La Grande Guerre de 1914-18 Cent ans après

Les combats de la Première Guerre mondiale se sont terminés en 1918 par un armistice (accord de paix) entre les Alliés et l’Allemagne … à la 11e heure du 11e jour du 11e mois.

Fighting in WW I ended in 1918 with an armistice (peace agreement) between the Allies and Germany … on the 11th hour of the 11th day of the 11th month.

Ron Johnson • U.S. Ambassador (Retired), Veteran CIA Officer, Retired Green Beret Colonel, Honorary Chair – OSS Society

Cet article est un témoignage et un hommage honorant la mémoire de tous ceux et celles des deux cotés des tranchées et des barricades et ceux et celles de toutes les nationalités qui ont servi leur engagement militaire avec dignité et honneur et loyauté durant la Première et la Seconde Guerre Mondiale et tous les conflits et les confrontations ayant saignés en Afrique et dans le reste du monde pour lesquelles nous prions que leurs âmes reposent enfin en paix dans la béatitude de l’Éden éternel.

Cet écrit est transcris pour marquer 100 ans de l’engagement de notre GrandPa dans les Tabors Marocains. De même pour présenter le destin militaire de ma famille maternelle Berbère tel que ames deux oncles blessés sur les fronts de Monte Cassino et Dien Bien Phu qui sont tous issue des tribus naturellement combattantes, les batailles pour eux c’était comme aller a la pêche ou a la chasse, une manière de vivre avec.

Voila le récit de 3 membres de ma propre famille engagés pour la Première Guerre Mondiale, la Deuxième Guerre Mondiale et la Guerre d’Indochine, tous les 3 combattants faisaient parti des Tirailleurs Marocains.

Dans le quartier ou je suis né a Mazagan – El Jadida [Maroc], le souvenir et les histoires sur la Première et la Seconde Guerre Mondiale étaient les raisons de la rencontre entre les anciens et les personnes âgées qui se rassemblaient autour d’un plateau de thé marocain a la menthe, pour jouer aux jeu de Dama ou bien le jeu de cartes Ronda et cela dans le Parc Lyautey [quelle coïncidence historique ou retour de la manivelle du destin militaire !] ou bien dans des cafés maures assis sur les nattes tressées a la main et sirotant leur café turc préparé a la Zizwa d’origine Ottoman.

Leurs exploits sont parsemés et nourrit de phrases françaises « marocanisées » dans le dialecte local, la on était le témoin et le spectateur de récitations poétiques et intrigantes de combats et de voyages que l’on projetait dans notre mémoire comme des épisodes d’une suite filmée dans notre imagination et notre quotidien. En ce qui me concerne, les liens entre ces hommes – anciens combattants et leurs histoires étaient soudés par un flottement de vagues souvenirs, par une nostalgie de jeunesse, par la narration d’exploits individuels, d’aventures solitaires et de bravoure personnelle.

Nous, on était la en face de maîtres-tailleurs comme des petits apprentis occupés a rassembler les pièces multicolores et fantastiques tentant de suivre le rythme de leurs coupures afin de coudre les histoires de ces personnages hors du commun, des personnalités exceptionnelles qui avaient entrepris des percées contre l’inconnu dans des terres inconnues et a travers des temps seulement connus d’eux. En fait, ils ne savaient nullement ou ils étaient et quelle fut la réelle raison de leur présence en tant que combattant dans une terre qu’ils ne peuvent situer sur une carte du monde.

Ils ont vécu un monde a eux et un temps a eux qui en somme ne leur appartenait pas mais qu’il avait juré de le consacrer a la sauvegarde de ceux et celles qui leur ont fait passé cette reconnaissance d’allégeance et de loyauté que même maintenant sous d’autres toits et d’autres cieux, cette allégeance et cette loyauté demeurent les seules fiertés de leurs respectives jeunesses. Des mémoires d’homme aguerris, partis et traversant l’Océan avec innocence et revenant meurtries dans leurs retours comme dans leurs retrouvailles avec les murs sans les visages familiers de leurs temps. Tout a changé autour d’eux et a l’intérieur d’eux et cela depuis leur départ. Meme les piliers de la demeure familiale construite dans le destin du partage de la mémoire enracinée dans le temps et dans l’espace du sacrifice des uns comme des autres ont toutes connu la même fin. Qu’importe le contenu de leur trajectoire personnelle ou familiale ou même tribale, on est des sujets de changement sans précaution et c’est aussi le cas des miens.

