La "Cruella" de la droite revient... Marie-France Garaud taclera-t-elle Sarkozy?
03/05/2008 à 18h23 - mis à jour le 08/05/2008 à 23h45 | vues | réactions
Le 10 décembre 1973, Newsweek voyait en elle "la femme la plus puissante de France", ses détracteurs la traitaient de "Rastignac en jupons", de "Cruella", de "diabolique", d'"éminence grise" du président Pompidou, d'"Anaconda", l'homme qui gouverne la France", selon Le Nouvel Observateur, Françoise Giroud de "personnage terrifiant"et "d'une des femmes les plus haïes de France parce qu'elle a beaucoup humilé et au-delà"... On dit que, conseillère à l'Elysée, le seul bruit de ses talons dans les couloirs faisait frémir les ministres...
On lui prête les meurtres politiques de Chaban-Delmas, de Sanguinetti et de bien d'autres.
Elle mit, avec Pierre Juillet, Jacques Chirac sur orbite pour débarrasser la France de Valéry Giscard d'Estaing. La fondation du RPR, la démission fracassante de Jacques Chirac quand il était Premier ministre de VGE, la conquête de la mairie de Paris: c'était elle... Les grands discours de Chichi, c'était elle aussi...
Jusqu'au jour où Chirac - poussé, dit-on, par Bernadette - décida de se passer de ses bons offices.