En 1995, la reconnaissance des « fautes commises par l'Etat »

PEU APRÈS L'ÉLECTION de Jacques Chirac à la présidence de la République, en 1995, des représentants de la communauté juive prennent rendez-vous avec le chef de l'Etat, qu'ils connaissent bien. L'ancien maire de Paris, ville qui compte la plus importante communauté juive de France, les a toujours aidés. Ils viennent lui demander d'assister à la commémoration de la rafle du Vélodrome d'hiver du 16 juillet 1942, au cours de laquelle 12 884 juifs furent arrêtés, avant d'être déportés dans les camps nazis, où la plupart furent exterminés. Ils ne doutent pas qu'il viendra.