George Sand

En 1843, Paul Lacroix publie chez l'éditeur Aubry, spécialisé dans les livres d'étrenne illustrés et les ouvrages pour la jeunesse, une Galerie des femmes de George Sand qui reprend sous forme de portraits successifs les personnages les plus emblématiques de son oeuvre. Edmée de Mauprat ouvre le bal de cette galerie féminine qui propose non seulement une relecture, mais une réécriture des personnages sandiens - Edmée de Mauprat en constitue un bon exemple.

Ce qui nous rassemble aujourd'hui, indépendamment de qui nous sommes, d'où nous venons, de quelle profession nous exerçons, de notre sexe, de l'âge de la vie auquel nous appartenons, est la question de la lecture, tant nous sommes habitués à considérer la lecture des textes, tous les textes, les romans, les essais, les articles de journaux comme une activité commune à tous, un commun qui se définit par une appartenance sociale collective qui ne fait plus l'objet de discussions. La pratique de la lecture comme pratique de lecture liée à une condition sociale ou à une condition mentale, comme par exemple la condition d'un « peuple mineur », comme le XIX e siècle appelait les ouvriers, a pratiquement disparu du paysage. Si je choisis de faire ce détour contemporain pour aborder le sujet des lectures ouvrières au cours de ces premiers temps démocratiques encore fragiles, qui étaient encore des temps de luttes et de résistances, dans les années 1830-1850, quand la démocratie était seulement en progrès, avec, déjà, un suffrage, un droit de vote, des libertés publiques conquises, mais les uns et les autres toujours restreints, partiels, soumis à la suspicion, toujours soumis à des régressions, à des remises en cause brutales, policières-en témoigne l'accordéon de la censure de la presse et du théâtre, de la révolution de Juillet jusqu'au coup d'Etat du 2 décembre-c'est pour rendre perceptible qu'il ne peut exister qu'une historicisation relative de la question des lectures ouvrières dans ce passé, car cette dernière, en réalité, est difficilement envisageable « horssol », c'est-à-dire coupée des préoccupations démocratiques qui nous sont contemporaines, qui sont toujours les nôtres et c'est pour cette raison, finalement, que nous nous y intéressons toujours. Il faut poser comme hypothèse préalable que la question de la lecture ouvrière comme pratique située, liée essentiellement à ce que c'est qu'une condition singulière, celle d'être ouvrier, est une question inséparable de la question démocratique dans son ensemble, car être lecteur, pratiquer la lecture, c'est d'abord-on l'a oublié-être en mesure de jouir de droits, droit à l'instruction, droit aux libertés publiques, mais aussi droit à jouir d'un temps psychique libéré de la servitude, comme un droit lyrique et aussi, dans ce moment du XIX e siècle, défendre une démocratie sociale, autant comme un principe économique que comme code moral. Donc, ce qui est en jeu dans la pratique de la lecture, ce sont aussi dans notre histoire les valeurs cardinales de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.

18 mars-28 mai 1871 : le peuple de Paris prend les armes pour s'opposer à la défaite de la guerre franco-allemande de 1870 et à une Assemblée nationale à majorité monarchiste. Commence alors une expérience d'autogestion, une utopie fraternelle et sociale. Ouvriers, artisans, hommes et femmes : une population jusqu'alors invisible se fait entendre. Malgré sa brièveté, la Commune occupe dans les mémoires la place lumineuse d'un événement fondateur. Elle a divisé pour longtemps les Français, entre fédérés et versaillais, insurgés et légitimistes. Vivre un tel événement pousse à écrire : témoigner, tirer un bilan, donner à entendre le bruit des balles qui claquent depuis les collines de Paris, offrir le goût du temps des cerises. Une littérature s'invente au printemps 1871, qui ne se cantonne ni aux genres canoniques ni aux auteurs consacrés. A côté des romans, poèmes et pièces de théâtre, on trouve des chansons populaires, hymnes politiques, articles de presse, affiches placardées sur les murs, témoignages de combattants. Hugo, Flaubert, Rimbaud, Verlaine, Vallès voisinent avec Malvina Blanchecotte ou Alix Payen. L'extraordinaire foisonnement de textes lus et entendus dans les rues de Paris se retrouve dans les pages de cette anthologie.

