Bassecourt (Suisse) : feu aux capteurs pour la géothermie profonde (+ des infos en rab)

Des capteurs utilisés pour la géothermie ont été dérobés,
puis incendiés

Le Quotidien jurassien/Le Temps (Suisse), 19 avril 2024

Les résidents d’un quartier au sud de Bassecourt ont connu un début de nuit agité mercredi 17 avril. Peu après 23 h, ils ont été dérangés par des bruits d’explosion. « Il y avait comme un incendie au milieu de la route! », raconte un habitant. Alors que ce feu a duré de longues minutes et dégagé une épaisse fumée, ce témoin a ensuite découvert que le feu avait touché un tas d’appareils électroniques.

« Ma première réaction a été de penser qu’on avait mis le feu à une boîte de feux d’artifice », confie l’homme qui a appelé la voirie communale le lendemain matin. Il s’agissait au contraire de plusieurs géophones utilisés en ce moment dans le cadre de la campagne de mesures géophysiques réalisée dans la vallée.

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Rennes (Ille-et-Vilaine) : le syndicat des flics et des matons à la masse

À Rennes, les locaux de Force ouvrière dégradés
France3, 20 avril 2024 (extrait)

En arrivant devant leur local, ce vendredi 19 avril 2024, les militants de Force Ouvrière de Rennes ont eu la mauvaise surprise de constater que la porte [de leur local de l’Union départementale] avait été brisée. D’après les voisins, les faits se seraient déroulés vers 2h du matin. Ils dénoncent une tentative d’intimidation dans un climat de plus en plus violent.

Car Fabrice Le Restif, le secrétaire général de Force Ouvrière d’Ille-et-Vilaine, en est persuadé, ce n’est pas l’acte d’une personne alcoolisée un jeudi soir. Le syndicat a déjà subi ce genre de dégradations à deux reprises. « La porte vitrée avait été renforcée, décrit-il, ce n’est pas quelqu’un qui balance une canette de bière, cela n’aurait même pas éraflé la vitre ». Pour le syndicaliste, « il fallait donc avoir du matériel : quelque chose comme une masse et cela veut dire que le geste était prémédité. »

Laval-sur-Luzège (Corrèze) : surprise champêtre pour l’exploiteur des forêts

Une pelle vandalisée sur un chantier forestier en Corrèze
La Montagne, 15 avril 2024

Le responsable d’une entreprise forestière a découvert, ce lundi matin 15 avril, au moment de reprendre un chantier à Laval-sur-Luzège, en Corrèze, sa pelle mécanique dégradée et taguée de multiples écritures : « arrêtez », « stop », « honte », « les arbres nous aident à respirer » mais aussi de dessins d’animaux et champignons. Les vitres ont été brisées et des câbles sectionnés.

L’exploitant avait quitté son engin samedi à 16 h 30 après avoir travaillé sur ce chantier forestier. Il a décidé de porter plainte auprès de la gendarmerie. Ce n’est pas la première fois en Corrèze que sont commis des dégradations de ce type.

Saïx (Tarn) : le GIEC revendique l’incendie d’engins de chantier de l’A69 [MàJ]

[La nuit du 16 au 17 avril 2024, quatre engins de travaux de l’entreprise NGE ont été incendiés à Saïx, sur le chantier contesté de la future autoroute A69 (devant relier Castres à Toulouse). Ce sabotage fait suite à plusieurs autres menés depuis février contre cette entreprise, notamment en Haute-Vienne par le « Groupe Incendiaire d’Engins de Chantiers » (Giec), en Gironde par le « Groupe d’Intervention pour l’Extinction des Chantiers » (Giec) ou dans le Lot-et-Garonne par le « Groupe d’Idéalistes Enrayant le Capitalisme » (Giec).
Suite à l’attaque incendiaire d’il y a quelques jours dans le Tarn, que nous avions déjà relayée ici, un communiqué de revendication est parvenu le 18 avril à différents médias régionaux –qui en ont reproduit des extraits – signé « Gang d’insolent.es éclatant le capital » (Giec). A présent disponible en entier, on trouvera ce communiqué ci-dessous pour info.]


Désarmement d’engins de chantier NGE
(IAATA, 21 avril 2024)

Il y a quelques jours, la SDAT et la BRI se sont lâchement déchaînées sur nos camarades en Normandie. Cette répression fait écho aux exactions des brigades spécialisées de l’Etat, qui exacerbent aujourd’hui l’escalade de la violence autour du tracé de l’A69.

