Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 21:29
LA DESINFECTION DU COURRIER EN FRANCE ET DANS LES PAYS OCCUPES : NOUVELLE EDITION REVUE ET AUGMENTEE

LA DÉSINFECTION DU COURRIER EN FRANCE

ET DANS LES PAYS OCCUPÉS

Histoire, règlements, lazarets, pratiques

Nouvelle édition revue et augmentée

Guy DUTAU

Format A4, 870 pages ; ISBN 978-2-9574406-0-3

95 euros (plus port)

Ouvrage publié à compte d’auteur

Parution prévue au début de mars 2021

 

 

Depuis une soixantaine d’années, aucun ouvrage n’avait fait le point sur les lettres désinfectées — « purifiées » — en France et dans les pays occupés ou conquis. Guy DUTAU qui étudie activement ces lettres (et leurs textes) depuis plus de 30 ans avait publié un ouvrage en 2017 (676 pages), réédité en 2018. Cet ouvrage est épuisé depuis un an, mais fait toujours l’objet d’une demande très importante. De plus, les lecteurs ont été nombreux à nous adresser des informations nouvelles et, poursuivant nos recherches, nous avons trouvé des documents inédits. La pandémie due au SARS-Cov-2 responsable de la COVID-19 a fait apparaître des correspondances troublantes avec de nombreuses épidémies/pandémies importantes qui avaient été oubliées telles que la variole et la pandémie grippale de 1918-19189, grippe H1N1, dite « grippe espagnole » qu’il fallait « revisiter ». Enfin, dans sa présentation initiale, l’ouvrage ne comportait pas d’indications permettant d’évaluer la rareté des lettres, sinon leur valeur. Ces indications figurent dans cette nouvelle édition, revue et augmentée de très nombreux documents inédits. Qu’il nous soit permis de répéter ici, fidèle à notre conception que « les textes doivent faire partie de l’exploitation philatélique et historique des lettres et documents que nous assemblons ». C’est pourquoi, à la suite d’un travail passionnant de plus d’un an, nous proposons ce nouveau livre à tous les amateurs d’histoire postale et d’histoire en général. Toutes les reproductions de lettres, documents, cartes géographiques (etc.) sont présentées en quadrichromie avec commentaire bilingue, français et anglais, ainsi que les nombreuses entrées figurant dans les annexes de chaque chapitre.

 

Guy Dutau, RDP, FRPSL, est membre titulaire de l’Académie de Philatélie,

membre de l’Académie Européenne de Philatélie,

et membre correspondant étranger de l’Académie de Philatélie de Belgique.

 

Contacts de l’auteur.
guy.dutau@wanadoo.fr

05 62 17 12 14

06 15 72 19 25

Guy DUTAU 9, rue Maurice Alet

31499 Toulouse (France)

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2020 2 07 /01 /janvier /2020 23:52

"Je vous ai fait part de mes soupçons qui se portaient sur Monsieur ..... , agent des postes, et je vous ai expliqué l’intérêt que pouvait avoir M. .... à cette soustraction pour l’authenticité  nécessaire aux  timbres postes double surcharge (émission 1894) ...."

. qu'il pouvait avoir commandé, à son passage dans ce port, il y a un mois. Je vous avais même fait part, vers le milieu du mois comme de la … (illisible) Monsieur …. devoir s'être adressé à la « Gazette » pour faire surcharger à son compte les mêmes timbres qu'il a fait surcharger en 1894 pour le compte de l'administration française.
Je vous ai communiqué à bord le petit mot qu'on m'y apportait à 7h50 pour me dire que le timbre à date était retrouvé. Voici les informations précises que j'ai cueilli à mon retour au bureau.
Le cachet a été retrouvé sur le parquet du bureau, en face du milieu de la fenêtre à 20 centimètres de la muraille et perpendiculairement à celle-ci. Cette fenêtre est la première à droite du guichet.
Or à cette même place où le timbre a été retrouvé et qui est d'ailleurs .. (illisible), il n'existait certainement pas durant les (deux) heures de recherche que nous y avons faites à quatre …, …, …, …., recherche qui avait duré de 5 heures à 7 heures, qui ont spécialement porté à la place indiquée et aux environs car le timbre manquant était placé habituellement sur la table du guichet, à côté de la balance où je l'avais encore vu hier, c'est à dire à 80 centimètres environ de la perpendiculaire abaissée de cette dernière place, à l'endroit où il a été retrouvé.
Le Sieur … m'a affirmé qu'il venait de quitter le guichet et qu'il avait constaté que le timbre ne se trouvait pas devant la fenêtre, qu'il … (illisible) deux ou trois minutes dans le vestibule, que personne n'est entré dans le bureau pendant ce temps, qu'il a vu seulement M. …. se promener dans le jardin à côté de la fenêtre … (illisible), qu'il est retourné au guichet et qu'il a vu d'une manière apparente le timbre devant lui. Il était à ce moment 7h29 du matin.
J'ai donc l'honneur de vous prier Monsieur le Consul de vouloir bien ouvrir une enquête à ce sujet.
Viennent ensuite trois lignes barrées. Et la formule de politesse.