Partant du principe que le mythe des Amazones est d’une grande efficace pour penser la différence des sexes, cet article étudie les convocations explicites et implicites de ce mythe dans l’œuvre de George Sand, à une époque où le féminisme n’a pas encore vu le jour et où la revendication publique de l’égalité des sexes à laquelle invitent les Amazones est périlleuse. L’usage double que Sand fait du mythe – effaçant ses origines mais empruntant certaines de ses idées fortes – montre l’efficace de celui-ci pour penser les rôles sociaux de sexe et donc la pertinence qu’il y a à interroger sa présence dans la littérature et les arts pour répondre à des questions de genre. Trois lieux d’observation sont choisis pour cette étude : la convocation explicite des Amazones dans l’œuvre fictionnelle et les écrits intimes de Sand ; ses personnages de femmes fortes ; la récurrence d’un type : la femme qui exerce une royauté morale sur un village ou une commune.

В статье на обширном материале европейской и русской эстетики и критики 1830-1850-х годов рассматривается история идеи о невозможности адекватно изобразить крестьянской сознание в литературе. Отталкиваясь от статьи П.В. Анненкова "По поводу рассказов и романов из простонародного быта" 1854 года, автор реконструирует европейские источники эстетических идей критика, возводя их к теоретическим построениям Жорж Санд (в ее крестьянских повестях 1840-х годов) и  к эстетике Гегеля. В заключение на материале рассказа И.С. Тургенева "Хорь и Калиныч" демонстрируется, как русские писатели обновили язык описания простонародья в 1840-е годы.

Il s'agit du chapitre VIII de ma thèse. Ce chapitre a été en partie sacrifié dans la version publiée : L'Age des Ombres. Il décrit un moment de transformation des théories du complot. Si l'obsession, commune dans la France de la Restauration, pour les émanations des jésuites et des Illuminés de Bavière se maintient sous la monarchie de Juillet, elle s'enrichit de nouvelles représentations nées de l'action -bien réelle- des sociétés secrètes ouvrières.

But he was the greatest innovator too. He wanted systematically to use his hands and his feet as if every single hand, every single foot and every single finger were all independent and separate instruments. He tried all possibilities: feet alone for the organ, left hand alone for the piano, right hand only for the piano, and of course the full organ and the two hands on the piano. This gives a music that is necessarily multi-rhythmic, multi-phonic and many other explosions of the sort. His music then is cubist since it looks at one musical objects from all possible angles and brings together without merging them these various angles we are supposed to hear together, at once, and yet all separate. This is what I call cubist music, a lot beyond impressionistic music though his music is superbly and impressively expressive.

1- CHARLES VALENTIN ALKAN – ALBERT FRANTZ – GRANDE SONATE, LES QUATRES ÂGES – TROIS GRANDES ETUDES
GRANDE SONATE – LES QUATRE ÂGES
TROIS GRANDES ÉTUDES

2- CHARLES VALENTIN ALKAN – ESQUISSES – LAURENT MARTIN

3- CHARLES VALENTIN ALKAN – PRELUDES – LAURENT MARTIN

4- CHARLES VALENTIN ALKAN – VINCENZO MALTEMPO – GRANDE SONATE « LES QUATRE AGES », SYMPHONIE POUR PIANO SOLO, TROIS GRANDES ETUDES (NUMERO 3)

5- CHARLES VAN LENTIN ALKAN – MARC ANDRÉ HAMELIN – CONCERTO FOR SOLO PIANO – TROISIÈME RECUEIL DE CHANTS

6- CHARLES VALENTIN ALKAN – ORGAN WORKS/MUSIC VOLUME 1 – KEVIN BOWYER – ORGAN OF BLACKBURN CATHEDRAL

7- CHARLES VALENTIN ALKAN – ORGAN WORKS/MUSIC VOLUME 2 – KEVIN BOWYER – ORGAN OF BLACKBURN CATHEDRAL

8- CHARLES VALENTIN ALKAN (1813-1888) – THE RAILWAY, PRELUDES, ETUDES, ESQUISSES AND OTHERS – LAURENT MARTIN – BERNARD RINGEISSEN