Nous revendiquons avoir désarmé 4 véhicules NGE qui opéraient aux portes d’une réserve naturelle d’exception, au profit d’une classe bourgeoise en roue libre. Les noms derrière le groupe Atosca qui construit l’autoroute ne sauraient le démentir.

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[Brochure] : Ni pétrole ni nucléaire

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Ni pétrole ni nucléaire. A bas le système qui s’en sert. Assemblage non-exhaustif d’actions contre la voiture électrique, avril 2024, A4, 25 pages

Introduction

En 2021, une loi « Climat et résilience » impose la mise en place des ZFE (zones à faible émission) en France, qui devaient s’instaurer progressivement dès le début de l’année 2022. C’est une mesure qu’on retrouve partout en Europe devant le nouveau slogan illusoire de la décarbonation, axe prioritaire de la « transition écologique » du capitalisme, pour réconforter d’un côté la classe moyenne et son éco-anxiété, de l’autre les industriels qui misent sur l’électrique pour redorer leur courbe de croissance. Que ce soient les géants de l’énergie Total et EDF, les industries automobiles Tesla et Ionity, ou bien les start-up qui pullulent comme Powerdot, Electra, ZePlug (1), Driveco ou FastNed, tous s’arrachent ce nouveau marché qui est le plus concurrentiel d’Europe (2).
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Caen (Calvados) : attaque incendiaire contre l’Autorité de Sûreté Nucléaire

[Reçu par mail, 18 avril 2024]

Le 15 avril 2024, le placard internet de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de Caen a été incendié pour lutter concrètement contre le nucléaire.

C’est une institution bidon : il n’y a pas de nucléaire sûr. L’intensification du nucléaire va débuter par le démarrage de l’EPR de Flamanville, autorisé par l’ASN, pour toujours plus de production destructrice et de contrôle social.

Des mines aux déchets, crève la société nucléaire.

De toute façon, on aime ni le nucléaire, ni les gendarmes, alors autant attaquer le soi-disant « gendarme du nucléaire ».

Bisous

Saïx (Tarn) : pelleteuses et tractopelles flambent sur le chantier de l’A69

Autoroute A69 : plusieurs engins de chantier incendiés cette nuit
à Saïx

La Dépêche, 17 avril 2024 (extrait)

C’est un nouvel incident qui s’est produit cette nuit sur le chantier de l’A69, à Saïx, au Dicosa.  Vers minuit, une demi-douzaine d’individus cagoulés ont encerclé l’agent de sécurité sur place, « pour l’empêcher de donner l’alerte », d’après Atosca. « L’agent a été intimidé, insulté. Il est très choqué » explique la société.

Il a alors vu surgir une trentaine de personnes, cagoulées, qui s’étaient dissimulées. Les individus ont ensuite mis le feu à plusieurs engins de chantier de NGE. C’est un autre agent de sécurité qui effectuait une ronde qui a donné l’alerte, quelques minutes plus tard. Bilan : 4 engins incendiés et mis hors service et une plainte déposée par Atosca. Des engins incendiaires avaient été déjà découverts sur le chantier ces trois dernières semaines, et les agents de sécurité avaient reçu comme consignes de ne pas aller au-devant d’une confrontation en cas d’intrusion de ce type.

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Hambourg (Allemagne) : « Vous avez le pouvoir, mais la nuit nous appartient »

Vous avez le pouvoir, mais la nuit nous appartient : attaque
antimilitariste à Altona (Hambourg)

(traduit de l’allemand de de.indymedia, 12 avril 2024)

Que pouvons-nous faire face à des guerres qui sont cofinancées et soutenues ici ? Par exemple, attaquer ici l’infrastructure qui permet ces guerres. C’est ce que nous avons fait la nuit du 24 mars dans le quartier d’Altona, à Hambourg, en mettant le feu à un véhicule de l’entreprise Noske-Kaeser.

Noske-Kaeser est l’un des fournisseurs d’équipements pour la marine des plus performants. Elle équipe l’armée allemande, la marine britannique, l’armée israélienne, l’armée de Corée du Sud, l’armée australienne, l’armée française, etc. en climatiseurs et ventilateurs, protections pour le transport de matières radioactives, systèmes d’extinction d’incendie, etc.  à destination des sous-marins et des navires militaires.
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Labège (Haute-Garonne) : incendie d’une antenne 5G – Bring the war home !

