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Vos questions

«Quel est le médicament générique de choix dans le traitement des troubles psychotiques dans la maladie de Parkinson ?»Voir la réponse »

  1. Clozapine (un antipsychotique atypique)
  2. Lamotrigine
  3. Halopéridol (un antipsychotique typique)
  4. Venlafaxine

 

Réponse ci-dessous

 

 

 

 

Clozapine

Les antipsychotiques atypiques sont généralement les médicaments de choix dans le traitement de la psychose associée à la maladie de Parkinson. Cependant, la Food and Drug Administration (FDA, agence de santé américaine) a exigé que tous les fabricants fournissent une alerte sur les étiquettes des produits indiquant que les antipsychotiques atypiques sont associés à un risque plus élevé de mortalité chez les patients âgés atteints de démence.

Un nombre croissant de médicaments antipsychotiques atypiques sont commercialisés, tels que l’aripiprazole, la clozapine, l’olanzapine, la quétiapine, la rispéridone, le ziprasidone, et plus récemment la palipéridone.

Les différences entre ces médicaments résident dans leur profil pharmacologique, ce qui peut expliquer leurs tendances relatives à aggraver les symptômes moteurs et à provoquer des effets indésirables (les antipsychotiques diminuent les niveaux de dopamine, à l’origine de l’apparition de ces symptômes moteurs).

Selon l’académie américaine de neurologie, la clozapine diminue les symptômes psychotiques et améliore la fonction motrice dans certains cas. La quétiapine pourrait également avoir une efficacité, contrairement à l’olanzapine qui de surcroît aggrave la fonction motrice.

Fait intéressant, malgré les nombreuses mises en garde sur le risque d’une aggravation des symptômes moteurs provoqués par les antipsychotiques (à l’exception de la quétiapine et de la clozapine) dans la maladie de Parkinson, une récente étude indique que :

1) les cliniciens prescrivent encore fréquemment d’autres médicaments antipsychotiques atypiques qui peuvent aggraver les symptômes moteurs, tels que la rispéridone, l’olanzapine, l’aripiprazole ou le ziprasidone;

2) les cliniciens prescrivent parfois des antipsychotiques typiques de première génération (tel que l’halopéridol) avec une forte probabilité d’effets indésirables extrapyramidaux;

3) la clozapine est actuellement le traitement le plus efficace de la psychose associée à la maladie de Parkinson, bien que rarement prescrite.

«Lequel des symptômes suivants est caractéristique de la psychose associée à la maladie de Parkinson ?»Voir la réponse »

  1. Amnésie
  2. Aphasie
  3. Hallucinations auditives
  4. Hallucinations visuelles

 

Réponse ci-dessous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4. Hallucinations visuelles

Les symptômes psychotiques sont en moyenne rapportés plus de 10 ans après le diagnostic initial.

La psychose dans la maladie de Parkinson se manifeste le plus souvent par des hallucinations visuelles, qui peuvent se produire à tout moment de la journée, même si elles sont fréquemment rapportées en fin de soirée pendant les périodes de faible stimulation. Les hallucinations visuelles concernent généralement des personnes ou des animaux, mais peuvent également représenter des objets inanimés. Elles durent généralement de quelques secondes à quelques minutes et se produisent à une fréquence au moins hebdomadaire.

Les hallucinations auditives sont généralement accompagnées d’hallucinations visuelles. Elles sont moins fréquentes dans la psychose associée à la maladie de Parkinson que dans la schizophrénie, et incluent généralement des chuchotements ou de la musique plutôt que des voix menaçantes (contrairement à la schizophrénie).

D’autres phénomènes tels que l’état confusionnel aigü ont été rapportés dans la littérature scientifique, ainsi que des « hallucinations de présence » (sentiment d’avoir une personne ou un animal à proximité) ou des « hallucinations de passage » (apparition d’images ou d’ombres fugitives qui sont vues dans la périphérie du champ visuel d’un patient).

Les troubles délirants et la désorganisation de la pensée sont également observés dans la psychose, mais dans une moindre mesure.

Enfin, les idées paranoïaques impliquant l’infidélité conjugale sont aussi fréquentes, ainsi que la mégalomanie et le délire de persécution.