Alès : disparition du frère dominicain Paul Amargier

  • Paul Amargier, lors de l’un de ses séjours alésiens.
    Paul Amargier, lors de l’un de ses séjours alésiens. midi libre - TH. M.
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Thierry MARTIN

Membre émérite de l’Académie de Marseille et de l’Académie cévenole, l’abbé Paul Amargier vient de tirer sa révérence, à l’âge de 96 ans.

Cet Alésien de cœur, né à Montpellier, a passé toute sa jeunesse dans l’ancienne cité minière, où son père était technicien aux Forges de Tamaris, et où ses trois sœurs résident toujours. Après avoir rejoint l’ordre des Frères prêcheurs, la majeure partie de sa vie s’est passée dans les couvents de la Sainte-Baume et de Marseille où, bibliothécaire, il était chargé du noviciat.

Homme savant par excellence et historien du monachisme provençal, il faisait partie, à l’Université de Provence, de l’équipe du médiéviste Georges Duby. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur Marseille au Moyen-Âge, Robert d’Uzès, les Frères Gobi, deux Dominicains alésiens fondateurs du couvent de Saint-Maximin, au XIVe siècle, le pape Urbain V et, plus récemment, Léo Larguier, l’écrivain grandcombien qu’il avait connu à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, à Avignon.

Tant que sa santé le lui permettait, Paul Amargier venait régulièrement passer des séjours à Alès, auprès de ses sœurs et de leurs familles. Ses obsèques seront célébrées, ce vendredi matin, au couvent des Dominicains de Marseille.