlement plus clair et objectif.

Octobre 2005 : La FAÉCUM obtient le retrait de frais afférents de 25 $ par crédit imposés sur les cours de langues.

Novembre 2005
: La FAÉCUM, grâce à la FEUQ, obtient la ratification d’une entente entre les gouvernements provincial et fédéral permettant aux étudiants internationaux d’obtenir le droit de travail hors campus partout au Québec.

Janvier 2007 : La FAÉCUM fait plier l’Université qui transforme finalement ses frais technologiques en cotisation automatique non obligatoire (CANO). Les étudiants qui ne désirent pas payer ces frais afférents peuvent désormais s’en retirer.

Mars 2007 : L’évaluation de l’enseignement aux cycles supérieurs deviendra une pratique normalisée dans les unités au cours de l’année 2007-2008.

Février 2008 : Après plusieurs années d’attente et de longues consultations à l’automne, le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) dévoile un règlement encadrant les hausses des frais institutionnels obligatoires dans les universités québécoises

Septembre 2008 : Suite au non-respect par la direction du règlement-cadre sur les frais institutionnels obligatoires, la FAÉCUM obtient le remboursement aux étudiants des sommes perçues en trop par l’Université de Montréal.

Novembre 2008
: Après d’âpres négociations, la FAÉCUM parvient à une entente avec l’administration universitaire sur le financement des Services aux étudiants. L’entente engage l’Université de Montréal à débourser des sommes importantes pour la sauvegarde des services.

Novembre 2008 : L’administration adopte un objectif institutionnel de financement intégré aux cycles supérieurs. Elle souhaite garantir à tous les étudiants des cycles supérieurs dans les programmes de recherche un montant minimum pour une durée déterminée.

Septembre 2009 : Après un été de négociations et de pressions incessantes, le mode de gestion des frais technologique et de soutien est revu. Depuis, un comité paritaire se réunit fréquemment et la possibilité de retrait en ligne est de nouveau disponible. De plus, la FAÉCUM participe en septembre aux consultations publiques concernant le projet de loi 38 sur la gouvernance dans les établissements d'enseignement postsecondaire. Un message clair est livré aux parlementaires, qui mettent le projet de loi en veilleuse.

Novembre 2009 : Après deux mois de négociations, la FAÉCUM réussit à obtenir le retour du financement de la compilation des commentaires écrits des évaluations de fin de trimestre afin qu'ils soient remis aux professeurs.

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