Incendie criminel sur une antenne 5G à l’est de Toulouse
La Dépêche, 12 avril 2024 (extrait)

Un nouvel incendie d’antenne 5G s’est déclaré, dans la nuit de jeudi à vendredi à Labège, au sud-est de Toulouse. Le feu s’est déclaré dans une zone regroupant notamment des concessions automobiles. Le ou les auteurs ont pris la fuite.

Une enquête est ouverte, elle a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais. Des relevés et constatations ont été réalisés sur place afin de mettre la main sur les traces et indices. Ce n’est pas la première fois qu’un incendie criminel vise une antenne relais à Labège.


Bring the war home
(Indymedia Lille, 13 avril 2024)

Incendie d’une antenne relaie dans une zone commerciale de Labège (Toulouse).

Le discours belliqueux et la course au réarmement s’accentuent de plus en plus. La guerre est totale. Guerre d’occupation, guerre sociale, génocide et dévastation. Macron vibre de jouissance à l’idée de continuer ce chemin tapissé de sang et de misère. Industrie de guerre réarmement et austérité.
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Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) : la fibre optique fond à vue d’oeil

Quatrième « armoire à fibre » incendiée en un an dans cette ville
La gazette Val d’Oise, 11 avril 2024 (extrait)

Une nouvelle armoire à fibre Internet, appelée « point de mutualisation » (Pm) dans le jargon des techniciens, a été incendiée dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 avril 2024, au croisement des rues Pierre-Le-Guen et du Chemin-Vert, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

Il s’agit au moins du quatrième pm incendiée en 12 mois, dans la capitale de la batellerie, où le taux d’incidents est six fois supérieur à la moyenne nationale.

Une plainte pour incendie volontaire a été déposée par Sfr-XpFibre, l’opérateur missionné par l’État pour installer la fibre optique. Les travaux de remise en service devraient durent environ deux semaines.

Valence (Drôme) : défoncer les yeux de l’État

Il monte sur une échelle et dégrade une caméra de vidéoprotection
La Dépêche, 12 avril 2024

Jeudi 11 avril, vers 22 heures, un individu encagoulé a déplié une échelle télescopique pour atteindre la caméra de vidéoprotection installée sur la place centrale du quartier de Valensolles, à Valence.

Il a dégradé l’appareil et a pris la fuite avant l’arrivée des policiers. L’échelle a été abandonnée sur place. Une enquête est en cours.

Le chiffre du jour : un milliard d’euros

Après plus de huit mois de travail, la commission des lois du Sénat chargée de l’enquête sur les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, à l’été 2023, a rendu public son rapport mardi 9 avril.

Entre le 27 juin et le 7 juillet, « une vague de pillages et de violences sans précédent » a eu lieu en France, a souligné le rapporteur de la commission. De tels actes ont été recensés dans 672 communes, situées dans 95 des 101 départements français, soit deux fois plus de communes réparties sur quatre fois plus de départements que lors des émeutes urbaines de 2005. La commission a également noté que 684 élus et personnes chargées d’une mission de service public ont été touchés par « une vague d’agressions et d’attaques directes ». Sur le volet matériel, plus de 2500 bâtiments ont été incendiés ou dégradés, parmi lesquels de nombreux bâtiments publics (dont 273 bâtiments des forces de l’ordre, 105 mairies et 243 écoles) et des commerces « vandalisés ou pillés » (autour de 1500, dont 370 agences bancaires). De nombreux véhicules de police ou de gendarmerie font en outre partie des 12031 véhicules incendiés.

En onze jours d’émeutes, 16 400 sinistres ont été déclarés aux assureurs pour un montant de 793 millions d’euros, selon le bilan dressé par la mission d’information. Ce montant ne représente qu’une part des dommages aux biens et il est pourtant déjà « quatre fois supérieur à celui des émeutes de 2005 », a précisé M. Buffet, rapporteur de la commission, ajoutant que le  total des dommages s’élève à 1 milliard d’euros.

Au total, face à 45 000 membres des forces de l’ordre mobilisés, près de 50 000 émeutiers ont été dénombrés par le Sénat. Parmi les 3 500 personnes interpellées au 4 juillet 2023, figurent un tiers de mineurs et 60 % de primo-délinquants. 4 282 personnes ont été placées en garde à vue du 27 juin au 10 juillet 2023.