En effet, c’était la tribu qui s’était engagée dans les rangs des Tabors Marocains sous le commandement de la France et les Tirailleurs Marocains défendaient la réputation et mettaient toujours en avant leur appartenance tribale comme raison de leur bravoure et leur témérité héritée de leurs ancêtres directs et dont ils devenaient les responsables de la continuité du respect et de la Rahma a leurs égards et a l’encontre de leur tribu d’origine et d’ascendance.

Notre GrandPapa portait le nom de famille Guerci, une affiliation tribale, mes deux oncles un avait comme surnom Ouled Beni Sbai et le second Fetnassi, ces deux appellations étaient aussi tribales dans leur identité culturelle, dans leur évocation régionale et dans leur appartenance ethnique.


Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci des Tirailleurs Marocains

Notre GrandPa Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci des Tirailleurs Marocains de la Somme, la Meuse, Verdun et Chantilly et d’autres champs de batailles durant la Première Guerre Mondiale et pour cela il portait avec dignité les médailles de ses propres prouesses et de sa propre bravoure défendant la France et la parole donnée pour la loyauté suivant la réception de Aman Tam pour sa tribu au nord est de Guercif au Maroc.
 
Driss Ben Abdellah Guerci devint Capitaine des Tabors Marocains sur les champs de bataille et non sortant d’une caserne ou d’une école d’officiers en tant de paix, loin de la. Il est le Baroudeur de classe et de l’engagement corps à corps.
 
Les médailles sont là comme témoignages de son loyalisme et son dévouement dans chaque engagement direct, pour ses actes de fait d’armes et pour ses actions de leader parmi les Tirailleurs Marocains.
 
Driss Ben Abdellah Guerci, Capitaine des Tirailleurs Marocains a participé à plusieurs batailles en France et ailleurs y compris à Chantilly et Verdun où il a été blessé à la tête par éclats d’obus. Son nom est inscrit dans le livre d’or de Verdun. 
 
Invité d’honneur du Gouvernement Français pour le défilé officiel a Paris du 14 Juillet 1924 pour la célébration de dix ans du déclenchement de la Première Grande Guerre.
   
Nommé Caïd, il administra la région de Doukkala, restant ainsi dans le service de l’Etat Chérifien Marocain et du Protectorat de la France au Maroc jusqu’à son décès. Paix a leurs Âmes et Rahma wa Ghofrane pour ses camarades de combat et ses frères d’armes dans toutes les batailles qu’ils ont fait face ensemble comme un seul corps et un seul esprit de solidarité dans la vie comme face a la mort.

Photo: Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci a droite au Premier Plan du Défilé, Paris le 14 Juillet 1924 

Tirailleurs Marocains de 1914 durant Défilé a Paris le 14 Juillet 1924


Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci au Premier Plan a droite lors du Défilé avec les survivants de toutes les Armées Françaises ayant combattues dans cette Première Guerre Mondiale. Une Commémoration de l’Armistice et du déclenchement de la Première Guerre Mondiale de 1914. Photo Prise a Paris le 14 Juillet 1924

Collection Familiale des Guerci – Ait Youssi Taleb Hmad


Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci des Tabors Marocains – Photo Prise a Paris lors de la
Célébration de l’Armistice le 14 Juillet 1924 de la Collection Familiale des Guerci – Ait Youssi Taleb Hmad
Maréchal Lyautey, Moulay Youssef et Si Kaddour Benghabrit 

Un Membre de ma Famille Ancestrale 

Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci 

Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci, faisait parti des Tabors Marocains a Chantilly et a Verdun, La Somme, La Meuse, La Marne. Son nom est inscrit dans le Livre D’Or de Verdun vu ses prouesses de combat sous les ordres du Maréchal Pétain.

Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci fut blessé a la tête par des éclats d’obus et cela a Chantilly – Verdun.

Rahma wa Ghofrane pour tous ceux qui ont fait le grand sacrifice

Said El Mansour Cherkaoui 11 – 11 – 18

The Great War of 14-18 – A hundred years later

A member of my Ancestral Family: Captain Driss Ben Abdellah Guerci,

Captain Driss Ben Abdellah Guerci, was one of the Moroccan Tabors in Chantilly and Verdun. His name is inscribed in the Verdun Golden Book given his fighting prowess under the orders of Maréchal Pétain.

Captain Driss Ben Abdellah Guerci was wounded in the head by shrapnels.

Pictured here below of Captain Driss Ben Abdellah Guerci:

On the front right of the parade is Captain Driss Ben Abdellah Guerci of the Moroccan Tabors of the Great War 14-18.

This photo of Captain Driss Ben Abdellah Guerci was taken during the celebration of the Armistice in Paris in 1924-25 with the survivors of all the French Armies having fought in this war.