Discusses the 1869 opéra-comique that was based on the famous novel by Goerge Sand. Analyzes it from a musical perspective. See also the book in the complete works of George Sand: "'La Petite Fadette,' opéra-comique et comédie-vaudeville" (Paris: Champion, 2018), which is a critical edition of the libretti for the two works, with extensive literary and  musical analysis, including reception history.

The Women Novelists: Translations of Novels Written By Women in Romanian Culture (1841-1918)

Abstract: This article uses the data from the Chronological Dictionary of Novels Translated in Romania from its Origins to 1989 in order to chart the presence of foreign women novelists and their works in Romanian translation between 1841 (the year of the first translation of a novel originally written by a woman author, Sophie Cottin) and 1918 (the year marking the end of the long nineteenth century and the unification of Romanian provinces). The study separates two main periods, starting from the domination of the French novel: 1841-1890 and 1890-1918. The former period comprises more French novel translations, from authors such as Sophie Cottin, Stephanie-Felicité Genlis, George Sand, Countess Dash, M-me Charles Reybaud, and Mie D’Aghonne. The latter comprises Italian and American authors, such as Carolina Invernizio, Matilde Serao, Anna Katherine Green, Frances Elisa Hodgen Burnett, and even northern authors such as Clara Tschudi.

Keywords: women writers, novel translation, Romanian literature, feminism, world literature.

Citation suggestion: Baghiu, Ștefan. “Romancierele: traducerile de romane scrise de femei în cultura română (1841-1918)”. Transilvania, no. 6 (2021): 11-21. https://doi.org/10.51391/trva.2021.06.02.

Forum for Modern Language Studies Vol. 52, No. 2, doi: 10.1093/fmls/

Despite profound differences, George Sand and Gustave Flaubert sustained a long and intimate correspondence that ended only with Sand's death. The two did not collaborate on any work outside the correspondence; like the friendship itself, the letters are in service of no goal outside themselves. It is as a years-long negotiation on the subject of writing – and how to live with it – that the Flaubert– Sand correspondence can best be understood as collaboration: a chronicle of the push and pull between different kinds of writerly minds and, as Sand would insist, 'hearts'. A sustained, mutual effort on the part of the correspondents develops a shared epistolary rhetoric that allows the friendship to proceed as egalitarian and affectionate across aesthetic, political and – perhaps most complexly and transfor-matively – gender divides. The result is an extremely compelling hybrid text such as neither writer could have imagined or written without the other.

This study extends from the Neapolitan Revolution of 1799 to the first unification of Italy in 1861, and presents insights into the work of feminist authors who responded to the Italian Risorgimento in their writings, including novels, poetry and non-fiction political analyses. The narratives of these women form a cohesive view of emerging feminism in the nineteenth century in response to the Italian Risorgimento. A number of American and British women who lived in Italy (Emma Hamilton, Margaret Fuller and Elizabeth Barrett Browning), as well as Italian women (Eleonora Fonesca Pimentel and Cristina Belgiojoso), participated directly in the developing events of the Risorgimento revolutions for Italian independence and unification, while British, French and American authors who travelled to Italy, including Mary Shelley, George Sand, Marie d’Agoult (Daniel Stern) and Edith Wharton joined their cause and rallied support for democracy, civic justice and gender equality. These authors promoted gender equality through their feminist narratives and political analyses of the Italian Risorgimento.
Cambridge Scholars Press, 2022.

