Jeunes en détresse : les signaux à guetter, les numéros à composer

Seulement 46 % des jeunes se disent informés sur les structures existantes pour soigner leur profond désarroi lié à la crise sanitaire. Les solutions existent… à condition de savoir détecter le mal. Nos conseils.

 Une fois qu’on constate qu’un jeune est en détresse, en parler est la première des choses à faire, selon les professionnels de la santé mentale.
Une fois qu’on constate qu’un jeune est en détresse, en parler est la première des choses à faire, selon les professionnels de la santé mentale. PHOTOPQR/La Montagne/Richard Brunel

    « La jeunesse est un élan. Or, depuis un an, cet élan est fauché par les mauvaises nouvelles liées à la crise sanitaire, par l'isolement et un avenir incertain », résume Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre et autrice de « Enfants et parents en souffrance », aux éditions Odile Jacob. Alors que seuls 46 % des jeunes se disent informés sur les structures d'aide, comment les sortir de cette spirale?