Rahma wa Ghofrane

Said El Mansour Cherkaoui 11 – 11 – 18

Lyautey accueille Pétain pour la Guerre du Rif
Tirailleurs Marocains


Au début de la Grande Guerre, l’armée française a besoin de soldats. Elle souhaite mettre à contribution le Maroc, sous protectorat français depuis 1912. Pour le résident général Lyautey, il s’agit d’un défi stratégique : le Maroc n’a pas encore été entièrement pacifié, il a besoin de maintenir une force militaire sur place. Qui sont les hommes envoyés pour combattre en France en 1914 ? 

« Sur le front français et celui d’Orient, les tirailleurs et spahis marocains jouent un rôle  majeur lors de nombreuses offensives, faisant d’eux des combattants reconnus pour leur  bravoure et leur fidélité à la France. Plusieurs hauts faits d’armes leur sont dus, notamment la reprise du fort de Douaumont, près de Verdun, en octobre 1916 »

14 – 18 Cent ans Déjà

Les Membres de Ma Famille furent des engagés volontaires qui avaient choisi de combattre l’Ennemi de la France et savaient ce qui se passait et avaient dévoué leur vie pour un tel but.

Je ne sais pas si vous connaissez ce que je vais raconter ici-bas:
Nos Tribus Berbères et Amazighs, en premier de ma propre famille ancestrale étaient a la porte de Fes lorsque Moulay Hafid combattu son Frère Moulay Abdelazziz. Ces mêmes tribus étaient engagées par le Makhzen et pour la défense du Makhzen.

Ces mêmes tribus pouvaient prendre le pouvoir mais leur loyauté au Régime Alaouite en tant que tel les empêcha et ils furent promis AMANE TAM, une notion que les Rois du Maroc respectèrent depuis l’avènement des Idrissides et leurs alliances avec les Berbères de la Région de Zerhoun, Fes et Mekness et Marrakech par la suite.

C’est cet AMANE TAM que les Services d’Intelligence des Armées Françaises avait compris la portée sociale et spirituelle et l’utilisa a bon escient pour rallier les Chefs des Tribus Berbères a la Cause de la Modernisation Protectrice de la Nouvelle Administration Française convoyée par le Maréchal Lyautey en premier et ses autres généraux de front de combat contre la résistance Berbère et Régionale au Maroc.

LES GRANDS CAÏDS DU SUD

Extrait du livre  Le protectorat marocain / Réginald Kann (1876-1925) Date de publication 1921      La description que nous avons donnée de l’administration régionale ne s’applique qu’au nord et au centre de l’Empire; dans le sud, nous trouvons un état de choses exactement contraire. Au lieu d’une poussière de caïds disséminée dans … Lire la suite LES GRANDS CAÏDS DU SUD→

Madani Glaoui, le Grand Frère de Thami El Glaoui au Sud du Maroc fut aussi le bénéficiaire de AMANE TAM accordé par Moulay Hassan Premier et qui démarra la montée au pouvoir des Glaoua dans l’Histoire Marocaine de l’Avant et durant le Protectorat Français au Maroc.  Lyautey confirma cette Protection des Glaoua en décorant Madani Glaoui, malgré ses premiers soubresauts nationalistes et son soutien a Moulay Abdelaziz.   

LA CINQUIÈME COLONNE DES GLAOUI

Episode des Glaoui dans le Sud du Maroc et a Marrakech Une légende sur la montée du Thami El Glaoui selon les dires de mes proches: C’est Madani qui ouvrit les portes de l’Atlas du Sud au Sultan Moulay Hassan Premier qui dans une de ses sorties ‘Harka » se retrouva dans une situation critique vu … Lire la suite →

Lyautey ayant compris l’enjeu et l’importance stratégique de la tribu des Glaoua dans la pacification du Sud et des routes vers le Sahara et le Sud-est marocain, il opta pour l’intégration de la Tribu des Glaoua sous la tutelle du jeune Frère de Madani, Thami Glaoui qui fut notamment désigné par la suite installé a Marrakech par l’administration du Protectorat Français comme le Pacha et le défenseur de la France dans le Sud du Maroc.

Abdelkebir Khattabi du Rif fut l’autre Héros cette fois – ci de la lutte armée pour l’indépendance du Maroc contre les occupants Espagnols (Silvestre, Primo de Rivera et Franco) et leurs allies (Lyautey et Pétain), il a aussi déposé les armes face au massacre de ses tribus par les bombes chimiques et de gaz et aussi il fut offert AMAN TAM.