L'article est consacré a Frederic Chopin et ses rapports avec le théâtre et, en particulier, à son engagement dans le théâtre amateur. Lauteur montre comment est ne l'intérêt de Chopin pour la scène, mentionne ses préférences de répertoire et décrit ses performances quasi théâtrales, si appréciées par ses amis et connaissances. D'abord, il y a la formation de l'artiste sur la scène de Nohant, en particulier au milieu des années 1840 quand, en compagnie de George Sand et de ses enfants, Solange et Maurice, ił s'engage dans la création théâtrale. Le rôle du compositeur consistait à improviser des morceaux de musique sur lesquels les domestiques et les invités mimaient des scènes aussi improvisées.
Cet épisode semble de peu d'importance dans la vie et l'oeuvre de Chopin. II influence par contre, d'une manière indirecte, le développement artistique et intellectuel du théâtre de marionnettes en France. Les soirées théâtrales de Nohant ont inspiré l'activité de Maurice Sand, qui, en 1847, installe un théâtre de marionnettes mi-amateur mi-professionnel, offrant des spectacles pour les invités de sa rnère. Avec le ternps, le théâatre devient la principale occupation de Sand, qui l'installe dans son hôtel particulier de Passy lui donnant le nom du Théâtre des Amis.
Larticle décrit brièvement l'histoire du théâtre de marionnettes de Sand, présente son répertoire riche et varié, s'intéresse à la création des marionnettes, de leurs costumes et du décor, Les textes dramatiques de Maurice mettent l'accent sur un personnage héroïque créé de ses propres mains : Balandard. II se pose la question sur la réceptlon du théâtre de Sand par les classes sociales élevées et sur son rôle dans le développernent du théâtre de marionnettes dans la seconde moitié du XIXe siècle en France.

Si la présence du roman gothique anglais dans Mauprat a souvent été reconnue, il convient de s’interroger sur la charge idéologique des conventions réécrites stratégiquement par George Sand. La mise à l’épreuve gothique et l’itinéraire parallèle des deux Mauprat explorent la position des femmes dans le contexte politique et social de la monarchie de Juillet, ainsi que l’idéal révolutionnaire de liberté, d’égalité et de fraternité.

Ce manuel propose un cours complet sur chacune des oeuvres de littérature française inscrites au programme de l’agrégation de Lettres modernes 2021, du XVIe au XXe siècle. 

Les cours, entièrement rédigés par des spécialistes, offrent tous les éléments utiles à la connaissance de la genèse des oeuvres, à leur analyse factuelle, ainsi qu’à la compréhension des enjeux littéraires propres à chacune d’entre elles. Chaque partie est suivie d’une bibliographie sélective de référence et de sujets de dissertation.
Par la nouveauté de sa formule éditoriale autant que par la richesse et le sérieux de son contenu, cet ouvrage constitue une aide indispensable pour la préparation à l’agrégation de Lettres modernes.

Gdy w listopadzie 1838 roku George Sand, dwoje jej dzieci i podupadający na zdrowiu Chopin zawitali do
portu w Palmie, wydawać by się mogło, że trafili do raju – lub przynajmniej zakpili z paryskiej pluchy,
z powodzeniem uciekając od późnojesiennej szarości. Rzeczywistość szybko jednak okazała się odległa od
oczekiwanego ideału, a paryscy podróżnicy musieli mierzyć się nie tylko z nieprzychylnymi warunkami
bytowo-pogodowymi, ale i z wrogim nastawieniem mieszkańców wyspy. George Sand nie pozostała im
dłużna i wkrótce po powrocie z i tak skróconego pobytu na Majorce opublikowała „Zimę na Majorce”,
gdzie daje upust swoim negatywnym emocjom i, nie przebierając w słowach, opisuje Majorkańczyków
jako „małpy”, „dzikusów” i „barbarzyńców”.
W niniejszym artykule zamierzam przyjrzeć się „Zimie na Majorce” w kontekście dzisiejszej turystyki
i coraz bardziej popularnych zimowych ucieczek w cieplejsze rejony, przyjmując, że rzeczywiście Sand
i Chopin odegrali pionierską rolę w rozwoju tego trendu. Nie skupię się jednak bezpośrednio na przygodach
i doświadczeniach obojga artystów, proponując w zamian ostrożną analizę zjawiska, które ilustruje
skomplikowaną naturę współczesnej turystyki i związanego z nią przemysłu „wakacyjno-podróżniczego”.
Opierając się na współczesnych dyskursach podróżniczych, a także teorii wyparcia i abjektyfikacji
spróbuję przedstawić i zbadać mechanizmy, które z nasiąkniętego żalem i rozczarowaniem tekstu Sand
stworzyły „labour of love” i swoisty hołd dla Majorki, a jednocześnie – strategiczne narzędzie biznesowe
o niesłabnącym działaniu.
Słowa kluczowe: Fryderyk Chop