 

Ce document devait être le brouillon du rapport, par endroit illisible, du receveur au Consul de France.

 

Effectivement, il apporte une information nouvelle, bien qu'imprécise, concernant les surcharges étonnantes qu'on observe sur certains timbres oblitérés par la poste française de Zanzibar .

 

Zanzibar, bureau des postes françaises. Disparition d'un timbre à date (1897) suite
Partager cet article
Repost0
10 novembre 2019 7 10 /11 /novembre /2019 23:17

 

L'Amazone, le paquebot des Messageries, mouille au large de Zanzibar. Le receveur du bureau de poste se précipite sur la passerelle à la rencontre du consul de France. L'heure est grave. L'un des trois timbres à date a disparu, introuvable. Il est chargé de rédiger une déposition écrite qui doit relater les faits tels qu'ils se sont produits. Voici quelques extraits :

 

"Ce cachet dont j'avais constaté moi même sa présence hier le 26 à 8 heures du matin n'a pu être retrouvé ce matin à 5 heures et a été recherché inutilement jusqu'à 7 heures."

 

"Je vous ai fait part de mes soupçons qui se portaient sur Monsieur ..... , agent des postes, et je vous ai expliqué l’intérêt que pouvait avoir M. .... à cette soustraction pour l’authenticité  nécessaire aux  timbres postes double surcharge (émission 1894) ...."

 

A suivre.

* La lettre n° 60  du receveur de la poste au Consul de France à Zanzibar

Bonsoir,
Je découvre votre blog avec délectation, plus que la philatélie il est plutôt question d’enquêtes policières !!,
Mais sur ce courrier du receveur des postes, il manque la seconde page (et peut être plus ?) qui nous permettrait peut être de percer le mystère de ce vol de timbre à date jusque là inconnu de l'histoire philatélique et de son mobile précis ......
François

bfe97 (email) le jeudi 18 avril 2019 à 13:48 sur Zanzibar, bureau des postes françaises. Disparition d'un timbre à date (1897) suite La nouvelle reste quand même un peu confuse... vous ne publiez pas le verso, peut-être qu'un indice nous permettrait d'en savoir plus? Félicitations.. pour le suspense !

Pour le paquebot Amazone (ex-Laos), le lien du site :

http://www.messageries-maritimes.org/amaz2.htm

      Lancé le 17 mai 1869 à La Ciotat. Mise sur cale sous le nom d'AVA pour la ligne d'Extrême Orient, mais rebaptisé et lancé sous le nom d'AMAZONE pour la ligne d'Amérique du Sud. Premièr d'une série de cinq paquebots construits spécialement pour les lignes d'Indochine par Suez, avec AVA, SINDH, PEI HO et MEIKONG . Premier départ de Bordeaux pour La Plata le 25 décembre 1869. Il sera ensuite transféré sur les lignes d'Extrême Orient, premier départ le 27 octobre 1872.      Refondu en 1883 pour les lignes du Levant. Le 30 avril 1885, il part pour Haiphong et sert de transport de troupes pour le corps expéditionnaire du Tonkin. Il transporte le 11ème bataillon de chasseurs sous le commandement du général de Courcy. Le navire rentrera à Marseille aménagé en navire-hôpital. Il passera après novembre 1885 sur la ligne de Madagascar après un dernier voyage vers l'Amérique du Sud. En 1889, assurant la ligne de l'Océan Indien, il s'échoue à deux reprises dans la même année, le 22 juin à Obock (Cdt Macé) et le 8 octobre à la Pointe des Galets (Réunion - Cdt Schmitz). Le 20 mai 1891, rapatrie à Marseille Arthur Rimbaud, malade, embarqué à Aden. En 1897-1898, il assure à nouveau la ligne de Constantinople et la mer Noire, avant sa démolition, à Marseille en avril 1898. (1) et (16)