Guerre du Rif et Mercenaires Aviateurs Américains

Continuer de lire Guerre du Rif et Mercenaires Aviateurs Américains 

Dimension Internationale de la Guerre du Rif

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L’un des descendants de cette lignée d’engagement militaire avec l’ancien adversaire fut Meziane fils de Nador ayant rejoint l’Académie Militaire Espagnole des 1913 (le seul Marocain devenu Général dans l’Armée Espagnole et le seul Marocain ayant eu le grade de Maréchal dans l’Armée Marocaine) est le plus fameux de ces soldats marocains ayant respecté le AMAN TAM qui fut octroyé a son Père, Chef de tribu des Ben Ensar du Rif. Ameziane avait combattu même Adelkrim Khattabi et cela aux cotés des troupes espagnoles.

Dans la même optique concernant le ralliement des tribus berbères a l’occupant européen, la Garde Personnelle de Franco et cela jusqu’à sa mort fut entièrement formée de Marocains qui avaient combattu avec lui et contre lui au Rif, les tribus alliées de Abdelkrim Khattabi.

Ceci montre a tel point cette loyauté envers l’AMANE TAM peut mener a l’aveuglement mais non a l’ignorance.

En définitive, ces combattants berbères qui luttaient pour la sauvegarde du régime Makhzen Alaouite et l’indépendance du Maroc savaient pertinemment ce qui se passait dans le Monde et s’engageaient pour une juste cause et c’est les mêmes qui ont rejoint les Armées Françaises et Espagnoles en tant que Loyal défenseurs de l’intégrité de leur personnalité, de leurs paroles données et de la réputation brave de leurs tribus et aussi dans certains cas comme réponse aux appels des Rois Marocains dont ils sollicitaient l’aide et l’engagement.

La toute dernière dans cette lignée de faits d’armes fut l’appel lancé par Sidi Mohamed V pour que les Marocains s’engagent dans les Armées Françaises pour libérer l’Europe du Nazisme.

Les Membres de ma Famille tant durant la Guerre ce 1914 ou celle des années quarante et celle du Vietnam ont répondu a ces conditions et savaient ce qu’ils faisaient en toute conscience.

Lire un complement de cet article dans le continu de ce lien: Renaissance Subcapitaliste du Maroc: 1912 – 1972

De la Grande Guerre a la Grande Vadrouille

Le Maroc et les Guerres du Vingtième Siècle (Première, Seconde Guerre Mondiale et la Guerre d’Indochine)

De Ouled Ait Youssi, Ouled Guerci de l’Atlas a Ouled Beni Sbai et Fetnassa a Doukkala, mes deux oncles a Monte Cassino et a Dien Bien Phu
★ VERDUN ★ MONTE CASSINO ★ DIÊN BIÊN PHU ★

My Uncle Abderahman Ouled Bni Sbai Ben Mohamed de Zaouia Sid Ali Ben Moumen, Had Ouled Frej was a Frontline Combattant during this date of 17 January – 13 February 1944: Infantry (known as Goums) of the 2nd French Moroccan Division receive a final briefing before relieving the 34th US Division in the front line near Cassino
Les Champs de Bataille pour des Soldats de ma Propre Petite et Grande Famille

Comme je continue d’œuvrer dans la promotion de la France [avec un sens critique] ici et tout ailleurs ou je suis, puisque la France fait partie de ma propre Histoire et celle de mes proches ancêtres:

Rahma wa Ghofrane fi Firdousse Naim, des Hommes de grande valeur furent consumés par ces guerres inutiles dont mes propres membres de ma famille, de ma tribu, de ma ville et de mon pays de naissance pour ne parler que de ceux que j’ai côtoyé et connu directement et qui m’ont porté dans leurs bras et serré dans leur mains dans leurs bras comme ils portaient leurs fusils, soit une seule balle Moukhala bi Daka wahda ou 5 balles, Kmassiya.

Caporal Abderrahman Ben Ali décoré a la Bataille pour Rome et la Bataille Monte Cassino en Italie

Sergent Mohamed El Fetnassi, ultime combat dans la Bataille de Diên Biên Phu, Vietnam

ADDENDA

Said El Mansour Cherkaoui

November 13, 2018  · 

Public

Maroc CroissanceMorocco – Maroc – Marruecos

November 13, 2018  

· 14 – 18 Cent ans Déjà De la Grande Guerre a la Grande Vadrouille De Ouled Ait Youssi, Ouled Guerci de l’Atlas a Ouled Beni Sbai et Fetnassa a Doukkala Le Maroc et les Guerres du Vingtième Siècle (Première, Seconde Guerre Mondiale et la Guerre d’Indochine)

