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Rédaction achevée le 10 février 2015
En 2012, le produit intérieur brut (PIB) de l’Ile-de-France atteint 624 milliards d’euros. Il représente 30 % du PIB métropolitain. Le PIB par habitant est 1,9 fois plus élevé dans la région qu'en province. Le PIB par emploi francilien est également bien supérieur mais l’écart est moindre.
Le secteur tertiaire contribue à 86 % de la valeur ajoutée en Ile-de-France, contre 74 % en province. Cette différence de structure s’explique par la présence très importante dans la région des services aux entreprises, des activités financières et immobilières et des services aux particuliers. Dans la région, l’industrie représente seulement 9 % de la production, soit 7 points de moins qu’en province.
La période est marquée par l’entrée en vigueur de la loi du 13 août 2004 sur le transfert de compétences accrues aux régions, en particulier dans les domaines de la formation professionnelle et de la gestion des personnels techniciens ouvriers ou de service (TOS) des lycées. De même, les personnels TOS des collèges et des agents des directions départementales de l’équipement ont été transférés aux départements.
Le budget primitif pour 2012 de l’Ile-de-France prévoit un montant de dépenses et de recettes de 4,6 milliards d’euros, soit une diminution de 4 % par rapport à 2011. Les dépenses d’investissement représentent 42 % du budget.
Dans les communes franciliennes de 10 000 habitants ou plus, les dépenses totales par habitant s’élèvent à 1 813 euros. Dans les petites communes de moins de 10 000 habitants, elles sont de 1 120 euros en 2011.
Les impôts directs locaux émis au profit des collectivités locales franciliennes s’élèvent à 11,9 milliards d’euros en 2007. Plus de 40 % des impôts proviennent de la taxe professionnelle, un tiers des taxes foncières et plus d’un quart de la taxe d’habitation.
En 2012, l’Ile-de-France demeure la première région importatrice et exportatrice de biens avec plus d'un quart des importations et 18 % des exportations nationales, en valeur. Le montant des exportations est beaucoup plus faible que celui des importations. Ce déséquilibre s’explique, en grande partie, par la fonction de redistribution qu’assure la région francilienne sur le territoire métropolitain. L’essentiel des échanges concerne les produits industriels. Ces derniers comprennent les équipements mécaniques, le matériel électrique, électronique et informatique, les matériels de transport et les autres produits industriels.
57,7 % des importations régionales proviennent des pays de l’Union européenne à 28. L’Allemagne est le principal fournisseur de la région. Les produits des pays émergents d’Asie représentent 16,6 % sur les marchés régionaux.
47,7 % des exportations franciliennes sont destinées aux pays de l’Union européenne à 28. Les principaux clients européens de la région sont l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni en 2012.
