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Pylônes de téléphonie mobile incendiés dans le Haut-Rhin, 14 "gilets jaunes" mis en examen

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14 gilets jaunes ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir incendié des pylônes de téléphonie mobile. Les faits se sont déroulés dans le sud du Haut-Rhin, entre janvier 2019 et janvier 2020. Les dégâts ont été chiffrés à plusieurs millions d'euros.

Illustration - Pylône avec antennes relais pour les opérateurs de téléphonie mobile. Illustration - Pylône avec antennes relais pour les opérateurs de téléphonie mobile.
Illustration - Pylône avec antennes relais pour les opérateurs de téléphonie mobile. © Radio France - Vincent Pillet

14 gilets jaunes ont mis en examen et placés sous contrôle judiciaire après des incendies d'antennes de relais de téléphonie mobile. Neuf pylônes ont été incendiés dans huit communes du sud du département du Haut-Rhin, entre janvier 2019 et janvier 2020. Les dégâts se chiffrent à plusieurs millions d'euros

Des actions pour marquer les esprits 

Ces douze hommes et deux femmes sont âgés entre 22 et 63 ans, ils risquent 15 ans de prison, après leur mise en examen pour destruction par moyen dangereux et en bande organisée de relais téléphoniques

"Ils étaient dans la mouvance des gilets jaunes et étaient assez actifs sur un certain nombre de ronds-points. Ils ont décidé de passer à l'action violente, pour marquer les esprits au regard de leurs revendications que tout le monde connait," a précisé, lors d'une conférence de presse, ce jeudi 10 septembre,  la procureure de la République de Mulhouse, Edwige Roux-Morizot. 

Enquête de fourmi des gendarmes

Une première interpellation a eu lieu en juillet et les 13 autres ont eu lieu cette semaine. C'est un travail de fourmi, qui a permis aux gendarmes, d'effectuer les interpellations.  

Le mode opératoire était toujours le même : des pneus imbibés d'essence déposés au pied des coffrets électriques puis embrasement des gaines et du pylône. 

"Chacun dans cette organisation avait des rôles bien distribués, cela a rendu difficile le travail d'enquête des gendarmes. Les personnes étaient très prudentes et très organisées," a précisé le colonel Alexandre Jeaunaux, le commandant du groupement de gendarmerie du Haut-Rhin. L'enquête avait été menée par la brigade de recherche d'Altkirch, appuyée par le parquet de Mulhouse. 

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