Les Membres de Ma Famille furent des engagés volontaires qui avaient choisi de combattre l’Ennemi de la France et savaient ce qui se passait et avaient dévoué leur vie pour un tel but.Je ne sais pas si vous connaissez ce que je vais raconter ici-bas:

Nos Tribus Berbères et Amazighs, en premier de ma propre famille ancestrale étaient a la porte de Fes lorsque Moulay Hafid combattu son Frère Moulay Abdelazziz. Ces mêmes tribus étaient engagées par le Makhzen et pour la défense du Makhzen.Ces mêmes tribus pouvaient prendre le pouvoir mais leur loyauté au Régime Alaouite en tant que tel les empêcha et ils furent promis AMANE TAM, une notion que les Rois du Maroc respectèrent depuis l’avènement des Idrissides et leurs alliances avec les Berbères de la Région de Zerhoun, Fes et Mekness et Marrakech par la suite.

C’est cet AMANE TAM que les Services d’Intelligence des Armées Françaises avait compris la portée sociale et spirituelle et l’utilisa a bon escient pour rallier les Chefs des Tribus Berbères a la Cause de la Modernisation Protectrice de la Nouvelle Administration Française convoyée par le Maréchal Lyautey en premier et ses autres généraux de front de combat contre la résistance Berbère et Régionale au Maroc.

Madani Glaoui, le Grand Frère de Thami El Glaoui au Sud du Maroc fut aussi le bénéficiaire de AMANE TAM accorde par Moulay Hassan Premier et qui démarra la montée au pouvoir des Glaoua dans l’Histoire Marocaine de l’Avant et durant le Protectorat Francais au Maroc.Abdelkebir Khattabi du Rif fut l’autre Héros cette fois – ci de la lutte armée pour l’indépendance du Maroc contre les occupants Espagnols (Silvestre, Primo de Rivera et Franco) et leurs allies (Lyautey et Pétain), il a aussi déposé les armes face au massacre de ses tribus par les bombes chimiques et de gaz et aussi il fut offert AMAN TAM.

La Garde Personnelle de Franco et cela jusqu’à sa mort fut entièrement formée de Marocains qui avaient combattu contre lui au Rif, les tribus alliées de Abdelkrim Khattabi. L’un des descendants de cette lignée d’engagement militaire avec l’ancien adversaire fut Meziane fils de Nador ayant rejoint l’Académie Militaire Espagnole des 1913 (le seul Marocain devenu Général dans l’Armée Espagnole et le seul Marocain ayant eu le grade de Maréchal dans l’Armée Marocaine) est le plus fameux de ces soldats marocains ayant respecte le AMAN TAM qui fut octroyé a son Père, Chef de tribu des Ben Ensar du Rif. Ameziane avait combattu même Adelkrim Khattabi et cela aux cotés des troupes espagnoles. Ceci montre a tel point cette loyauté envers l’AMANE TAM peut mener a l’aveuglement mais non a l’ignorance.

En définitive, ces combattants berbères qui luttaient pour la sauvegarde du régime Makhzen Alaouite et l’indépendance du Maroc savaient pertinemment ce qui se passait dans le Monde et s’engageaient pour une juste cause et c’est les mêmes qui ont rejoint les Armées Françaises et Espagnoles en tant que Loyal défenseurs de l’intégrité de leur personnalité, de leurs paroles données et de la réputation brave de leurs tribus et aussi dans certains cas comme réponse aux appels des Rois Marocains dont ils sollicitaient l’aide et l’engagement.

La toute dernière dans cette lignée de faits d’armes fut l’appel lancé par Sidi Mohamed V pour que les Marocains s’engagent dans les Armées Françaises pour libérer l’Europe du Nazisme.Les Membres de ma Famille tant durant la Guerre ce 1914 ou celle des années quarante et celle du Vietnam ont répondu a ces conditions et savaient ce qu’ils faisaient en toute conscience.

Said El Mansour CherkaouiSaid El Mansour Cherkaoui – Cherkaouijournal – Tous les Droits Réservés 13/11/2018 – Photos de Lyautey et Histoire du Maroc

COLONIALISME ET RETOUR DE LA SOUVERAINETÉ AU MAROC

 

LA CINQUIÈME COLONNE DES GLAOUI

LAHKAM DES CAÏDS AU MAROC

RIF WAR AND MERCENARIES AMERICAN AVIATORS

INTERNATIONAL DIMENSION OF THE RIF WAR

RIF WAR – GUERRE DU RIF: GÉNOCIDE IMPÉRIALISTE

 


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