(Le Monde & France info, 10 avril 2024. Le rapport du Sénat se trouve ici : https://www.senat.fr/notice-rapport/2023/r23-521-notice.html)

Oissel (Seine-Maritime) : et dix évadés du centre de rétention !

Seine-Maritime : dix migrants s’échappent d’un centre de rétention à Oissel, sept sont toujours en fuite
France info/France 3, 9 avril 2024

Dix migrants se sont échappés dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 avril du Centre de rétention administrative (CRA) d’Oissel, en Seine-Maritime. Ces dix migrants sont passés par la cour de promenade du centre, selon une source policière. Ils ont utilisé des draps tendus entre les grilles des fenêtres afin de pouvoir escalader les murs. « Ils ont ensuite crevé le filet de protection et ont pris la fuite », poursuit cette source.

Sur les dix évadés, trois ont été interpellés peu de temps après dans l’enceinte de l’école de police et sont été placés en garde à vue. Les sept autres sont recherchés sur l’ensemble du territoire national, indique la préfecture de Seine-Maritime. Leur signalement a été diffusé à l’ensemble des effectifs de police et de gendarmerie.

Ce n’est pas la première fois que des retenus s’évadent du Centre de rétention administratif (CRA) de Oissel, près de Rouen. En mars 2023, ce sont 16 personnes qui s’étaient échappées du CRA et en octobre 2022, neuf retenus s’étaient évaporés dans la nature.

Cornebarrieu (Haute-Garonne) : feu au centre de rétention et triple évasion [MàJ]

Évasion d’au moins un étranger du centre de rétention
de Cornebarrieu après un incendie

France3/La Dépêche, 9 avril 2024

Un feu a éclaté dans la nuit, vers 4 heures, au centre de rétention administratif de Cornebarrieu, au bout des pistes de l’aéroport de Blagnac, près de Toulouse, causant d’importants dégâts et entraînant l’évasion de plusieurs détenus. L’incendie a été déclenché par un feu de matelas et de vêtements.

Selon les premières informations, il n’y aurait pas de blessé grave mais en revanche au moins trois individus auraient tenté de profiter de l’incident pour s’échapper. Le procureur de Toulouse Samuel Vuelta-Simon nous a confirmé ces évadés « mais deux personnes ont depuis été arrêtées. Un troisième reste en fuite ».

Au départ, à cause des dégâts causés par l’incendie, des transferts d’un certain nombre de personnes en rétention étaient envisagés vers d’autres centres du grand sud de la France. Cette éventualité n’a pas été confirmée ce matin. Lire ma mise à jour

Comté de Henry (Etats-Unis) : huit pelleteuses d’un collabo de Cop City en fumée

Traduit de l’anglais de Scenes from the Atlanta Forest, 6 avril 2024

Le 14 mars au petit matin, nous avons incendié huit engins de chantier appartenant à l’entreprise Brent Scarbrough (société qui procède actuellement à la coupe à blanc de la forêt de Weelaunee [en vue d’y construire le futur centre de formation et d’entraînement de la police, Cop City, à Atlanta]) sur un chantier situé à Jonesboro Road, dans le comté de Henry, en Géorgie.

Nous espérons que tous ceux qui se rendaient au travail ce matin-là ont apprécié le spectacle. Bien que le feu ait été visible depuis une route importante, ce qui semble être l’une des attaques les plus efficaces sur le plan quantitatif contre l’équipement de l’entreprise n’a pas été rapportée dans les médias au moment de la publication de ce communiqué. Cette situation s’inscrit dans le cadre d’une tendance observée précédemment, à savoir que les médias se concentrent uniquement sur les attaques qui se produisent à l’intérieur du périmètre [d’Atlanta]. Cependant, il semble que certains des sites les plus importants de Brent Scarbrough, avec la plus grande quantité d’équipements, peuvent être trouvés en s’aventurant plus loin à l’extérieur de la ville. Il est facile de trouver des indices de la présence de chantiers à proximité, comme les caméras Flock [généralement dotées d’un panneau solaire, et utilisées pour la reconnaissance automatisée des plaques d’immatriculation], les cônes orange et les panneaux « travaux routiers ». Lorsque vous passez à proximité d’un chantier, repérez les bras des pelleteuses portant le logo « Brent.us », large et reconnaissable. Nous nous rapprochons chaque jour un peu plus. Mettons-les en faillite !