Lancé le 17 mai 1869 à La Ciotat. Mise sur cale sous le nom d'AVA pour la ligne d'Extrême Orient, mais rebaptisé et lancé sous le nom d'AMAZONE pour la ligne d'Amérique du Sud. Premièr d'une série de cinq paquebots construits spécialement pour les lignes d'Indochine par Suez, avec AVA, SINDH, PEI HO et MEIKONG . Premier départ de Bordeaux pour La Plata le 25 décembre 1869. Il sera ensuite transféré sur les lignes d'Extrême Orient, premier départ le 27 octobre 1872. Refondu en 1883 pour les lignes du Levant. Le 30 avril 1885, il part pour Haiphong et sert de transport de troupes pour le corps expéditionnaire du Tonkin. Il transporte le 11ème bataillon de chasseurs sous le commandement du général de Courcy. Le navire rentrera à Marseille aménagé en navire-hôpital. Il passera après novembre 1885 sur la ligne de Madagascar après un dernier voyage vers l'Amérique du Sud. En 1889, assurant la ligne de l'Océan Indien, il s'échoue à deux reprises dans la même année, le 22 juin à Obock (Cdt Macé) et le 8 octobre à la Pointe des Galets (Réunion - Cdt Schmitz). Le 20 mai 1891, rapatrie à Marseille Arthur Rimbaud, malade, embarqué à Aden. En 1897-1898, il assure à nouveau la ligne de Constantinople et la mer Noire, avant sa démolition, à Marseille en avril 1898. (1) et (16)

 Zanzibar, Bureau des postes françaises : la disparition d'un timbre à date (1897)
Partager cet article
Repost0
5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 16:51

Souvenez-vous !  Il y a quelque temps j'avais publié le carton publicitaire de l'Etablissement Sangiardi à Ajaccio.

 

Miracle de la Toile, l'arrière arrière petit fils du fondateur Jean-Paul Sangiardi m'a écrit, émerveillé par ce petit carton. 

 

 

Voitures 2

 

Je viens de recevoir son témoignage émouvant que je vous propose de lire.

Le petit carton a retrouvé sa famille.

 

_____________________________

 

 

SANGIARDI

Les cochers d'Ajaccio, une histoire de famille...


Deux empereurs corses sont passés sur le Continent. La vie est dure à Guitera  sous la IIIème République. Jean Paul Sangiardi quitte son village natal avec sa femme Thérèse et ses enfants. Ils s'installent d'abord à Vivario avant d'aborder la capitale impériale, Ajaccio.


U  Tagliatu : c'est son surnom donné à cause d'une  vilaine cicatrice sur  le visage.  Il est le père de 7 enfants,  mais c'est avec 4 fils qu'il va créer  l'entreprise " SANGIARDI Père et Fils",  célèbre établissement de transport sur le cours Napoléon, d'abord au numéro 58 ensuite au numéro 20, en plus grand.


Jean-paul est un entrepreneur hors paire. Son affaire prospère en un peu plus de trente ans. 


On peut dire que grâce à ces 5 hommes, de jour comme de nuit, Ajaccio et ses alentours sont alors desservis inlassablement. Et que s'il est aisé de se rendre d'un coin de la cité impériale à un autre, en calèche, on imagine bien que le pavé ajaccien s'arrête au pied de la ville. Et que toutes les courses relèvent plutôt de l'expédition que du voyage d'agrément.


Les Sangiardi n'hésitent pas à parcourir 25, 30 ou 35 kilomètres sur des routes, des chemins, des sentiers que l'on devine parfois à peine carrossables .On imagine encore que si le confort n'était pas du voyage, les difficultés, elles, devaient être atténuées par les merveilleux paysages sauvages que seule la Corse propose. Et que si le temps efface les sillons des calèches et si les voyageurs ne sont plus de ce monde pour nous raconter, il reste néanmoins ce  magnifique carton tarifaire de l'époque, et une lettre écrite d'un client, conseillant à un ami lointain de se rendre chez les Sangiardi pour louer une  calèche lors de sa venue à Ajaccio.


