Pris entre deux feux, Nétanyahou ne sait pas s’il doit éteindre ou propager l’incendie
Incapable de trouver une sortie de crise à Gaza, le premier ministre israélien ira-t-il jusqu’à exposer le Proche-Orient à une nouvelle guerre plutôt que de laisser à d’autres la tâche d’assurer la sécurité et l’avenir d’Israël par la négociation avec ses voisins ?
La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter
BenyaminBenyamin Nétanyahou résistera-t-il à la tentation de réaliser enfin l’un de ses rêves les plus chers : entraîner les États-Unis, leurs alliés européens et quelques monarchies arabes « modérées », c’est-à-dire proches de Washington, dans une intervention militaire destinée à détruire le programme nucléaire iranien ? Ou bien va-t-il se contenter de frappes aériennes de l’aviation israélienne contre des intérêts stratégiques de Téhéran en Iran ou à l’étranger ? Ou encore demander au Mossad de lancer, comme au début des années 2000, des opérations de cybersabotage contre les installations iraniennes d’enrichissement d’uranium ?