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Covid-19 : le dépistage rectal de plus en plus fréquent en Chine

Seulement 52 cas de Covid-19, officiellement, aujourd'hui en Chine. Les autorités prennent quand même de nouvelles mesures pour endiguer l'épidémie.

Article rédigé par Dominique André
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
File d'attente pour un test Covid-19 devant un hôpital de Pékin (Chine) le 28 janvier 2021 (GREG BAKER / AFP)

Les passagers qui arrivent de l'étranger en Chine doivent se soumettre à un nouveau test de dépistage du Covid-19, effectué non plus dans le nez ou la gorge, mais dans le rectum. Et les voyageurs ne sont pas les seuls concernés : la mesure s’applique aussi, de plus en plus fréquemment en Chine, aux habitants des zones considérées à haut risque.

Dans le quartier de Daxing, au sud de Pékin, plus d’un millier de professeurs et d'élèves ont été soumis au dépistage rectal, en plus du prélèvement dans le nez et la gorge. Pour le docteur Li Tongzeng, ces nouveaux test sont très utiles : "Le coronavirus reste présent plus longtemps dans l'anus que dans les voies respiratoires. Le dépistage rectal permet  d’augmenter le taux de détection des personnes infectées, notamment par les nouveaux variants."  

"L'ensemble de ces tests, dans la gorge, le nez, le dépistage rectal et la prise de sang, sont des moyens qui limitent le risque de passer à côté d’un cas positif."

Dr Li Tongzeng

à franceinfo

Le dépistage rectal effraie beaucoup de monde. Sur les réseaux sociaux chinois, le test est jugé "embarrassant, humiliant". Les internautes espèrent, pour y échapper, être vaccinés le plus vite possible.

Par ailleurs, à ce nouveau test les autorités ont ajouté un durcissement de la quarantaine, jusqu’à quatre semaines selon les villes.

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