Sous la houlette d'U Tagliatu, l'établissement s'agrandit, diversifie son parc en proposant neuf modèles de voitures, autant que sur le continent. On loue des chevaux de selle, on transporte le courrier, on soigne les bêtes. Une activité fébrile sur le Cours Napoléon règne jour et nuit.


Tarif général 4


Puis vint 14-18. Deux des  quatre fils sont  morts loin de leurs terres natales,  sous les balles de l'ennemi. L'un reste sur le continent,  son Île l'accueillera pour le repos éternel. Un seul d'entre eux est rentré au pays. Mais déjà les temps changent. 


Et puis vint l'automobile, avec son bout de capot. Et le dernier fils est devenu cocher moderne, chauffeur du greffier de Corse.  C'est la fin du pas de trot et le début de la manivelle.


On pourrait ajouter que si le nom Sangiardi, tant de fois entendu sur le cours Napoléon de l'époque, s'est éteint dans sa propre ville, il en reste néanmoins une mémoire, celle des  monuments aux morts, celle du livre des Corses tombés au champs d'honneur, sur lequel le nom est délicatement posé deux fois et celle aussi d'une chapelle sur la route de Calcatoggio, classée monument protégé de la Corse.

 

Arrière arrière petit fils de Jean-Paul.

 

Sangiardi chapelle

Nouveaux commentaires

Antoine le vendredi 05 juillet 2019 à 00:19 sur SANGIARDI Père & Fils

Pour la mémoire de François-Raphaël Sangiardi légionnaire, frère de Jean-Paul u tagliatu, courageux homme tué à Madagascar en défendant un village qui n'était pas le sien....
Antoine Sangiardi Ajaccio

 

Elsa (email) le lundi 06 avril 2015 à 16:58 sur SANGIARDI Père & Fils

L'arrière arrière arrière petite fille de Jean-Paul vous remercie pour cela..

 

BREMONDY (email) le lundi 02 septembre 2013 à 15:45 sur SANGIARDI Père & Fils moi même arrière arrière petit fils de jean paul sangiardi, arrière petit fils de louis son fils ,mort à Verdun en 1915 et petit fils de joseph fils de louis je ne connaissais pas en détail l histoire des sangiardi et je la découvre grâce à vous avec beaucoup d émotion. cordialement alain bremondy BASTIA

Peu importe où les branches poussent, les racines sont plantées dans le sol.

Merci Paul Antoine.

Ce dicton corse trouve ici son image émouvante.

Gun.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 22:13

        

          Depuis « La désinfection des lettres en France et à Malte », monographie de 75 pages publiée en 1960 par Marino Carnévalé, aucun livre n’avait fait le point sur les lettres désinfectées françaises,  et plus généralement, sur la surveillance sanitaire en France.

 

        L’objectif de cet ouvrage est d’étudier la purification des lettres en France et dans les pays occupés ou conquis, dans un cadre historique, médical et philatélique. De nombreuses découvertes ayant été faites depuis 60 ans, le sujet méritait d’être revisité.


       Cette étude décrit les symptômes des maladies infectieuses qui ont motivé la désinfection des lettres, puis détaille les règlements sanitaires connus et disponibles, les signes ou les marques de désinfection des lettres dans les lazarets permanents ou provisoires des différents territoires concernés.

 

      Chaque chapitre est suivi d’annexes qui lui sont propres, puis d’un résumé bilingue français et anglais. Un index complète l’étude. Les légendes de toutes les illustrations sont également bilingues.


        L’ouvrage aborde la désinfection du courrier en intégrant les faits historiques, les connaissances médicales de chaque époque et les données sociologiques du moment. Chaque fois que cela a été possible, ces dernières ont été illustrées par des documents (lettres et leurs textes, textes législatifs, cartes postales, billets et patentes de santé, documents militaires, extraits de journaux d’époque et de livres anciens) faisant principalement partie de la documentation de l’auteur, accumulée depuis plus de 30 ans.


