Variole du singe: l'Espagne commande des milliers de doses de vaccin contre la variole classique pour freiner la propagation

Aucun vaccin n'a pour le moment été approuvé en Europe, mais face à la montée des cas de variole du singe sur le territoire espagnole, le ministère de la santé a décidé des milliers de doses de vaccin contre la variole classique. Le vaccin devrait être injecté aux personnes cas contacts.

La rédaction Publié le 21/05/2022 à 10:52, mis à jour le 24/05/2022 à 13:53
Photo DR

Le nombre de cas de variole du singe augmente, notamment dans la capitale. Plusieurs bars ont été fermés suite à la détection de cas. Afin d'endiguer ce phénomène nouveau, le gouvernement espagnol a commencé les démarches.

Selon le quotidien espagnol El Pais le gouvernement espagnol aurait commandé des milliers de doses du vaccin contre la variole classique, qu'il juge utile pour freiner ce type de transmission.

Le but n'est pas d'injecter le vaccin à tout le monde, mais aux cas contacts de  variole du singe ou "Monkeypox". 

Une "stratégie de l'anneau" qui avait déjà porté ses fruits lors de la précédente épidémie de variole en 1977. Elle vise à contenir l'épidémie et fut un vaccin injecté à plusieurs générations espagnoles jusqu'en 1980. 

L'Espagne recense jusqu'à présent 7 cas confirmés et 29 cas suspects uniquement dans la Communauté autonome de Madrid et plusieurs autres cas possiblement dans les îles Canaries. 

Un des porte-paroles du ministère de la Santé espagnol, n'est pas entré dans les détails mais a affirmé qu'"au travers de l'Agence Espagnole du Médicament et des Produits Sanitaires, plusieurs options thérapeutiques ont été analysées et prises en compte, en fonction de leurs fiabilités et de leur efficacité en tant qu'antivirus et vaccin".

"Il s'agit d'un vaccin basé sur un type atténué du virus lié à la variole. Il est très sûr et peut également être administré aux personnes immunodéprimées, tout en présentant moins d'effets secondaires que les vaccins antivarioliques traditionnels", explique à El País Carlos Maluquer, professeur de virologie moléculaire à l'université de Surrey au Royaume-Uni.

L'Espagne recense le plus de cas dans le monde

L'Espagne devient le pays avec le plus de cas de variole de singe dans le monde, 30 cas de patients contaminés par la variole du singe ont été confirmés. 

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a convoqué vendredi une réunion d'urgence pour discuter de l'épidémie de "Monkeypox", qui vient de passer la barre des 100 cas confirmés en Europe.

Le local de la Sauna Paraiso, bar du centre de la capitale espagnole a baissé le rideau, et ferme temporairement suite aux cas de virus détectés.

Un cas détecté en France

Le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) a recommandé, jeudi, aux "pays disposant de vaccins antivarioliques [traditionnels], d'envisager la vaccination des contacts à haut risque".

Ces dernières semaines, plusieurs dizaines de cas suspects de variole du singe ont été signalées en Europe, dont un cas dans l'hexagone. 

Cette maladie est caractérisée par l’apparition de lésions cutanées qui forment par la suite des croûtes, ressemblant à la varicelle. En général, "cela s’arrête au bout de quelques semaines", note Antoine Gessain, médecin et virologue responsable de l’unité d’épidémiologie de l’Institut Pasteur, spécialisé dans les zoonoses, les maladies infectieuses des animaux transmissibles à l’humain.

Recensés dans un premier temps en Afrique de l'Ouest, les cas semblent s'étendre dans plusieurs pays européens tels que l'Espagne, le Portugal, L'Italie, la Suède, la France, La Belgique et L'Allemagne, mais également sur les autres continents, notamment au Canda, Etats-Unis, ou encore en Australie. 


La variole du singe ou "orthopoxvirose simienne" est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l'animal à l'homme et inversement.

Quand le virus gagne l'être humain, c'est principalement à partir de divers animaux sauvages, rongeurs ou primates par exemple. La transmission d'un humain à l'autre est limitée, explique l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Ses symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux que l’on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole: fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, dorsales, au cours des cinq premiers jours. Puis apparaissent des éruptions cutanées (sur le visage, la paume des mains, la plante des pieds), des lésions, des pustules et enfin des croûtes. 

On l'a identifiée pour la première fois chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo (ex-Zaïre) chez un garçon âgé de 9 ans vivant dans une région d’où la variole avait été éliminée depuis 1968. 

Depuis 1970, des cas humains d'orthopoxvirose simienne ont été signalés dans 10 pays africains.

Au printemps 2003, des cas ont aussi été confirmés aux États-Unis, marquant ainsi la première apparition de cette maladie en dehors du continent africain. 

Si cette vidéo vous a plu, n’hésitez pas à la liker !
Abonnez-vous à notre chaîne et activer les notifications, pour ne pas rater nos prochaines vidéos

Pour nous soutenir, abonnez-vous à Nice-Matin ► https://abo.nicematin.com/abonnement/formules

La Quotidienne, Food, Toudoum, C’est déjà Demain … Découvrez aussi nos newsletters ► https://www.nicematin.com/newsletters

Le site ► https://www.nicematin.com/
Facebook ► https://www.facebook.com/Page.NiceMatin
Twitter ► https://twitter.com/Nice_Matin
Instagram ► https://www.instagram.com/nice_matin/


#monkeypox #variole #varioledusinge #virus #épidémie #pandémie #nicematin #nicematin_video #varmatin #PACA
" />

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Nice-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.