Du concile de Trente à Vatican II, l’Église romaine interdit à ses fidèles la lecture d’ouvrages par leur inscription dans la liste des livres prohibés, l’Index librorum prohibitorum. Au XIXe siècle, tout ou partie des œuvres romanesques de Balzac, George Sand, Victor Hugo, Eugène Sue, Dumas père et fils, Flaubert, Stendhal et Zola subirent une mise à l’Index. Les décrets ne mentionnaient pourtant pas pour quel motif ni dans quelle circonstance la Congrégation de l’Index avait frappé d’interdit Le Lys dans la vallée, Notre-Dame de Paris, Les Misérables, Madame Bovary ou Le Rouge et le Noir. Il serait encore impossible de reconstituer les procès et de connaître la teneur des débats, si le Saint-Siège, au nom de la « repentance » voulue par Jean-Paul II, n’avait pas ouvert les archives historiques de la Congrégation à la recherche savante.
Après un bref rappel historique sur la législation canonique en matière de livres depuis l’invention de l’imprimerie, Jean-Baptiste Amadieu expose le déroulement des procès intentés aux œuvres de fiction pour le XIXe siècle français à la lumière des archives de l’Index : la dénonciation de l’œuvre, son examen détaillé par un rapporteur, la congrégation préparatoire des consulteurs, la congrégation générale des cardinaux, la promulgation du décret par le pape. Quel fut cependant le degré exact d’observance des interdits romains en un siècle où la discipline ecclésiastique hésitait entre un « gallicanisme » ecclésiologique en plein reflux et la docilité croissante à l’égard des décisions de Curie ?

Mediante la adopción del seudónimo masculino, algunas escritoras del siglo XIX, como George Sand, pudieron adentrarse en uno de los muchos ámbitos monopolizados por hombres: el de la literatura. La sustitución de sus nombres legales por otros ficticios les permitió ganarse el respeto de un gran número de lectores que a priori habrían de mostrarse reticentes a aceptar sin más que esos productos textuales pudieran haber sido creados por alguien con talento. La necesidad de ostentar una máscara tranquilizadora, un segundo yo con que disfrazar la autoría femenina de las obras, demuestra a las claras que las escritoras de la época seguían, en cierto modo, sometidas a los dictámenes del patriarcado, cuyas convenciones hubieron de asumir si aspiraban a que sus textos tuviesen amplia difusión entre sus coetáneos y fuesen tomados en serio, en vez de ser objeto de duras críticas. Este libro nos acerca a la argucia del cambio de género a través del 'nome de plume' para mostrar cómo dicha artimaña presupuso por parte de Sand admitir cierta “condición masculina” en la escritura, aunque a la vez posibilitó la construcción de un desdoblamiento favorecedor de la idea moderna de hibridismo identitario, de fluidez y de androginia en la representación de la personalidad propia.

(quatrième de couverture)
L’amoralité de la littérature est souvent dénoncée par les institutions qui sont les dépositaires, sinon les garants des valeurs morales usage dans une société donnée. Mais dans le même temps, à la fois parce que l’écriture comporte presque nécessairement une interrogation sur sa finalité et parce que l’écrivain énonce souvent et respecte toujours des règles qui en définissent la seule forme légitime à ses yeux, la création littéraire apparaît comme une activité proprement éthique. Plus ou moins visible suivant les époques et suivant les écrivains, la quête d’un point d’équilibre entre ces deux principes, le refus de la morale et l’exigence éthique, parfois difficile à atteindre, apparaît comme une donnée importante de la littérature des XIXe et XXe siècles. Installés sur une sorte de fil du rasoir entre l’amoralité et l’exigence éthique, les écrivains modernes et contemporains semblent condamnés à rechercher un pôle d’équilibre, à l’intérieur même de l’œuvre : ils sont par là même voués à définir et à justifier une pratique singulière de l’écriture, sinon une conception originale de la littérature. (J.-M. Wittmann)