        Il nous a paru également indispensable de lier la désinfection des lettres aux établissements  sanitaires où elle fut réalisée, dans le cadre de la veille sanitaire des villes, des régions et des pays.


     C’est pourquoi le lecteur trouvera une description des lazarets où les quarantaines ont été purgées et la désinfection des correspondances effectuée. Chaque fois que cela a paru utile ou digne d’intérêt, l’auteur a précisé le texte courant, en particulier aux notes et aux annexes, par des annotations sur les personnages (ou les lieux) qui furent les acteurs (ou le théâtre) des mesures de surveillance sanitaire. C’est ce qui explique l’utilisation des cartes postales qui évoquent le souvenir des épidémies et qui, parfois, témoignent des lazarets par leurs vestiges ou par leur présence conservée ou même restaurée.


      La lecture du texte des lettres doit faire partie de l’exploitation philatélique et historique des documents que rassemble l’amateur d’histoire postale, même si, stricto sensu, l’histoire de la poste est celle de l’évolution des marques postales et des règlements postaux. Cet ouvrage montre que le texte des lettres apporte des éléments décisifs dans l’interprétation d’une lettre, la description d’un trajet, ses conséquences sur le traitement du courrier, l’identification des épidémies et leur vécu, les aléas des voyages maritimes dans les temps anciens, les conditions de vie dans les lazarets, sans compter leur intérêt historique ou sociétal.

Format A4 (210 x 297 mm)
Reliure dos carré pur, 700 pages (papier satiné couché 115 grammes), tranche 3,29 cm
Impression 4 couleurs recto verso.
Onze chapitres, chacun suivi de ses propres annexes.
Plus de 500 illustrations en couleur.

Tirage à compte d’auteur limité à 225 exemplaires


Commandes à : guy.dutau@wanadoo.fr
Adresse postale : 9, rue Maurice Alet  31400 Toulouse


Prix 85 euros (livre) + 1.5 euro (participation aux frais d'emballage) = colissimo  en R2, pour un poids < 3 kg
- 16,90 euros pour la France
- 21,20 euros pour l’Union Européenne
- 53 euros pour le reste du Monde
Participation aux frais d’expédition 1 euro.

NOUVEAU ! LA DESINFECTION DU COURRIER EN FRANCE.   UN PRECIEUX DOCUMENT D'HISTOIRE MEDICALE  ET POSTALE  DE GUY DUTAU  DE L'ACADEMIE DE PHILATELIE
Partager cet article
Repost0
4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 23:58
Selon ce document les faux timbres de Zanzibar datent au moins de 1904.
Il a été rédigé par le receveur de Post-office au Consul de France à Zanzibar le 18 novembre 1904, c'est-à-dire après la fermeture du bureau français en juillet de la même année.
Voici un extrait du texte en anglais de cette missive.

 

Sir
I take the liberty to informe you the fact that (un nom indéchiffrable) is selling falsified frenche stamps ( .... edition 1897) wich must have been printed by some body here in the middle of this year. [....]
I have sent some of those stamps to Europe for examine.
Ce document confirme également qu'il y a bien eu une émission locale le 27 juillet 1897.
A voir.
Les faux de Zanzibar : un document de 1904

Notes : Dans mes recherches archivistiques,  je suis tombé sur ce courrier en anglais émanant du "Post Office" de Zanzibar adressé au Consul de France.
Il est dit dans ce courrier qu'un ancien employé (originaire de l'île) du bureau français, fermé depuis quelques mois, est en train de diffuser des imitations de l'émission  de 1897. Et qu'ils ont envoyé quelques spécimens en Angleterre pour expertise. Logiquement, ces spécimens sont en possession des archives du Post Office.

 

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 22:28

Allez !

 

Fin de  polémique sur la nouvelle poste.

Tout va bien dans la nouvelle poste. Le personnel fait tout pour éviter les attentes, debout et attentif et souriant. 

Et j'écris en grand

LA POSTE DE FRANCE ACHEMINE DESORMAIS LE COURRIER A UNE VITESSE INEGALEE.

Je ne plaisante pas. Je reçois du courrier sur 24 ou 48 heures.

En septembre je me suis envoyé une carte postale nue de Sardaigne. Elle est arrivée en deux jours. Elle est partie de Porto Torres (dans le même bateau que moi) le 24 septembre. J'étais chez moi le 25 au matin et la carte est arrivée le 26 !

