Grâce au « Davos des banlieues », les grands patrons vont-ils aider les petits entrepreneurs des quartiers ?

L’association Quartiers d’affaires organise en septembre prochain à Paris la première édition du « Davos des banlieues » pour convaincre les grands groupes d’investir plus dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et inciter les entrepreneurs de ces secteurs à les solliciter pour se développer.

L'idée du « Davos des banlieues » est notamment de convaincre les investisseurs de parier sur les entrepreneurs de banlieue (Illustration). SDE
L'idée du « Davos des banlieues » est notamment de convaincre les investisseurs de parier sur les entrepreneurs de banlieue (Illustration). SDE

    « Venez, il y a des affaires à faire en banlieue ! ». C’est un mantra qu’Aziz Senni répète à l’envi, voire martèle à tous ses interlocuteurs. S’il a pris son bâton de pèlerin depuis des années pour faire passer ce message, le président fondateur de l’association Quartiers d’affaires passe la vitesse supérieure avec l’organisation du « Davos des banlieues », qui se tiendra les 17 et 18 septembre prochains au Conseil économique, social et environnemental (CESE) à Paris.

    Avec ce forum, l’association qui accompagne le développement économique des 250 000 entreprises TPE-PME installées dans les 1 362 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), veut faire se rencontrer deux mondes qui se croisent trop rarement. Les grandes entreprises et les investisseurs nationaux et internationaux d’un côté, les entrepreneurs des banlieues d’un autre.