Il 150° anniversario dell’Unità d’Italia si presenta come occasione per conoscere l’affascinante e poliedrica vicenda biografica di Luigi Calamatta (Civitavecchia, 1801 - Milano, l869), “genio del bulino” che affiancò ben presto l’attività politica di patriota italiano esule volontario tra Parigi e Bruxelles, all’attività artistica di geniale traduttore dei più grandi maestri del presente e del passato, da Ingres (del quale fu intimo amico) a Delaroche, da Sheffer a Delacroix, da Raffaello a Leonardo e Guido Reni.
Le recenti ricerche archivistiche e il ritrovamento di opere inedite dimostrano quanto la partecipazione di Calamatta ai grandi avvenimenti politici che segnarono la storia europea nell’Ottocento fu a tutto campo, senza distinzione tra la sfera artistica, sociale e affettiva, manifestandosi a vari livelli e nei più disparati ambiti.
Ben introdotto negli ambienti dell’intelligentia repubblicana e liberale della Francia, del Belgio e dell’Italia, Calamatta fu partecipe appassionato non solo alla causa italiana aderendo al pensiero mazziniano sin dalla fondazione della Giovine Italia, ma anche all’idea maturata in ambiente francese durante le rivoluzioni del 1848 di quel che può essere considerato l’embrione della nascita dell’Unione Europea, la creazione di una “Repubblica Universale”.
Questo volume, promosso dalla Presidenza del Consiglio – Unità Tecnica di Missione per le Celebrazioni del 150° dell’Unità d’Italia, ripercorre le tappe della vicenda biografica di Calamatta soffermandosi sugli episodi e sulle relazioni di amicizia e d’interesse che lo videro protagonista in ambito artistico e politico.
Attraverso il saggio di Rosalba Dinoia, i contributi di Pietro Finelli e di Annarosa Poli, un primo catalogo di opere anche inedite e il corredo documentario, vengono ricostruite e qui raccontate per la prima volta le circostanze che dettarono o influenzarono significativamente le scelte artistiche di Calamatta, come nel caso del suoi celebri ritratti di George Sand e di Mazzini.

Le monde des objets sandiens est révélateur de la poétique romanesque de l’auteur. Cet article s’interroge sur la présence de la voiture dans les romans de George Sand où l’objet apparaît particulièrement fréquemment. Il constate qu’il y remplit à la fois une fonction réaliste d’attribut (connoter une classe sociale ou un milieu social), qui explique sa visibilité dans les romans socialistes de l’autrice, et une fonction rythmique. D’une part, les fortes connotations sociales de cet objet de luxe en font un instrument privilégié de la caractérisation des personnages. D’autre part, ses propriétés de mobilité et de vitesse font de lui un conducteur narratif efficace pour qui veut écrire un roman romanesque : il exhibe les ficelles de l’auteur et réveille un romanesque d’aventure. Ainsi, l’objet montre comment Sand unit roman de réalité et composante romanesque.

Les héroïnes sandiennes parcourent de manière récurrente l'épreuve initiatique de l'abîme. Lieu du sublime burkien exploré dans le roman gothique anglais et dans le Romantisme français, l'abîme constitue la concrétisation de l'axe vertical dans son aspect le plus troublant mais aussi le plus puissamment transformateur – capable d'engloutir ou de renouveler l'individu qui lui fait face. Dans cet article, nous proposons d'étudier de plus près la portée thématique de la conjonction de l'élément aquatique avec l'abîme gothique dans 'Indiana' (1832) et 'Consuelo' (1842). Nous analyserons surtout le rapport de ces deux héroïnes à la profondeur aquatique – à la terreur, à l'attraction des forces de l'inconscient et au sublime.