On critique quand cela ne va pas.

Il faut le dire aussi quand ça va.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                   Source : http://www.ffap.net

 

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 00:03

 

     Après une longue absence, je reviens avec un nouveau sujet polémique.

 

   Une amie originaire d'Ibiza se rend chaque été dans cette île célèbre par ses criques en dentelles, ses villages pittoresques et son magnétisme nautique sur les nantis du monde entier.

 

    Eh bien. Cette année nous allons ajouter à toutes ces vertus l'acheminement des cartes postales. Mon amie et sa cousine y ont séjourné quatre semaines. La première a déposé à la poste 19 cartes postales par fagot de cinq dès le début de son séjour. Lorsqu'elle était de retour en France aucune d'entre elles n'avait encore atteint le destinataire, moi compris.

 

    Vous allez me dire :" Oh mais les cartes postales nues ne circulent pas vite dans le monde entier". OK ! La mienne est arrivée en trois mois et quelques jours. Bon, ouf ! Enfin, je l'avais ma vue nocturne du vieux centre d'Ibiza dont je vous présente ci-dessous l'image.

 

OLA ! N'envoyez pas de carte postale d'Ibiza

 

 

    Qu'avez-vous remarqué ? La bordure inférieure surtout le côté droit est très abimée ? Oui, elle a un peu souffert du voyage. Normal. Carte nue.

 

     Maintenant observez le recto.

 

    Pas de timbre ? Enlevé et remplacé par une étiquette blanche autocollante parcourue de vagues qui montrent déjà que la carte va emprunter la voie maritime.

 

     Pas de cachet de départ ? Mais un cachet dateur de la poste maltaise portant le 5 octobre 2014 (la carte était postée en août de la même année). Donc cette carte est passée par Malte, dans une embarcation avec des milliers d'autres. Ils sont sympas les postiers maltais, car ils ont acheminé la carte sans valeur faciale normalement payée d'avance. Finalement j'ai appris que toutes les cartes étaient bien arrivées à destination... sans timbres via Malta.

 

    Si vous avez d'autres hypothèses d'acheminement, ne manquez pas de me les signaler. Pouquoi pas  via le Duché de Luxembourg, per esempio ?

OLA ! N'envoyez pas de carte postale d'Ibiza
OLA ! N'envoyez pas de carte postale d'Ibiza
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 21:59

Le facteur ne sonne plus deux fois.

Car ces braves facteurs en voient de toutes les couleurs. Les titulaires partis à la retraite, les contractuels chagent de secteurs. Les mauvaises langues disent que "C'est anonyme, les gards ! On ne les connaît pas". "N'apporte pas les recommandées".

Heureusement que nous, nous avons depuis un peu plus de deux ans un jeune facteut tout sourir, très sympa. Et puis moi, si je n'ai pas l'almanch du facteur dans la cuisine, je me sens déboussolé.

Alors, ce que j'aimerais ici savoir ce qu'est devenu aujourd'hui le quotidien du facteur. Je me souviens qu'ils participaient au tri très tôt le matin et la tournée commençait à vélo, à moto et avec un peu de chance et en fonction des secteurs, en fourgonette en tout temps.

Et puis, je trouve qu'on n'a pas émis beaucoup de timbres leur rendant hommage. Même si aujourd'hui ils ne livrent que factures et publicités et quelques cartes postales, c'est quand même le facteur qui est la figure emblématique de la poste. Non ?

Alors demandez l'almanach avant les fêtes. C'est une infime portion du pognon déversé au loto.  Et c'est le moment.

 

*Je ne suis pas facteur, n'ai pas de parent proche ou éloigné facteur. Promis juré. 

 

Et voici l'almanach du 1908

 

 

 

 


 

Les étrennes du facteur
Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 21:41
Le Consul de France à Zanzibar transmet au receveur une commande de figurines du marseillais Mavro jeune,  patron et collectionneur de la minoterie-semoulerie* du même nom.  Son siège se trouvait 6, rue Paradis au début du XXème siècle
*Aucune trace de cette firme sur l'Internet.

 

Une commande de figurines de Mavro jeune (1901)
Une commande de figurines de Mavro jeune (1901)
Partager cet article
Repost0